Introduction
La naissance d’une conscience environnementale littéraire
La Seconde Guerre mondiale comme tournant environnemental majeur
Un corpus tombé dans l’oubli
Une génération soucieuse de l’environnement
Une littérature qui interagit avec le monde concret
L’écopoétique, une nouvelle approche de la littérature française
Une littérature qui se remet en question
Chapitre 1. Jean-Marie Gustave Le Clézio et Jean-Loup Trassard : le langage comme voie d’accès à une expérience authentique de la nature
1.1. « Tu connois mon aversion pour la ville »
1.1.1. Le règne de la quantité
1.1.2. Une lutte avec le monde naturel
1.1.3. La pollution urbaine
1.2. À la recherche d’un paradis (perdu ?)
1.2.1. Tout est lié
1.2.2. Une nature personnifiée
1.2.3. La culture de la terre
1.2.4. Un monde de vie menacé
1.3. Une fusion avec le monde
1.3.1. L’homme et la matière
1.3.2. La libération du langage
1.3.3. Les mots et le monde
1.4. Le rôle de la littérature
1.4.1. Lecture
1.4.2. Écriture
1.4.3. Littérature
Chapitre 2. Romain Gary : l’imagination comme catalyseur d’un écologisme humaniste
2.1. La poétique garyenne
2.1.1. La complexité réelle et romanesque
2.1.2. Une mise en valeur de l’ambiguïté
2.2. Les Racines du ciel et l’écologisme naissant
2.2.1. Un roman « total » écologique
2.2.2. Une écologie à des fins humaines
2.2.3. Un monde naturel symbolique
2.2.4. Les éléphants comme représentants de la marge humaine
2.3. L’engagement romanesque
2.3.1. Un humanisme écologique
2.3.2. Le pouvoir de l’imagination
Chapitre 3. Julien Gracq : Le genre littéraire comme fondement d’une lecture du paysage
3.1. Le roman et le poème surréalistes
3.1.1. Une nature annonciatrice : Au château d’Argol, Un beau ténébreux, Le Rivage des Syrtes
3.1.2. Une invasion végétale : Liberté grande
3.2. Le récit et la nouvelle réalistes
3.2.1. Une nature initiatrice : Un balcon en forêt
3.2.2. Le mariage entre nature et culture : la Presquîle
3.2.3. Une remontée vers l’origine : les Eaux étroites
3.3. L’essai
3.3.1. Un regard géographique et écologique : les Lettrines
3.3.2. L’espace urbain comme source d’aliénation : La forme d’une ville et Autour des sept collines
33.3. Pour une géographie à sensibilité environnementale
Chapitre 4. Pierre Gascar : le style comme instrument de connaissance du monde
4.1. L’homme-mouton
4.1.1. Le monde naturel comme prétexte
4.1.2. L’esthétisme lyrique initial
4.1.3. Pour une classification écartant les critères moraux
4.2. L’homme-lichen
4.2.1. L’écologisme naturaliste
4.2.2. L’écologisme social
4.2.3. Le matérialisme
4.2.4. Le virage scientifique
4.3. L’homme-friche
4.3.1. L’écologisme humain
4.3.2. Pour une classification écartant les critères de beauté et d’utilité
4.3.3. Le « style sobre » de Gascar à prédominance scientifique
Chapitre 5. Considérations finales : vers une lecture transversale du corpus
5.1. L’environnementalisme français, entre tradition et progrès
5.2. Entre le local et le global
5.3 .La dimension sociale du retour à la nature
5.4. À la recherche d’une écriture environnementale
5. 5. Entre humanité, animalité, végétalité
5.6. La concrétisation des problèmes écologiques abstraits
5.7. Les racines d’une nature environnementale
Conclusion
Liste des abréviations
Bibliographie
Index