Renaissance
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TABLE DES MATIÈRES
Introduction
Organisation du livre II
Thématique et spécificités du recueil
Carmina, lib. II
II, 1 au cardinal de Lorraine
II, 2 à Marguerite de France
II, 3 à Jean Du Bellay
II, 4 au cardinal de Lorraine
II, 5 à Pierre de Mondoré
II, 6 à Jacques Du Faur
II, 7 à François Olivier
II, 8 à Marguerite de France
II, 9 au cardinal de Lorraine
II, 10 à François Olivier
II, 11 à Jean Du Bellay
II, 12 à Pierre Crassin
II, 13 sur la défense de Metz
II, 14 à Henri II
II, 15 à Marguerite de France
II, 16 à Lancelot de Carles
II, 17 à Salmon Macrin
II, 18 à Charles de Marillac
II, 19 au cardinal de Lorraine
II, 20 à mes hôtes
Abréviations
Index des noms de lieux et de personnes
Les vingt épîtres qui forment le livre II des Carmina de Michel de L’Hospital (1505-1573), composées entre 1546 et 1560, en pleine ascension politique du poète, sont adressées au roi Henri II, à Marguerite de France, à des prélats (cardinaux de Lorraine et Du Bellay), à des lettrés (Macrin, Mondoré), ainsi qu’à des hommes de loi (Olivier, Du Faur). Repensant son époque à la lumière des auteurs antiques, L’Hospital mêle satire du milieu judiciaire et de la cour, éloge du sage stoïcien et de l’otium, réflexions politiques (sur le souverain idéal et sur les rapports du particulier avec le pouvoir), morales (éloges paradoxaux de la maladie et de la guerre, éthique de l’éloquence judiciaire, attitude idéale face à la mort dun proche) et littéraires (éloge de Ronsard, affirmation de la supériorité des lettres, considérations sur le métier de poète). Se mettant constamment en scène, il se peint en figure d’autorité et, faisant alterner sermo horatien et sermon chétien, développe une réflexion éthique pour lui-même et pour les autres. L’édition, fondée sur les manuscrits et les plaquettes collationnés avec les éditions imprimées de 1558 et 1732, offre le texte latin de chaque épître accompagné d’une traduction française en stiques, d’une analyse historique et poétique et d’un commentaire, ainsi qu’une introduction, des notices biographiques sur les destinataires, un index des lieux, des personnes et des matières.
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TABLE DES MATIÈRES
Remerciements
Véronique Ferrer et Jean-René Valette
Ecrire et réécrire la Bible
PREMIÈRE PARTIE
LA LANGUE DE LA BIBLE
Véronique Ferrer et Jean-René Valette
La Langue de la Bible. Les traductions en français
Jean-Marie Fritz
La « Saincte escripture en romans » : comment traduire intellegere dans les bibles françaises du Moyen Age ?
Gilbert Dahan
Réécritures de quelques récits « mythiques » de la Genèse
Colette Van Coolput-Storms
« Raconter la loi ». La paraphrase biblique en vers du ms. Paris, BnF, fr. 763
Julia C. Szirmai
Un épisode « Shylock » dans la Bible anonyme (BnF fr. 763) et dans la Bible des sept estaz du monde de Geufroi de Paris (BnF fr. 1526)
Geneviève Hasenohr
Entre Bible et liturgie : les traductions des épîtres et évangiles des dimanches (XIIIe-XIVe siècle)
Max Engammare
Pour le mot, pour le Verbe, pour l’Eglise. Traductions de la Bible en français au XVIe siècle
Olivier Millet
Créer un nouveau lectorat vernaculaire. L’Instruction des enfans (1533, puis 1537) et la Bible française d’Olivétan (1535)
Carine Skupien-Dekens
Sébastien Castellion traducteur et écrivain : le diable se cache dans les détails
Marie-Christine Gomez-Géraud
Une Bible à mettre entre toutes les mains ? Les Dialogues sacrés de Sébastien Castellion
Marie-France Monge-Strauss
Les traductions françaises du Livre de Jonas au XVIe siècle
Marie-Christine Gomez-Géraud
D’une traduction l’autre : les humanistes devant la « jalousie » divine
Max Engammare
La Trinité à l’épreuve du texte. Traduction et annotation du comma Johanneum (1 Jean 5, 7) dans les bibles genevoises du XVIe siècle
DEUXIÈME PARTIE
BIBLE ET LITTÉRATURE
Véronique Ferrer et Jean-René Valette
La Bible « littéraire »
Gilbert Dahan
Réécritures théâtrales : du texte biblique au jeu scénique à travers trois drames religieux du Moyen Age en France
Dominique Boutet
Récritures littéraires du paradis : des Bibles en langue vulgaire aux fictions du XIIIe siècle
Marie-Pascale Halary
Quand Renart rencontre la Genèse
Bénédicte Milland-Bove
La Bible dans le roman : variations énonciatives dans les récritures bibliques du manuscrit Bodmer 147
Patrick Moran
La Bible a-t-elle servi de modèle au cycle du Lancelot-Graal ? Effets d’écriture vs effets de lecture
Isabelle Fabre
« Le cerf à la fontaine » : dérivation d’un thème psalmique dans les pièces françaises du recueil de Chypre (Turin J.II.9)
Anne-Laure Metzger-Rambach
Quelle place pour les Proverbes dans les Nefs des fous ?
