La croissance des dépenses publiques au cours de ces trois dernières décennies s'est accompagnée, en Suisse comme dans d'autre pays industrialisés, d'une modification profonde de leur structure fonctionnelle et d'un intensification des relations financières entre Etat central et autorités locales.
En s'appuyant sur une analyse critique des principaux paradigmes et modèles élaborés en sciences économiques pour étudier les activités du secteur public, l'auteur propose une approche économétrique qui permet d'étudier la répartition fonctionnelle des dépenses publiques. La principale originalité de cette approche est de formaliser le processus de tâtonnement qui caractérise l'élaboration des décisions budgétaires d'un centre public, tout en tenant compte de l'influence exercée par l'environnement institutionnel, économique et sociodémographique.
Les applications de ce modèle aux dépenses de la Confédération, des cantons et des communes prennent en considération les particularit©s du contexte institutionnel suisse.
