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Depuis Sudhoff, les papyrus grecs de médecine n'ont fait l'objet d'aucune étude d'ensemble. Ils constituent pourtant une documentation privilégiée pour les papyrologues, les philologues et les historiens des sciences. En effet ces écrits de première main, qui proviennent presque tous d'Egypte, recouvrent une période remarquablement longue (du IIIe s. av. J.-C. au VIIe s. ap. J.-C.) présentent une grande variété (copies d'auteurs, traités, définitions, questionnaires, matières médicales et encyclopédiques anonymes) et attestent des connaissances variées en anatomie, en physiologie, en pathologie, et surtout en thérapeutique.