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Cet ouvrage, dont la première édition parut en 1751, connut immédiatement un grand succès. Il exprime avec force une pensée politique proche de celle de Montesquieu, mais beaucoup plus radicale, fondée sur la haine du despotisme, l'amour de la liberté, la confiance dans la jeunesse et le progrès dans l'art de gouverner. Grâce à cette édition, la première depuis le XVIIIe siècle, enrichie de textes inédits, on comprendra pourquoi les réflexions de La Beaumelle, alors âgé de vingt-cinq ans, suscitèrent auprès de ses contemporains un tel engouement: la hardiesse et la qualité de plume de ce jeune écrivain les faisaient penser à Voltaire, à Diderot ou à Montesquieu.
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