Isabelle Garnier et Jean Vignes
Nommer Dieu dans la poésie française de la Renaissance : héritage biblique et innovation
Bruno Petey-Girard
Bible et vers chrétiens dans les recueils poétiques des années 1580
Josiane Rieu
« L’écriture artiste » dans la poésie biblique : César de Nostredame
Amy Graves Monroe
La Bible en amont et en aval : La Sepmaine de Du Bartas et son commentaire
Christophe Bourgeois
« Voicy l’Eglise encor en son enfance tendre » : herméneutique et poétique de l’evidentia dans Vengeances d’Agrippa d’Aubigné
Michele Mastroianni
La tragédie sainte : genèse et avatars d’un genre littéraire
Annie Noblesse-Rocher
Saül le furieux de Jean de La Taille : du roi épique au héros tragique, procédés dramaturgiques
TROISIÈME PARTIE
BIBLE ET HISTOIRE
Véronique Ferrer et Jean-René Valette
La Bible en devenir. Ecritures de l’histoire
Guy Lobrichon
Réécritures d’une guerre apocalyptique : la Femme et le Dragon
(Apocalypse 12) aux XIe-XIVe siècles
Anne Rochebouet
Structure narrative, mise en page et modèle biblique dans l’Histoire ancienne jusqu’à César
Florence Tanniou
Lieux bibliques et écriture historique dans la Chronique d’Ernoul et de Bernard le Tr©sorier
Anne Salamon
Palingénésie des premiers livres bibliques dans quelques histoires universelles du XVe siècle
Marielle Lamy
Aux origines des Vies de Marie et de Jésus : La Conception Nostre Dame de Wace et la Bible d’Herman de Valenciennes
lsa Kammerer
Ardeur et copia. La Passion de Jésuchrist de l’Arétin dans la traduction de Jean de Vauzelles (Lyon, 1539)
Daniel Ménager
La Bible, les monarchomaques et l’institution de la royauté
Cécile Huchard
Justifier l’injustifiable. Quelques interprétations de textes bibliques dans les pamphlets protestants des guerres de religion
Charlotte Bouteille-Meister
La traduction française du Christus Triumphans, comoedia apocalyptica de John Foxe : une (re)lecture biblique de l’actualité des conflits religieux
Ruth Stawarz-Luginbühl
La Babylone de Louis Des Masures (1563) : entre polémique religieuse et tentation millénariste
Gilbert Dahan
Postface – Réécrire l’Ecriture
Orientations bibliographiques
Index des noms d’auteurs et d'oeuvres anonymes
Index des manuscrits
Index des références bibliques
Les traductions de la Bible en français – partielles ou complètes, littérales ou transposées – marquent un tournant dans l’histoire de l’un des textes fondateurs de l’Occident. Non seulement le Livre saint participe à l’enrichissement dune langue en devenir, mais il entre sur la scène de l’histoire littéraire et sociale en suscitant de nouveaux textes dérivés qui sont autant d’appropriations humaines de la parole divine. Du Livre aux livres, de l’Ecriture à ses réécriture secondes, tel est l’espace que cet ouvrage entend explorer en une conjoncture donnée – le Moyen Age et la Renaissance –, à un moment où se forme la langue française, où se développe une littérature et où se constitue une société. La première partie, « La langue de la Bible », aborde l’histoire des traductions du Moyen Age à la Renaissance en s’attachant tout particulièrement à ses enjeux sociolinguistiques. La deuxième partie, « Bible et littérature », s’intéresse aux réécritures poétiques, romanesques et théâtrales ainsi qu’aux réflexions esthétiques que le Livre sacré a suscitées suivant les périodes envisagées. Enfin, la troisième partie, « Bible et histoire », interroge le rôle qu’a pu jouer l’Ecriture dans la conception d’une pensée et d’une poétique de l’histoire du Moyen Age à la Renaissance.
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Fruit de l’admiration d’Estienne pour l’excellence des artisans dont le « génie » assurait à la foire de Francfort son rayonnement international, et surtout pour son « Académie foraine des Muses », l’Eloge fut brandi après la Guerre de 1870 comme étendard d’une paix universelle garantie par le commerce international. Il est présenté ici dans trois traductions inédites (française, allemande, anglaise) et rendu à ses premiers lecteurs : outre le Conseil de Francfort, un petit groupe de poètes autour de Melissus et Posthius liés par leur croisade contre l’ivresse, Johann Fischart, le premier traducteur de Rabelais, et Marx Mangold, l’adaptateur méconnu de l’Eloge en vers allemands.
