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Avant-propos : É. Guitton, Ce n’est pas ma faute!
E. Mickel, Inclination mondaine, trahison et impiété, ou les germes de la culpabilité dans la littérature médiévale; N. Kuperty, Les Mémoires de Commynes, un discours de la culpabilité ?; O. Millet, La culpabilité dans la tragédie humaniste du XVIe siècle; Gilbert Schrenck, La faute glorieuse d’après les Méditations sur les Psaumes d’A. d’Aubigné; M. Bertaud, " Ah! je suis l’auteur de ce meurtre inhumain ..."; M.- O. Sweetser : Refus de la culpabilité : Médée et Corneille; O. Pot, Racine : théâtre de la culpabilité ou culpabilité du théâtre; L. Godard de Donville, Mode et sentiment de culpabilité au XVIIe siècle; F.-X. Cuche, Felix culpa, Culpabilité et remords dans la pensée de Fénelon; P. Naudin, Le péché, la grâce et le temps : le problème du délai de la conversion chez quelques prédicateurs de l’âge classique; C. Cazenobe, Le monde de Crébillon ou une coupable innocence; J. Roussel, La faute, le rachat et le romanesque dans La Nouvelle Héloïse; L. Versini, Diderot entre Pascal et Kafka; L. Le Guillou, L’avenir du monde : les manifestes de Lamartine, Chateaubriand et Lamennais dans La Revue des Deux Mondes de 1834; J. Malavié, La conscience pécheresse dans Volupté de Sainte-Beuve; J. E. Jackson, -propos d’Aurélia. M. Bercot, Baudelaire, le diable et le fou; A. Weber-Caflisch, La place de la culpabilité dans L’Éducation sentimentale et " La Légende de saint Julien l’Hospitalier "; L. Fraisse, Le rideau cramoisi, Proust lecteur de Barbey d’Aurevilly; J.- M. Houpert, Valéry, la prescription poétique; A. J. Joubert, Du vertige à la rémission de la faute dans Sous le soleil de Satan; M. Autrand, Le sentiment de la faute dans le premier théâtre de Claudel, l’exemple de Tête d’Or; H. Shillony, Le Mal et la faute chez Mauriac; D. Millet-Gérard, " Seul le bien compose "? l’esthétique du mal chez Claudel et Mauriac; Th. Malachy, Le théâtre de Beckett ou la culpabilité sans Dieu; G. Ernst, Le Coupable, livre de Georges Bataille.
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Parmi la production de textes polémiques qui parurent au lendemain de la Saint-Barthélemy, le Discours merveilleux de la vie, actions et deportemens de Catherine de Médicis, Royne-mere tient une place particulière. Il offre le plus célèbre portrait de la reine mère, légende qui naît entre les rumeurs de l’histoire et les ragots de la fiction, reine noire dont l’apologie tient aujourd’hui encore du paradoxe. Le Discours merveilleux rassemble tous les jugements contre l’étrangère maléfique, une “horrible furie”, une mère dénaturée, une reine tyrannique experte dans l’art du double-jeu. Il illustre par là-même les audaces des pamphlétaires de la seconde moitié du XVIe siècle. Cette édition critique préparée par une épique du Centre V.-L. Saulnier dirigée par Nicole Cazauran offre la première édition de 1575 et en juxta la seconde édition de 1576 complètement réécrite. Elle est accompagnée d’une étude bibliographique, dont s’était chargée la regrettée Brigitte Moreau, d’une riche annotation, d’un glossaire et d’un index précieux.
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