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Table des matières : B. HOFFMANN, « Introduction » – La postérité dans l’œuvre de Diderot – O. RICHARD, « Diderot et les images de la postérité » ; F. CHASSOT, « Diderot et les apophtegmes, ou la postérité revue et corrigée » ; R. LE MENTHÉOUR, « La Postérité pour quoi faire ? Diderot, Falconet, Rousseau » ; T. BOON CUILLÉ, « Respect for Posterity, ou de ce qui n’est pas » ; F. LOTTERIE, « Étouffée en naissant ? La négativité de la postérité dans La Religieuse » ; E. RUSSO, « Diderot and the Perils of a Russian posterity ». – L’Encyclopédie et la Postérité – V. LE RU, « Diderot et l’Encyclopédie ou la conscience aiguë de la postérité » ; C. FAUVERGUE, « La postérité, la sphère des connaissances et l’Encyclopédie à venir ». – Postérité de Diderot – O. TONNEAU, « Diderot’s Bare Face. Morals, Materialism and Le Neveu de Rameau » ; G. BORNANCIN-TOMASELLA, « Reforming the Theatrical Stage. Nerval, Reader and Continuator of the Entretiens sur le Fils naturel » ; L. MALL, « Fatras et fracas. La postérité de Diderot par le filtre de Barbey d’Aurevilly dans Goethe et Diderot » ; F. CHAMPY, « Diderot, Eisenstein, and the Paradoxes of Visual Culture » ; G. COISSARD, « Diderot, les new materialisms et la vie de la matière ».
Table des matières : B. HOFFMANN, « Introduction » – La postérité dans l’œuvre de Diderot – O. RICHARD, « Diderot et les images de la postérité » ; F. CHASSOT, « Diderot et les apophtegmes, ou la postérité revue et corrigée » ; R. LE MENTHÉOUR, « La Postérité pour quoi faire ? Diderot, Falconet, Rousseau » ; T. BOON CUILLÉ, « Respect for Posterity, ou de ce qui n’est pas » ; F. LOTTERIE, « Étouffée en naissant ? La négativité de la postérité dans La Religieuse » ; E. RUSSO, « Diderot and the Perils of a Russian posterity ». – L’Encyclopédie et la Postérité – V. LE RU, « Diderot et l’Encyclopédie ou la conscience aiguë de la postérité » ; C. FAUVERGUE, « La postérité, la sphère des connaissances et l’Encyclopédie à venir ». – Postérité de Diderot – O. TONNEAU, « Diderot’s Bare Face. Morals, Materialism and Le Neveu de Rameau » ; G. BORNANCIN-TOMASELLA, « Reforming the Theatrical Stage. Nerval, Reader and Continuator of the Entretiens sur le Fils naturel » ; L. MALL, « Fatras et fracas. La postérité de Diderot par le filtre de Barbey d’Aurevilly dans Goethe et Diderot » ; F. CHAMPY, « Diderot, Eisenstein, and the Paradoxes of Visual Culture » ; G. COISSARD, « Diderot, les new materialisms et la vie de la matière ».
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Table of contents / Table des matières : V. Sperotto, « Introduction » – Diderot et le scepticisme – P. Quintili, « Scepticisme, matérialisme et athéisme : une triade problématique, à partir de Diderot » ; S. Giocanti, « Diderot philosophe antidogmatique et sceptique ? » ; M. Spallanzani, « Diderot : scepticisme et encyclopédie. “Qu’est-ce qu’un sceptique ?” » ; M. Mazzocut-Mis, « Diderot se promène : de La promenade du sceptique à La promenade Vernet » ; V. Sperotto, « Jacques le fataliste et son maître ou les détours sceptiques du roman » ; J.-P. Cléro, « Le pour et le contre. Diderot est-il sceptique ? » ; G. Paganini, « Comment dépasser le scepticisme : l’influence de Diderot sur les Dialogues sur la religion naturelle de David Hume » – Varia – F. Chassot, « Diderot contre Falconet : action et création dans les Lettres sur la postérité » ; C. de Courson, « Les amis inconnus de Diderot, ou la fabrique du lecteur à venir » ; P. Pellerin, « L’image de Diderot dans les Mémoires de Marmontel » ; I. Mullet-Blandin, « À la rencontre du corps de l’autre, La lettre sur les aveugles de Diderot » ; S. Charles, « Les fils naturels de Dorval et de Grandison : les leçons de la réécriture » ; A. Paschoud et B. Selmeci Castioni, « L’allégorie chez (le jeune) Diderot : une figure colossale ? » ; R. Chalmin, « Misologie des Lumières » – Index nominum.
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Table of contents / Table des matières – Zeina Hakim & Fayçal Falaky, « Avant-propos / Foreword » – Distance and Absorption / Distance et absorption – Nicholas Paige, « Still Lifes and Sublime Vistas: On the Non-Modernity of Diderot’s Approach to Genre Painting » ; Daniel Brewer, « Nature Time » ; Carole Martin, « La "Promenade Vernet", ou le paysage parlant » – Hermeneutics and the Signs of Nature / Herméneutique et signes de la nature – Lucien Nouis, « L’herméneutique paysagère du Voyage de Hollande » ; Servanne Woodward, « Le paysage : une nature à notre échelle » ; Andrew H. Clark, « Disrupting Genius: Dorval, landscape, and soliloquy » – Metaphysical Models / Modèles métaphysiques – Mitia Rioux-Beaulne « "Plus admirable que l’ouvrage de Dieu…". Modèle idéal contre belle nature dans le Salon de 1767 » ; Olivier Tonneau, « Aimer la nature en matérialiste : métaphysique, éthique et politique du paysage dans la "Promenade Vernet" » – Sensorial Landscapes / Paysages sensoriels – Philippe Sarrasin Robichaud, « Progresser par la méthode : la promenade dans les Leçons de clavecin (1771) » ; Clara de Courson, « Acoustique du paysage pictural : la trame sonore des Salons » ; Sarah Benharrech, « Diderot a-t-il une pensée pour le végétal ? Une lecture écocritique des Salons » ; Michel Delon, « Nature et industrie humaine. Le paysage, des Entretiens sur le fils naturel aux Essais sur la peinture ».
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Cet ouvrage propose une double réflexion sur la poétique du roman au XVIIIe siècle, telle qu’elle était mise en pratique, et telle que nous pouvons la repenser aujourd’hui, à partir notamment des nombreuses protestations d'authenticité que l'on trouve dans les fictions de l’époque.
S’appuyant sur l'analyse de textes publiés par Courtilz de Sandras, Lesage, Prévost, Marivaux et Diderot, cette étude montre que, contrairement à ce qu’a longtemps affirmé la critique, ces romanciers n’ont pas pour objectif d’abuser de la crédulité du public. L’avertissement initial « ceci n’est pas un roman » indique paradoxalement aux lecteurs qu'ils ont affaire à une fiction. Le présent ouvrage met en lumière cet aveu de la fiction par sa dénégation même, et l’attitude paradoxale des auteurs qui déploient une panoplie de topoi et de procédés destinés à « faire vrai » tout en s’ingéniant à « faire faux ». Leur lecteur oscille donc en permanence entre deux positions : celle qui l’immerge dans la fiction et celle qui l’en arrache. Chacun des textes étudiés apparaît comme un espace de jeu qui suppose la participation active du lecteur, ouvrant la voie à la modernité littéraire.