Ouvrage

"Orbis Russiarum" : Genèse et développement de la représentation du monde "russe" en Occident à la Renaissance

176.47 CHF TTC
Ajouter au panier
132.05 CHF TTC
Ajouter au panier
212.21 CHF TTC
Ajouter au panier
(Fichier volumineux transmis sous 48 heures)
(Fichier volumineux transmis sous 48 heures)
Publication en ligne (en libre accès ou sur abonnement) :
https://humanisme-renaissance.droz.org/book/9782600008495
Titre : "Orbis Russiarum" : Genèse et développement de la représentation du monde "russe" en Occident à la Renaissance Année : 2003 Pages : 600 Collection : Travaux d'Humanisme et Renaissance ISSN : 0082-6081 Numéro : CCCLXXXII
Support : Livre relié ISBN-13 : 978-2-600-00849-5
Support : PDF ISBN-13 : 978-2-600-10849-2
Support : Livre relié + PDF ISBN-13 : 978-2-600-20849-9
  • Présentation

Bien que les contacts entre l’Occident latin et le monde slave oriental soient anciens, ils ne connaissent pas de véritable essor avant la fin du XVe siècle. C'est alors que les Européens de l'Ouest, convoitant tout autant un allié oriental contre les Turcs que de nouveaux débouchés commerciaux, manifestent de l'intérêt pour la puissance émergente de la Moscovie et, dans une moindre mesure, pour les territoires slaves orientaux de Pologne-Lituanie appelés Ruthénie. Les marchands et les diplomates, venus essentiellement d’Italie, de l’Empire germanique, d’Angleterre et de Pologne en ramènent les premières descriptions substantielles, dont certaines circuleront rapidement sous forme manuscrite ou imprimée. La curiosité de la République des Lettres pour la Moscovie, pour les mœurs étranges de son peuple et pour le despotisme de son monarque s’en trouve attisée : les nombreux travaux – traités de chorographie, ouvrages historiques, rubriques de cosmographies, représentations cartographiques – que ses membres lui consacrent tout au long du XVIe siècle en témoignent. Certes, l'information diffusée par ces ouvrages et parties d'ouvrage est de valeur inégale : si certains de leurs auteurs se sont effectivement rendus sur place et peuvent dès lors revendiquer l'autorité du témoin oculaire, plus nombreux sont ceux qui, au contraire, se fondent sur des sources de seconde main, qu'ils recopient ou abrègent sans guère les critiquer. Mais la manière dont les renseignements sont agencés et repensés atteste le choc culturel occasionné par la " rencontre des deux Europes " : l'Orbis Russiarum déconcerte alors et occasionne déjà une représentation stéréotypée, dont le poids se fait encore sentir de nos jours.

  • Présentation