-
Première partie: L’œuvre et l’artiste
Alain Guerreau , «Architectus dans les textes latins. Fin du IVe siècle – fin du XIIIe siècle» ;
Arturo Carlo Quintavalle , «I modelli dell’Antico e la Riforma Gregoriana» ;
Jean-Pierre Caillet , «Retour sur les grands portails romans. Essai sur les causes de leur essor» ;
Fabienne Joubert, «Le jubé de la cathédrale de Strasbourg : Genius loci ou migration naturelle des sculpteurs ?
Herbert L. Kessler,» Optical Art before Assisi» ;
Nicolas Schätti, «Gossuin de Bomel, Perrin Rolin, Hennequin Jardyn et l’orfèvrerie « savoyarde » durant la première moitié du XVe siècle» ;
Philippe Lorentz, «Les Crucifixions du Maître de Dreux Budé : avant ou après 1450 ?»
Miriam Milman, «Petrus Christus, un précurseur ? Révélations de L’orfèvre dans son atelier (Saint Eloi, 1449) du Metropolitan Museum» ;
Frédéric Elsig, «Homo viator : quelques observations sur le Chariot de foin de Jheronimus Bosch» ;
Oskar Bätschmann, «Narcisse, le découvreur de l’image» ;
Victor I. Stoichita, «Michel-Ange et la cosa mirabile»
Laure Eynard , «Humbert Mareschet et les peintures murales de Payerne» ;
Deuxième partie : Questions d’iconographie
François Boespflug, «Le Crucifix hors d’atteinte ? Du graffito du Palatin aux outrages des iconoclastes de la Réforme» ;
Agostino Paravicini Bagliani, «Grégoire VII et l’excommunication. A propos des figures des apôtres Pierre et Paul sur les bulles pontificales» ;
Brigitte Roux, «Jean qui pleure :remarques sur la crucifixion des évangiles de Gerresheim» ;
Pierre Alain Mariaux, «Qui a peur de Claricia ?»
Serena Romano, «Allégorie de la déviance : la Folie de Giotto dans la chapelle d’Enrico Scrovegni à Padoue» ;
Térence Le Deschault de Monredon, « La femme au faucon» ;
Emmanuel Clapasson, «Guillaume de Machaut « qui de Fortune descrisoit l’ymagë »» ;
Damien Cerutti, «Ecrire, prier et sauver des âmes.La décoration de la chapelle Bardi à Santa Maria Novella» ;
Jean-Michel Spieser, «Remarques sur le programme iconographique de la Pantanassa de Mistra» ;
Corinne Charles, «Iconographie courtoise, amour charnel et mariage. Les coffres du Veneto» ;
Cécile Dupeux, «A propos d’un plateau de table représentant les âges de la vie» ;
Max Engammare, «Bethsabée ou Suzanne ? Réflexions iconographiques pour un amateur de jolies femmes ;
Marcel Roethlisberger, «Thèmes de paires de tableaux baroques»
Troisième partie : Réception et perception de l’image
Andreas Braem, «Sub certa promissione restitutionis Beraubung, Verkauf und Verpfändung mittelalterlicher Reliquiare» ;
Michel Pastoureau, «Quand les carottes étaient blanches : les pièges de l’anachronisme dans l’étude des couleurs médiévales » ;
Florens Deuchler, «Notes autour du décodage des modes gestuels le langage corporel gothique 1200–1400» ;
Frank Muller, «Le moment de l’athéisme dans liconoclasme de l’époque de la Réforme » ;
Lorenz E. Baumer, «La sculpture grecque originale dans les collections européennes : butin de guerre, objet de collectionnisme et emblème du philhellénisme» ;
Leïla el-Wakil, «Petite pièce d circonstance entre patrimoine et tourisme»
Pierre Vaisse, «Pissarro et le gothique» ;
Quatrième partie : En marge de l’image
Michel Aberson, «Obscénités équestres» ;
Jean-Yves Tilliette, «Color. Petite histoire d’une notion rhétorique» ;
Laurence Terrier, «La présence du Christ dans l’eucharistie :la conception originale de Guibert de Nogent» ;
Anita Guerreau-Jalabert, «Spiritus et caro. Une matrice d’analogie générale» ;
Philippe Borgeaud, «D’une poup©e au corps divin» ;
Brenno Boccadoro, «Limite et transgression dans la théorie musicale antique» ;
Alain Dufour, «Comment Henri IV et Théodore de Bèze ont rêvé de rapprocher. Catholiques et Protestants dans la France de leur temps» ;
Biliographie de Jean Wirth
-
Le XIIIe siècle, époque du grand essor des universités, correspond également à l’âge d’or de l’encyclopédisme médiéval. A côté des textes latins d’un Vincent de Beauvais ou d’un Barthélemy l’Anglais, paraissent les premières encyclopédies en langue vernaculaire dont le Livre du Trésor de Brunetto Latini. Largement diffusé sur plus de deux siècles, cet ouvrage se distingue des exemples latins par son orientation rhétorique et politique. De même, il s’en différencie par le fait qu’il est fréquemment illustré – plus de la moitié des copies –, tant dans la version française, que dans sa traduction italienne. L’étude comparative des programmes iconographiques révèle les différents centres d’intérêt des commanditaires selon leur origine sociale, linguistique et culturelle. Brigitte Roux étudie l’ensemble de ces exemplaires enluminés et, sur la base de critères iconographiques et stylistiques, regroupe les différentes copies, dont elle livre les notices dans le catalogue des manuscrits illustrés. L’examen de la totalité de la tradition illustrée du Livre du Trésor a permis le repérage d’iconographies constantes, en tête desquelles figure le portrait d’auteur, ainsi que d’un certain nombre de créations singulières, comme la table des matières enluminée ou l’image du trésor. Les stratégies d’emprunt, de citation littérale, de détournement ou d’invention à l’œuvre dans cette encyclopédie sont mises au jour, tout comme se d©couvre la dynamique propre au langage figuratif médiéval.
-