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La Cour et l'administration du Japon à l'époque de Heian

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Titre : La Cour et l'administration du Japon à l'époque de Heian Année : 2006 Pages : 800 Collection : Hautes Etudes Orientales ISSN : 1661-0156 Numéro : 40/5
Support : Livre broché ISBN-13 : 978-2-600-01111-2
Support : PDF ISBN-13 : 978-2-600-11111-9
Support : Livre broché + PDF ISBN-13 : 978-2-600-21111-6
  • Présentation

Ce catalogue de l’administration japonaise du début du xie siècle a été établi sur l’essentiel de la documentation disponible, textes législatifs du VIIIe au XIe siècle et notes journalières de hauts dignitaires et fonctionnaires des Xe et XIe siècles, pour donner un tableau des institutions centrales, organes inscrits dans les codes promulgués au début du VIIIe siècle et organes créés postérieurement avec les compétences de chacun telles que décrites dans les codes et telles que mises en application au début du XIe siècle, de façon à faire apparaître l’étiolement de beaucoup d’entre eux et les transformations subies par le régime des codes. Environ mille fonctionnaires, grands et petits, passent dans ces pages avec ce qui peut être reconstitué du déroulement de leurs carrières. Les mieux connus sont ceux de la couche supérieure dont l’accès tend de plus en plus à se fermer, l’hérédité plus que le mérite devenant un facteur essentiel dans les nominations et promotions. Les hauts dignitaires n’ont plus une expérience directe de la province et consacrent une part grandissante de leur temps à l’aspect cérémoniel et rituel de leur fonction. Ils ont renoncé à tout contrôler dans le détail dans le pays comme les codes semblaient leur en faire une obligation. C’est donc par d’autres voies qu’ils conservent leur autorité. Une grande partie des fonctionnaires moyens sont devenus leurs clients. Ils choisissent parmi eux les gouverneurs de provinces   qui large autonomie et responsabilité sont consenties. En ce début du xie siècle, apogée des régents Fujiwara, les institutions des codes sont toujours vivantes, l’action des gouverneurs de provinces fait toujours l’objet d’une évaluation, ais les facteurs de dégénérescence sont présents, les dérives du système fiscal, l’hérédité qui empêche toute mobilité sociale et à chaque génération rejette des hommes. Ils n’ont d’autre choix que d’aller chercher fortune dans les provinces. Les conséquences devaient apparaître au siècle suivant avec le développement du monde des guerriers.

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