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Table des matières
Olga Inkova, Pascale Hadermann, « Introduction »
Première partie : De la co-relation à la corrélation
Claude Muller, « Corrélation et complémentation dans les comparatives du français dans une perspective typologique » ;
Gilles Corminboeuf, « Corrélation et rection » ;
Injoo Choi-Jonin, « La multidimensionnalité de la corrélation » ;
Sylvie Mellet, « Proposition pour fonder énonciativement l’unité des phénomènes de corrélation » ;
Deuxième partie : Corrélation morphosyntaxique
Michèle Fruyt, « La corrélation en latin : statut et évolution » ;
Olga Inkova, « Domaines de la corrélation en russe » ;
Annie Montaut, « De l’anaphore à la corrélation, en passant par lasubordination en hindi moderne » ;
Troisième partie : Structures isomorphes
François Mouret, « Sur la notion de ‘corrélateur’ » ;
Pascale Hadermann, Michel Pierrard, Audrey Roig, Dan Van Raemdonck, « Les structures corrélatives en plus … plus : le point de vue des marqueurs de liaison » ;
Bert Cappelle, « Le liage et la corrélative en the… the…, construction que plus on l’étudie, plus on se pose des questions » ;
Quatrième partie : Au seuil de la corrélation
Emilio Manzotti, « Come … così …, … così come … De quelques cas de comparaison corrélative (et non corrélative) en italien » ;
Martine Dalmas, « Les corrélats de l’allemand et leur rôle dans la structure informationelle de l’énoncé » ;
Frédéric Gachet, « Constructions à télescopage temporel » ;
Laura Baranzini, « La structure (per) Vx inf, Vx fin en italien » ;
Bibliographie
Index
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La « scalarité », ou la référence à une échelle de valeurs, est un concept abstrait, qui peut être exprimé de diverses façons dans le langage humain, par exemple à travers le contenu lexical de prédicats gradables, avec des adverbiaux de degré, plus implicitement avec des pronoms indéfinis, métaphoriquement à l’aide de prépositions et d’adverbes aspectuels ou spatiaux...
Sémantiquement, le concept de scalarité se trouve associé à des notions comme l’addition, la quantification, la télicité, la gradation, l’intensité et la comparaison. La question qui se pose est de savoir si la scalarité peut être posée comme sous-jacente à ces phénomènes et si, dans le cas d’une réponse positive, elle permettrait d’unifier le traitement de structures à première vue très divergentes.
En présentant un état des recherches en cours, cet ouvrage a pour objectif d’apporter des éléments de réponse à cette question. Différentes approches scientifiques sont prises en considération : études typologiques ainsi que descriptions ponctuelles qui portent sur le français, l’anglais, l’italien, le latin, le russe, le coréen, l’espagnol et le yoruba, allant de la morphologie à la pragmatique, en passant par des études lexicales, syntaxiques ou discursives, et proposant des explications tant synchroniques que diachroniques.