Ouvrage

Melanchthon et la théologie médiévale

Sagesse mystique, doctrine scolastique et Parole de Dieu

25,00€
Ajouter au panier
0,00€
Télécharger
Titre : Melanchthon et la théologie médiévale Sous-titre : Sagesse mystique, doctrine scolastique et Parole de Dieu Année : 2024 Pages : 124 DOI : 10.47421/droz64965 Collection : Cahiers de la Revue de théologie et de philosophie ISSN : 0250-6971 Numéro : 26
Support : Livre broché ISBN-13 : 978-2-600-06496-5
Support : PDF ISBN-13 : 978-2-600-16496-2
  • Présentation
  • Sommaire

Si la recherche sur Luther a consacré plusieurs études d’ampleur à la question des héritages médiévaux du Réformateur, il n’en va pas de même pour la recherche sur Philippe Melanchthon. Pourtant, les Loci communes fourmillent, dès la première édition publiée en 1521, de références variées aux « docteurs scolastiques », avec des focalisations parfois différentes de celles de Luther à la même date. L’idée que Melanchthon se fait de la théologie médiévale est-elle pour autant originale ? L’apparente radicalité de son rejet de la « scolastique », dans les écrits des années 1520, ne dissimule-t-elle pas, en réalité, d’importantes influences souterraines ? Et quelles sont les sources médiévales privilégiées de l’humaniste ? Cette étude tente de répondre à ces questions en interrogeant, en particulier à partir du concept d’imputation, les liens de Melanchthon avec la tradition scotiste et occamiste, autour des doctrines de la justification et du péché originel, de 1520 à 1535 environ.

TABLE DES MATIÈRES

Remerciements

Introduction

Le « moment 1521 » : une théologie immature ?

La théologie de Wittenberg et le nominalisme : éléments d’historiographie

Le paradigme de l’imputation

Chapitre premier. Les sources médiévales de Philippe Melanchthon

Melanchthon et Johannes Eck : la diffusion d’un scotisme éclectique

Heidelberg, Tübingen et l’ombre de Johannes Eck

Chapitre II. Les Scholastici de la première édition des Loci communes (1521)

La question du libre arbitre dans l’editio princeps

Une influence gersonienne ?

Critique de Scot et influence scotiste

Chapitre III. Libre arbitre et péché originel dans les Loci de 1535

Liberté intérieure, liberté extérieure et prédestination

Le péché originel comme corruption de la nature humaine

Chapitre IV. Injustitia aliena : une définition « imputative » du péché originel ?

Imputation de la faute et conception forensique du péché chez Scot

Le renversement des Loci : philosophie et Parole de Dieu

Conclusion

  • Présentation
  • Sommaire