Ouvrage

Les études hébraïques en France, de François Tissard à Richard Simon (1508-1680)

Avant-propos de Max ENGAMMARE
54,98€
Ajouter au panier
41,71€
Ajouter au panier
69,19€
Ajouter au panier
37,80€
Ajouter au panier
Publication en ligne (en libre accès ou sur abonnement) :
https://humanisme-renaissance.droz.org/book/9782600016414
Titre : Les études hébraïques en France, de François Tissard à Richard Simon (1508-1680) Année : 2013 Pages : 328 Collection : Travaux d'Humanisme et Renaissance ISSN : 0082-6081 Numéro : DXVII
Support : Livre relié ISBN-13 : 978-2-600-01641-4
Support : PDF ISBN-13 : 978-2-600-11641-1
Support : Livre relié + PDF ISBN-13 : 978-2-600-21641-8
Support : ePUB ISBN-13 : 978-2-600-31641-5
  • Présentation
  • Sommaire
  • Presse et annexes gratuites

Sophie Kessler-Mesguich nous a quittés trop tôt, beaucoup trop tôt (8 février 2010), sans avoir eu le temps de donner la mesure de tout ce qu’elle connaissait de la grammaire historique de l’hébreu, sans avoir pu achever cette grammaire de l’h©breu moderne qui était devenue son dessein majeur. Elle n’avait jamais publié sa thèse de doctorat, soutenue le 19 décembre 1994 à l’Université de Paris VIII, voulant constamment la parfaire. Cette thèse, Les études hébraïques en France, d François Tissard à Richard Simon (1510- 1685), n'a pourtant pas pris une ride et il était indispensable de la publier. Une double compétence est exigible pour quiconque souhaite étudier les grammaires de l’hébreu en France au seizième siècle : une maîtrise de l’hébreu (et de l’araméen) et une familiarité érudite du latin linguistique de la Renaissance. Sophie Kessler-Mesguich avait acquis ces deux compétences. Personne avant elle n’avait si bien présenté et analysé l’œuvre de François Tissard, la publication de son Alphabetum Hebraicum et de sa Grammatica Hebraica, ayant identifié toutes les sources de Tissard. Qui est capable de reprendre un tel travail et de nous montrer que c’est en helléniste que Tissard a approché la langue hébraïque et utilisé la grammaire de Qimhi? On peut formuler une question identique avec Sante Pagnini et ses Hebraicarum institutionum libri quatuor de 1526. Sophie Kessler-Mesguich a ainsi établi que le premier livre des Institutiones Hebraicæ est “remarquable par sa précision, tant dans la description phonétique que dans les transcriptions”. Quant au deuxième livre, consacré au nom et au pronom, l'auteur montre que Pagnini s’appuie à la fois sur le Mikhlol de David Qimhi et sur le Ma‘aseh ’Efod. Tout au long de ce livre, le spécialiste comme le débutant sont éclairés et nourris, très souvent conquis.

AVANT-PROPOS, Max Engammare INTRODUCTION

  1. Pourquoi étudier les hébraïsants chrétiens en France ?
  2. Définition du corpus et choix des dates
  3. Place particulière de l’hébreu dans la réflexion grammaticale au 16e siècle
  4. Objectifs de ce travail

CHAPITRE 1 : L’ENSEIGNEMENT DE L’HÉBREU EN FRANCE

SECTION 1 : Pourquoi étudie-t-on l’hébreu ? 1.1. Hébreu et théologie 1.1.1. L’hébreu langue sainte 1.1.2. Persistance du motif apologétique 1.1.3. Le paradoxe du recours aux sources juives 1.1.4. Une méfiance réciproque 1.2. L’étude de l’hébreu comme nécessité scientifique et intellectuelle 1.2.1. L’hébreu est absolument nécessaire à la compréhension de l’Ecriture 1.2.2. L'hébreu, langue parfaite 1.2.3. L’hébreu, langue primitive et universelle 1.2.4. Plaisir de l’hébreu 1.2.5. L’hébreu et les autres langues orientales 1.3. Conclusion

SECTION 2 : L’enseignement de l’hébreu en France à l’époque médiévale

SECTION 3 : Enseignants et étudiants d’hébreu (1500-1680) 3.1. Introduction 3.1.1. Nouvelles élites, nouveaux savoirs 3.1.2. « Par toutes les provinces de la Gaule » 3.2. Le rôle des juifs convertis 3.3. Les lecteurs royaux et leurs élèves 3.3.1. Les chaires d’hébreu de 1530 à 1670 3.3.3. Etudiants 3.3.4. Programmes et méthodes 3.3.4.1. Le premier document 3.3.4.2. Les autres témoignages 3.3.5. Conclusion 3.4. Catholiques et protestants 3.4.1. Les études hébraïques en milieu protestant 3.4.1.1. Dans l’enseignement secondaire 3.4.1.2. Dans les académies 3.4.2. Place de l’hébreu dans l’enseignement des jésuites 3.5. Leçons privées, autodidactes

