TABLE DES MATIÈRES
Introduction
Préambule. Un parcours scolaire
Chapitre premier. 1884-1888: de l'amplification à la dissertation
Le primat de la « narration française »
Petite histoire d’un sujet d’amplification : « Scipion Émilien à Carthage »
Écho romanesque I : comment Jean Santeuil compose une narration
La rupture de l’année de rhétorique (1887-1888) : le règne de la dissertation
Écho romanesque II : la composition de Gisèle dans À l’ombre des jeunes filles en fleurs
Chapitre II. La symbolisation d'une vocation
« Les sentiments qui s’épurent et qui s’élèvent » : la représentation de la vocation dans les copies
Le « poétique » et le « philosophique »
Passage de classe : de la rhétorique à la philosophie, un imaginaire poétique des disciplines
La « leçon de choses » de Beulier : de l’esprit des réformes à la leçon de style
L’écrivain et l’écolière : la correction du « cahier de français » d’une petite bretonne
Chapitre III. La copie ou le conflit des modèles
Une composition « libre » : « Histoire de Denis Revolle »
De Bernardin de Saint-Pierre à Baudelaire : « Les Nuages »,classe de seconde (1886)
Chapitre IV. La « belle langue » de l'École
Langue « élégante » et imaginaire de la langue littéraire
Sur quelques modèles de phrase longue et complexe
Du rôle des « patrons » dans la formation du style
Du « patron » scolaire au style d’auteur : l’exemple de l’épithète
Chapitre V. La « narration française » comme laboratoire
du roman : représenter la vie intérieure
Rapporter les paroles
Les pensées rapportées ou « l’amplification intérieure de l’événement psychologique »
De l’oratio obliqua au roman contemporain : le discours indirect libre
Effets de point de vue
Chapitre VI. L’École au prisme du roman
Une microsociologie des professeurs : Jean Santeuil
Les représentations de l’École dans La Recherche
Chapitre VII. L’inconscient scolaire de Marcel Proust
L’École comme mode de pensée
Exercices scolaires et « mise à nu » de la pensée
Conclusion
Annexes
Bibliographie
Index