Ouvrage

Les Traités monarchomaques

Confusion des temps, résistance armée et monarchie parfaite (1560-1600)

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https://humanisme-renaissance.droz.org/book/9782600011396
Titre : Les Traités monarchomaques Sous-titre : Confusion des temps, résistance armée et monarchie parfaite (1560-1600) Année : 2007 Pages : 568 Collection : Travaux d'Humanisme et Renaissance ISSN : 0082-6081 Numéro : CDXXXIV
Support : Livre relié ISBN-13 : 978-2-600-01139-6
Support : PDF ISBN-13 : 978-2-600-11139-3
Support : Livre relié + PDF ISBN-13 : 978-2-600-21139-0
Support : ePUB ISBN-13 : 978-2-600-31139-7
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Depuis la thèse de droit de Madeleine Marabuto (1967), aucune étude générale n’a été consacrée aux Monarchomaques dans l’historiographie française. Cet ouvrage vient donc combler une lacune. Pierre-Alexis Mellet part de l’invention du terme de « monarchomaque » en 1600 par William Barclay. Mesurant son intention polémique, il dissocie le mot de son étymologie (tueur de roi, destructeur de la monarchie) pour lui conférer un sens précis : le monarchomaque est l’auteur calviniste qui, dans les guerres de religion, fait valoir le rejet de la tyrannie, l’obéissance conditionnelle, la double alliance – qui se distingue du contrat social –, la souveraineté du peuple – mais sans préfiguration des républiques modernes – et, surtout, la résistance armée légitime. Ce dernier critère est central, car il permet de redéfinir la guerre juste pour finalement justifier l’appel aux princes étrangers. Une dizaine de textes, traités importants ou simples pamphlets, anonymes ou signés, latins ou français, correspondent à chacun de ces critères. Ils ont tous été publiés entre 1567-68 et 1579, puis souvent réédités et traduits jusqu’en 1600, dans un contexte de guerres et de tensions politiques et religieuses en Europe. Y figurent notamment la Question politique de Jean de Coras, la Franco-Gallia de François Hotman, le Droit des magistrats sur leurs sujets de Théodore de Bèze, les Vindiciae contra tyrannos de Junius Brutus et le Réveille-matin des François d’Eusèbe Cosmopolite. Est-ce à dire que ces auteurs sont des Monarchomaques ? Après une longue discussion des arguments qu’ils utilisent, de la circulation de leurs ouvrages en Europe, des sources bibliques et historiques qu’ils invoquent et de la comparaison avec leurs autres écrits, il s’avère préférable de parler de traités monarchomaques plutôt que d’auteurs monarchomaques.

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