Littérature
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Parmi les poètes méconnus du XIVe siècle, Jean de Le Mote a certainement pâti de la notoriété de son plus illustre successeur, Guillaume de Machaut, qu’il a pourtant pu influencer dans le domaine de la ballade ou du dit à insertions lyriques. Aussi était-il nécessaire d’évaluer sur nouveaux frais sa contribution à la littérature du temps.
Capable, selon son contemporain Gilles Le Muisit, de composer aussi bien les vers que la musique, poète à la large palette et à la plume apparemment facile – l’essentiel de son œuvre conservée tenant en l’espace de deux années –, faut-il considérer Jean de Le Mote comme l’un des derniers ménestrels ?
C’est, entre autres, à cette question que Silvère Menegaldo répond au long de cette première monographie consacrée à Jean de Le Mote, en abordant successivement les Regrets Guillaume, comte de Hainaut (1339), le Parfait du paon (1340), la Voie d’Enfer et de Paradis (1340), enfin les ballades, occasion de proposer en annexe une nouvelle édition des six ballades « mythologiques » échangées avec Philippe de Vitry et Jean Campion.
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