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L’auteur de cet ouvrage, sans négliger totalement les rapports bilatéraux, étudie surtout, en utilisant la presse, les documents diplomatiques et les récits de voyages, les regards réciproques que les deux pays portent l’un sur l’autre.
La Suisse ne s’intéresse au Portugal que lorsque s’y produisent des événements majeurs: l’Ultimatum anglais de 1890, l’assassinat du roi Carlos en 1908, la révolution républicaine de 1910, l’entrée du Portugal dans la Grande Guerre en 1916, le coup d’État militaire de 1926 et la révolte de février 1927.
Les Portugais admirent la Suisse pour son organisation politique, l’efficacité de son système scolaire et le civisme de ses habitants.
Ce «modèle» suisse ne peut pas être exporté vers le Portugal, car il y a trop d’écart entre le deux pays. L’élite portugaise subit cependant l’influence des pédagogues suisses notamment celle d’Édouard Claparède et d’Adolphe Ferrière.