CHAPITRE 2 : IMPRESSION ET DIFFUSION DES GRAMMAIRES HÉBRAÏQUES

SECTION 1 : L’imprimerie hébraïque en France 1.1. Lieux d’impression 1.2. Imprimeurs et typographes 1.2.1. Qui sont-ils ? 1.2.2. Premières impressions 1.2.3. La typographie royale 1.2.4. Ateliers juifs et ateliers chrétiens 1.2.5. Caractères

SECTION 2 : La publication des grammaires, de 1509   1670 2.1. Tableau des publications en Europe 2.2. Commentaires

SECTION 3 : L’alphabetum hebraicum, une spécialité française du 16e siècle 3.1. Généralités 3.2. La publication des alphabets 3.3. Le problème des alphabets de c. 1512 et c. 514 SECTION 4 : Les inventaires de bibliothèques nous renseignent-ils sur la diffusion des connaissances hebraïques ? 4.1. Introduction 4.2. Quels outils de travail trouve-t-on dans les inventaires ? 4.3. Apprenait-on vraiment l’hébreu ?

CONCLUSION DU CHAPITRE

CHAPITRE 3 : L’ALPHABETUM HEBRAICUM, CARACTÉRISTIQUES ET ÉVOLUTION

SECTION 1 : Avant 1520

SECTION 2 : Les alphabets d’Estienne 2.1. L’alphabetum graecum et hebraicum de 1528 2.2. L’alphabetum hebraicum de 1539 2.2.1. Présentation générale de l’ouvrage 2.2.2. Consonnes et voyelles 2.2.3. Règles diverses de prononciation 2.2.4. Les exercices 2.2.5. Conclusions sur l’alphabet de 1539 2.3. Editions ultérieures de l’alphabetum hebraicum 2.4. Les éditions de 1563 et 1566 (Paris) 2.5. L’édition d’A. R. Chevalier 2.6. Remarques finales

SECTION 3 : Autres alphabets 3.1. Les alphabets de Guidacerius 3.2. L’alphabet de Drosay (1543) 3.3. Les alphabets de G. Génébrard 3.4. Les ouvrages de J. Boulaese

CONCLUSION DU CHAPITRE

CHAPITRE 4 : FRANÇOIS TISSARD

SECTION 1 : Données biographiques

SECTION 2 : Les ouvrages publiés par F. Tissard

SECTION 3 : Pourquoi l’hébreu ?

3.1. Les motivations de Tissard 3.2. Tissard et les juifs

SECTION 4 : La première grammaire de l’hébreu publiée en France 4.1. Plan de l’ouvrage de 1509 4.2. L’alphabetum hebraicum (fol. 24r°) 4.3. Eléments de phonétique 4.4. Exercices de lecture 4.5. Le nom 4.6. Morphologie verbale 4.7. La terminologie de Tissard 4.8. Quelle grammaire Tissard a-t-il utilisée ?

CONCLUSION DU CHAPITRE

CHAPITRE 5 : SANCTES PAGNINUS, TRADUCTEUR ET GRAMMAIRIEN

SECTION 1 : Données biographiques

SECTION 2 : Pagninus traducteur de la bible

2.1. Relation à saint Jérôme 2.2. Quelques exemples de la méthode de Pagninus 2.3. Postérité de la nova translatio

SECTION 3 : Les Hebraicarum institutionum libri quatuor 3.1. L’édition de 1526 3.2. L’édition de 1549 3.3. Les éditions abrégées

SECTION 4 : PAGNINUS GRAMMAIRIEN 4.1. Plan de la grammaire 4.2. Théorie de la langue hébraïque 4.3. Phonétique 4.3.1. Les voyelles . 131 4.3.2. Le šewā 4.3.3. Les consonnes 4.3.4. Conclusion 4.4. Le nom 4.4.1. Le recours aux cas 4.4.2. Les catégories du nom 4.4.3. L’état construit 4.4.4. Morphologie du nom 4.4.5. Le pronom 4.5. Traitement du verbe 4.5.1. Le nipal 4.5.2. Le paradigme 4.6. La description morphologique chez Pagninus : conclusion 4.7. Le livre IV 4.8. Syntaxe 4.7. La question des sources 4.7.1. Auteurs juifs médiévaux 4.7.2. Pagninus et Reuchlin 4.7.3. Pagninus et Münster

SECTION 5 : LE THESAURUS LINGUAE SANCTAE 5.1. L’édition de 1529 5.2. L’édition de 1548 5.3. Les éditions annotées par Mercier 5.4. Les éditions abrégées

CONCLUSION DU CHAPITRE

CHAPITRE 6 : L’« ÉCOLE DE LOUVAIN », CLÉNARD ET CAMPENSIS

SECTION 1 : Clénard et les langues orientales

SECTION 2 : La Tabula in grammaticen hebraeam de Clénard

2.1. L’édition de 1529 2.2. L’édition de 1544 (Wechel) 2.2.1. Plan de la grammaire 2.2.2. Description phonétique 2.2.3. Les paradigmes verbaux 2.2.4. Le nom 2.2.5. Terminologie 2.3. L’édition revue par Cinqarbres (1550) 2.4. La réédition de 1564

