Littérature
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TABLE DES MATIÈRES
Introduction
De la circonstance à la réflexion éthique
Une écriture autoréflexive .
Entre nature et culture.
Carmina, lib. III
III, 1 à François Olivier, chancelier de France
III, 2 à Jean de Morel
III, 3 en l’honneur d’Henri II. A Charles, cardinal de Lorraine.
III, 4 à Odet, cardinal de Châtillon
III, 5 au cardinal de Lorraine
III, 6 au cardinal Charles de Lorraine
III, 7 au cardinal Jean Du Bellay
III, 8 à Salmon Macrin
III, 9 à Salmon Macrin.
III, 10 au cardinal Jean Du Bellay
III, 11 à la très illustre Marguerite, soeur du roi
III, 12 à Charles de Lorraine, cardinal
III, 13 à Barthélemy Faye, conseiller au parlement de Paris
III, 14 à Jean de Morel d’Embrun
III, 15 à Marguerite, soeur du roi
III, 16 à Paul, sur la résidence royale de Chambord
III, 17 pour le livre d’André Tiraqueau sur les lois matrimoniales
III, 18 à Lancelot de Carles, évêque de Riez
Annexe
Abréviations
Index des noms de lieux et de personnes
Le livre III des Carmina de Michel de L’Hospital (1505-1573) comprend 18 épîtres hexamétriques, composées entre 1546 à 1558, à l’exception d’une pièce (III, 13), postérieure à la disgrâce du chancelier. Adressées à des prélats (dont le cardinal de Lorraine), à des juristes (Tiraqueau, Jean de Morel), à des parlementaires, au poète Macrin ou à Marguerite de France, elles oscillent entre discours cicéronien, sermo horatien et silve. Les pièces encomiastiques côtoient des réflexions éthiques et philosophiques fondées sur les valeurs de modération, de prudence et d’amitié, ainsi que d’importantes épîtres métapoétiques où le magistrat défend la dignité de la poésie, loisir noble associé à la paix ou à une retraite champêtre loin d’une ville où règnent intrigues, rumeurs et cupidité. On y relève en particulier une importante épître érasmienne à Jean de Morel sur l’importance de l’allaitement (III, 2), des liminaires parus en tête des œuvres de Jean Du Bellay (III, 8 et 10) et André Tiraqueau (III, 17), une description paradoxale de Chambord (III, 16) ainsi qu’une épître à François Olivier sur sa disgrâce (III, 1).
Cette édition, dans la continuité des livres I et II, fournit le texte latin établi sur les manuscrits collationnés avec les éditions imprimées de 1585 et 1732, une traduction en stiques, une présentation contextuelle, une analyse et un commentaire. Le volume est complété d’une introduction, d’un index des lieux, des personnes et des matières.
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