Ouvrage

Deux fidèles des Guises complices de Maurevert

François de Villiers, seigneur de Chailly, et François de Pilla

7,77 CHF TTC
Ajouter au panier
Publication en ligne (en libre accès ou sur abonnement) :
https://revues.droz.org/index.php/RHP/article/view/RHP_7.3_343-368
Titre : Deux fidèles des Guises complices de Maurevert Sous-titre : François de Villiers, seigneur de Chailly, et François de Pilla Année : 2022 Collection : Revue d'histoire du protestantisme Numéro : 7-3
Support : PDF Pages : 343-368
  • Présentation

François de Villiers, seigneur de Chailly (vers 1527 – vers 1582) est un fidèle de la maison de Guise tout au long de sa vie. Devenu maître d’hôtel de cette maison en 1572, il participe, de manière notoire, à l’attentat de Maurevert contre le chef protestant Coligny, le 22 août 1572. Il accueille Maurevert à Paris et, après son crime, Villiers assure un refuge au tueur dans son château de Chailly, en Brie. Tout en servant le duc de Guise, Villiers est maître d’hôtel du roi et conserve sa charge après la Saint-Barthélemy. Plus tard, il hérite sans difficultés de l’office de « grand louvetier de France », détenu par son oncle, Jean de La Boissière, lui aussi au service des Guises. Le parcours de ce personnage après la Saint-Barthélemy montre que sa carrière n’a nullement souffert d’un mécontentement royal et donne un indice sur les intentions de Catherine de Médicis et de son fils Henri d’Anjou, futur Henri III, en 1572. François de Pilla, sieur de Villemur, est connu pour être l’occupant de la maison utilisée par Maurevert lors de sa tentative de meurtre contre Coligny, deux jours avant la Saint-Barthélemy. Il quitte opportunément cette demeure en ordonnant au personnel d’obéir à Chailly et à son accompagnateur, le tueur Maurevert. Ce personnage proche de la maison de Guise a d’abord été précepteur du jeune duc, et il avait la confiance d’Anne d’Este, veuve du duc de Guise. Pilla, simple roturier, finit par obtenir de grandes récompenses, d’abord au sein de la maison de Guise dont il devient le surintendant, puis au service de Henri III : il est fait aumônier de la reine, Louise de Lorraine, puis aumônier du roi. Sa carrière n’a pas été freinée par sa participation à la préparation du crime de Maurevert, et la bienveillance de Henri III à son égard constitue un indice quant à l’attitude du futur roi lors de la Saint-Barthélemy.

  • Présentation