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Olivier DELSAUX
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Olivier DELSAUX
Manuscrits et pratiques autographes chez les écrivains français de la fin du Moyen Age
L'exemple de Christine de Pizan
Publications Romanes et Françaises
TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION Problématique Objectifs Corpus PRÉLIMINAIRES I. Aperçu des manuscrits et des manufactures autographes de Christine de Pizan II. Terminologie 1. Les manuscrits contemporains de l’auteur Terminologie actuelle Terminologie proposée 2. Les « fonctions » de l’auteur 3. Les « retours » sur le manuscrit CHAPITRE PREMIER. LE MANUSCRIT DE COMPOSITION I. Le manuscrit de premier jet 1. La composition autographe : la production des manuscrits de premier jet Pratiques de rédaction Enjeux intellectuels Adjuvants techniques Contraintes pratiques Imaginaires de la rédaction L’écrivain escripvant L’écrivain, secrétaire L’écrivain, scribe Enjeux de la posture d’escripvant L’écrivain dans son estude L’imaginaire de l’homme de plume 2. Le manuscrit de composition autographe : la réception des manuscrits de premier jet L’origine des destructions La recherche des manuscrits autographes La conservation des manuscrits autographes : une fausse question ? II. Le manuscrit de second jet 1. La révision par retranscription 2. La révision par réécritures indirectes CHAPITRE II. LE MANUSCRIT D’ÉDITION CHAPITRE III. LE MANUSCRIT DE PUBLICATION I. Le manuscrit de publication copié 1. Le manuscrit de publication autographe : la réception 2. La transcription autographe du manuscrit de publication : la production Le prestige de l’escripvain et la manufacture autographe Le prestige du transcripvain et la transcription autographe Les minutes et leurs avatars L’exemple de Christine de Pizan Le « droit à l’image » : la survie de l’auteur par la fonction métonymique de l’autographie L’exemple de Christine de Pizan Le « droit patrimonial » : l’intérêt financier des manuscrits et des manufactures autographes Le « droit moral » : le rayonnement de l’oeuvre grâce à la manufacture autographe Le « droit au respect » : la transcription autographe et la corruption des textes Les craintes de l’auteur Les solutions La manufacture autographe : choix ou nécessité ? La délégation de la transcription Le statut de la copie chez Christine de Pizan Le transcripteur idéal Les collaborateurs de Christine de Pizan La transcription autographe du manuscrit de publication L’exemple de Christine de Pizan Conclusion II. Le manuscrit de publication validé 1. Les corrections du manuscrit de publication La relecture et la préparation des corrections L’exécution au net des corrections L’exemple de Christine de Pizan 2. Les éléments rubriqués Les titres Le texte des titres La numérotation des titres Les tables des chapitres Les titres-courants Les interventions rubriquées collatérales 3. Les éléments de signature Pratiques Fonctions Conclusion CONCLUSION RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES INDEX DES NOMS ANCIENS ET DES MANUSCRITS CITÉS
Si le mot autographe n’existe pas en français médiéval, nous savons que des manuscrits entièrement ou partiellement transcrits de la main d’écrivains français de la fin du Moyen Âge ont été conservés. Néanmoins, jusqu’ici, ces documents n’avaient pas encore fait l’objet d’une étude d’ensemble. Cet ouvrage se veut donc une synthèse qui articule l’étude des manuscrits et des pratiques autographes (depuis la composition d’un texte jusqu’à la correction de ses exemplaires de diffusion). Ces processus et ces documents sont envisagés tant du point de vue des pratiques effectives que des imaginaires. L’ouvrage s’appuie sur une large documentation, en particulier sur une analyse philologique et codicologique de première main de plus de cinquante manuscrits et manufactures autographes de Christine de Pizan (1399-1418). Ces manuscrits sont ainsi replacés dans leur contexte plus large, en rompant avec les analyses qui ont enfermé cet auteur et sa production manuscrite dans le champ clos d’un drame personnel et d’une situation contingente. En tâchant de répondre à une question essentielle (qu’est-ce qu’écrire, copier ou corriger à la main pour un écrivain français aux XIVe et XVe siècles ?), ce travail fournit les clés nécessaires à la compréhension de la spécificité des enjeux et des valeurs d’une production manuscrite exceptionnelle par sa rareté aux siècles suivants. Il éclaire également d’un jour nouveau les mutations qui ont touché les pratiques d’écriture, le champ littéraire et celui du livre à l’aube de la Renaissance. Au final, c’est un miroir qui nous est tendu pour mieux comprendre certaines des évolutions qui affectent de nos jours la diffusion des textes.
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