Ouvrage

L'Epithète et la connivence : écriture concertée chez les Evangéliques français (1523-1534)

160.06 CHF TTC
Ajouter au panier
119.70 CHF TTC
Ajouter au panier
193.19 CHF TTC
Ajouter au panier
111.93 CHF TTC
Ajouter au panier
Publication en ligne (en libre accès ou sur abonnement) :
https://humanisme-renaissance.droz.org/book/9782600010108
Titre : L'Epithète et la connivence : écriture concertée chez les Evangéliques français (1523-1534) Année : 2005 Pages : 408 Collection : Travaux d'Humanisme et Renaissance ISSN : 0082-6081 Numéro : CDIV
Support : Livre relié ISBN-13 : 978-2-600-01010-8
Support : PDF ISBN-13 : 978-2-600-11010-5
Support : Livre relié + PDF ISBN-13 : 978-2-600-21010-2
Support : ePUB ISBN-13 : 978-2-600-31010-9
  • Présentation
  • Presse et annexes gratuites

En appelant à la linguistique, à la rhétorique, à la philologie et à l’histoire, L’Epithète et la connivence étudie une forme particulière de littérature doctrinale, produite sous François Ier par des auteurs dont les convictions spirituelles s’opposaient à la position défendue par la Faculté de Théologie. Son enjeu littéraire et idéologique consiste à rendre compte à la fois de la singularité des œuvres dites «évangéliques» et de la cohérence des voix qui ont composé ces textes. Ce faisant, la notion d’«évangélisme», jusqu’alors étroitement dépendante des historiens qui la pensent, se trouve définie par les repères que livre l’écriture littéraire. A partir du postulat que la langue d’un groupe comporte des témoignages précis de convictions partagées, l’étude d’un corpus d’une vingtaine d’œuvres en vers ou en prose produites, entre la traduction du Nouveau Testament par Lefèvre d’Etaples (1523) et l’affaire des Placards (1534) par Marguerite de Navarre, Marot, Lefèvre, Farel, Aimé Meigret comme par des traducteurs anonymes de Luther, caractérise l’«écriture évangélique», à partir du rôle spécifique dévolu à l’épithète. La récurrence de qualificatifs significatifs (seul, vray, vive [foy]), comme leur ajout ou leur omission délibérés dans les traductions de textes luthériens, prouvent que l’épithète, au-delà de sa portée pédagogique, fonctionne comme un élément de la stratégie discursive de contournement de la censure. Dans la connivence que l’épithète contribue à instaurer, Texte et Histoire se rejoignent.

  • Archiv für Reformationsgeschichte, Vol. 42, 2013, pp. 159-160.

  • Archiv für Reformationsgeschichte, Vol. 42, 2013, pp. 159-160.

  • Présentation
  • Presse et annexes gratuites