Littérature
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Durant la Renaissance, la France, l’Espagne, l’Angleterre, l’Italie, la Pologne, la Suisse produisent des penseurs qui deviennent de plus en plus conscients de la proximité des événements politiques susceptibles d’influencer leurs réflexions. Nul n’échappe à l’emprise de l’histoire immédiate qui structure et détermine toute démarche intellectuelle. L’image du penseur ou du savant, distant du tumulte du monde, retiré dans son cabinet et étudiant les textes classiques, est fortement remise en cause. Pour certains, l’écriture est un engagement, pour d’autres un refuge ; mais, dans tous les cas, la pensée se définit presque toujours par rapport à des actions sur le terrain qu’il est impossible d’ignorer. Même les silences peuvent être interprétés comme des actions. Cet ouvrage propose de reprendre à neuf le débat entre pensée et action en l’examinant à la lumière d’une histoire en proie à des transformations spectaculaires sur le plan politique et économique et tourmentée par des guerres violentes sous couvert de religion.
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