Librairie Droz (Hors Euro/Suisse)

Jean WIRTH

André CHASTEL

Marsile Ficin et l’art

Deuxième édition revue et augmentée d’un appendice bibliographique

Titre courant

Le génie de Léonard de Vinci, celui de Michel-Ange ressortent mieux sur le fond révélateur de l’Académie de Careggi, où Marsile Ficin règne en maître, évoquant sinon invoquant Platon. La culture platonicienne entretenue par Ficin - mais Cristoforo Landino ou Ange Politien sont tour à tour convoqués - délimite le contour d’un nouvel ordre artistique dont André Chastel, dans un travail de jeunesse qui engage déjà ses subtiles analyses d’histoire de l’art et des idées, rend raison avec passion. En quelques pages lumineuses, Jean Wirth donne à ce maître livre sa juste place dans une tradition historiographique qu’il a contribué à renouveler.

32.00 Commander
Jean WIRTH

Luther : Étude d'histoire religieuse

Bibliothèque des Lumières

Vers 1900 se dessine, dans l'historiographie germanique, un Luther caricatural, le moine angoissé et déséquilibré qui, sur la foi d'une révélation soudaine, devient un chef religieux irascible, incohérent, mais touchant par la sincérité de ses convictions. Importée en France il y a plus d'un demi-siècle, cette légende y fut cultivé par l' "histoire des mentalités" pour prévenir toute explication rationnelle de la Réforme. Contre la répétition routinière du stéréotype, l'auteur propose une analyse neuve de trois problèmes cruciaux : 1. l'évolution qui mène Luther à la rupture avec Rome 2. le rôle, les réactions et les hésitations doctrinales du Réformateur dans la crise des années 1520 3. la systématisation de sa pensée théologique au lendemain de la crise.

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Jean WIRTH

La jeune fille et la mort : recherches sur les thèmes macabres dans l'art germanique de la Renaissance

Hautes Etudes médiévales et modernes

Cette étude iconographique part à la recherche des différentes figurations du thème macabre chez les artistes de la Renaissance germanique, thème comme on le sait particulièrement cher à la sensibilité de l'époque. Tantôt squelette schématique et peu effrayant, elle devient, en particulier chez Hans Baldung Grien et dans son entourage, un amant infernal aux chairs corrompues venant ravir une belle - évocation combien plus suggestive. Ou encore elle préside aux âges successifs de la femme que l'on voit en une implacable succession passer de l'enfance é l'horrible décrépitude. Ailleurs encore, la mort conduit des troupes infernales de défunts venues ravir les vivants. Aux multiples figurations correspondent des sens différents, et des attitudes variées à l'égard de la vie - et de la mort. L'auteur écrit au moyen de l'iconographie, un chapitre passionnant de l'histoire des idées et des mentalités, fondamental pour la connaissance de l'art de la Renaissance et même de toute la tradition artistique germanique.

(À paraître)

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