SECTION 3 : La pédagogie clénardienne

SECTION 4 : Les relations Campensis / Clénard

4.1. La grammaire de Campensis 4.2. De la grammaire de Campensis à la Tabula de Clénard 4.3. « Campensem nollem videri emendare » 4.3.1. Rivalités 4.3.2. La personnalité de Clénard d’après sa correspondance

CONCLUSION DU CHAPITRE

CHAPITRE 7 : AUTOUR DES LECTEURS ROYAUX (1530-1587)

SECTION 1 : Les rudimenta de cheradame 1.1. Chéradame est-il l’auteur des Rudimenta ? 1.2. Des « rudiments » bien nommés SECTION 2 : Agathius Guidacerius 2.1. Les préfaces de Guidacerius 2.2. Sa méthode

SECTION 3 : Le Dialogus de Paul Paradis

SECTION 4 : Vatable et le sens littéral 4.1. 4.2. Les notes de Vatable 4.2.1. Hébraïsmes 4.2.2. La philologie au secours de l’exégèse 4.2.3. Les temps verbaux SECTION 5 : Un disciple de Guidacerius, Alain Restauld de Caligny

SECTION 6 : R. Baynes, continuateur de Pagninus

SECTION 7 : Jean Mercier et les commencements de l’étude du Targum 186

7.1. Le goût de l’exégèse littérale 7.2. Les tabulae in chaldaeam grammaticen (1550)

SECTION 8 : Un continuateur de Clénard Jean Cinqarbres

8.1. L’édition de 1546 8.2. L’Epitome operis de re grammatica de 1559 8.3. L’édition de 1609

SECTION 9 : L’émergence de la litteérature rabbinique : Génébrard

CONCLUSION DU CHAPITRE

CHAPITRE 8 : LA GRAMMAIRE HÉBRAÏQUE EN FRANCE DE 1500 A 1570, ESSAI DE SYNTHÈSE

SECTION 1 : La description phonétique

SECTION 2 : Questions de morphologie

SECTION 3 : « Les Hébreux n’ont pas de cas, mais… »

SECTION 4 : Apparition d’une terminologie spécifique

4.1. L’utilisation de termes traditionnels 4.2. La mise en relation des deux systèmes 4.3. L’utilisation métalinguistique de termes latins de la langue courante 4.4. Le recours à des néologismes 4.5. Deux cas particuliers : « affixe » et « radix » 4.5.1. Affixe 4.5.2. « Radix »

SECTION 5 : La question des sources

5.1. Le « priscien hébreu » : David Qimhi 5.2. « Transfert de connaissances » du monde juif au monde chrétien 5.3. L’influence de Lévita 5.4. Conclusion

SCTION 6 : Les « langues orientales » et les premières tentatives de grammaire comparée 6.1. L’arabe dans les grammaires hébraïques 6.2. Deux précurseurs de la philologie comparée : Postel et Caninius

CONCLUSION DU CHAPITRE

CHAPITRE 9 : LE DIX-SEPTIÈME SIÈCLE SECTION 1 : Les grammaires publiées en france de 1600 à 1649 1.1. La grammaire de Bellarmin annotée par De Muis (1622) 1.2. La grammaire de G. Mayr (1622) 1.3. La grammaire de Thomas Dufour (1642) 1.4. La grammaire de Nicolas Abram (1645) 1.5. Conclusion

SECTION 2 : Hébreu rabbinique et lexicographie

1.1. Philippe d’Aquin (c. 1575-1650) 1.2. Jean Plantavit de la Pause (1576-1651)

SECTION 3 : P. RAMUS, P. MARTIN, ET J. BUXTORF 3.1. La grammaire de P. Martinius 3.2. Comparaison Buxtorf/Martinius : plan de la grammaire 3.2. Comparaison Buxtorf/Martinius : définitions 3.3. Postérité de la gramma

  • Revue des Sciences philosophiques et théologiques, 2013, pp. 577-578.

  • Revue des études juives, 173 (3-4), juill-déc. 2014, p. 451-452

  • Church History and Religious Culture, n. 96 (2016), p. 179-234.

  • Sens Juifs et chrétiens dans le monde d'aujourd'hui n°408 (septembre-octobre 2016), p. 473-474

  • Revue des Sciences philosophiques et théologiques, 2013, pp. 577-578.

  • Revue des études juives, 173 (3-4), juill-déc. 2014, p. 451-452

  • Church History and Religious Culture, n. 96 (2016), p. 179-234.

  • Sens Juifs et chrétiens dans le monde d'aujourd'hui n°408 (septembre-octobre 2016), p. 473-474

  • Présentation
  • Sommaire
  • Presse et annexes gratuites