Estiennes Lob drückt die Bewunderung für die Kunstfertigkeit der Schausteller auf der Frankfurter Messe aus, die ihr eine internationale Ausstrahlung sicherte, vor allem aber für die „Musen-Akademie » der Buchhändler. Dieses Enkomion auf die Frieden stiftende Kraft des internationalen Austausches wurde nach dem Krieg von 1870 wiederentdeckt. Die Neuausgabe des lateinischen Texts mit drei bisher ungedruckten Übersetzungen (französisch, deutsch, englisch) erinnert auch an die ersten Leser: Neben dem Rat der Stadt Frankfurt waren das die Dichter um Melissus und Posthius, an deren literarischem Feldzug gegen die Trunksucht sich Estienne beteiligte, Johann Fischart als erster Rabelais-Übersetzer und Marx Mangold, der das Lob in einen deutschen Paarreim-Dialog brachte.
The fruit of Estienne’s admiration for the excellence of the artisans whose ‘genius’ secured for the Frankfurt Fair its international reputation, and especially for its ‘Academy-Fair of the Muses’, the Encomium was held up after the Franco-Prussian War as a banner for the lasting peace that would be brought about by world economic prosperity. Here it is presented in three new translations (French, German, English) and brought back to its first readers: the Frankfurt Council; a small group of poets close to Melissus and Posthius, united in their crusade against drunkenness; Rabelais’ first translator Johann Fischart; and the little-known author of a German verse adaptation of the Encomium, Marx Mangold.
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De Claude Mignault, la critique alciatienne a retenu surtout le commentaire qui, attaché aux éditions plantiniennes des Emblemata, sera, avec les notes du Brocense et de Pignoria, la base de l’édition de Johann Thuille (1621) ; si elle fait référence au Traité des Symboles, elle n’a accordé aucune attention aux accroissements successifs de cette étude novatrice qui, amorcée en 1571 et trouvant sa forme définitive en 1602, préface le livre. C’est cette histoire que l’on reconstitue ici, en montrant que ce travail de réflexion, qui accompagne toute la carrière de l’humaniste, est lié à son enseignement académique et met en jeu ses relations avec les milieux de la Robe et de l’imprimerie. Préfaçant l’édition « critique », première à cette date, et la première traduction française de ce texte fondateur, une large introduction le met en situation en éclairant successivement le parcours universitaire de Mignault, sa place dans le paysage du commentaire humaniste, l’©volution et enfin les enjeux théoriques du Syntagma.
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L’onzième volume des Registres du Consistoire de Genève, qui date de 1556, révèle la consolidation du pouvoir de Calvin et du Consistoire après la défaite des Enfants de Genève, ainsi que l’intensification de la discipline à Genève avec un nombre sans précédent d’actions contre la paresse et l’usure. En 1556, Calvin et le Consistoire déclarent en effet la guerre au blasphème, comme le démontre le grand nombre de personnes convoquées pour cela, alors que le Petit Conseil double la peine pour le crime de fornication, de trois à six jours de prison. Un signe indiscutable de l’augmentation du pouvoir du Consistoire est le fait qu’en juin il reçoit le droit de faire prêter serment aux témoins. Pour encourager la sobriété et décourager la débauche, Calvin réitère sa demande, sans beaucoup de succès, à fermer les tavernes à Genève. Inquiet au sujet de la connaissance des Genevois de la foi réformée, le Consistoire, pour la première fois depuis une décennie, demande à nouveau aux gens convoqués de réciter le Notre Père et le Crédo. Seulement dans ce volume et dans le suivant l’on trouve des actions contre une pratique « superstitieuse » particulière : se procurer de l’eau d’une fontaine située dans le Pays de Vaud dans le but d’effectuer des cures miraculeuses.
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“He has revealed to us the whole of antiquity”: so spoke Pope Pius II of the historian and archaeologist avant la lettre, Biondo Flavio (1392-1463). In his work Roma triumphans (1459), his last major treatise and the fruit of decades of engagement with the city of Rome and Roman history, Biondo Flavio was the first to attempt to present Roman civilization in all its complexity. His Roma triumphans is a key text of Italian humanism and the basis of the long-lasting discipline of antiquarianism. Despite its acknowledged originality, early European circulation, and centuries of influence, there have been few in-depth studies of its multifarious contents. In this book we present a range of strategic explorations of the work’s nature, contents, and influence, for the first time making it available to a wide modern readership and opening up a seminal chapter of the long European obsession with the exemplary role of Rome and its institutions.
« Il nous a dévoilé toute l’Antiquité » : c’est ainsi que le pape Pie II parlait de Biondo Flavio (1392-1463), historien et archéologue avant la lettre. Dans son important ouvrage Roma triumphans (1459), son dernier traité et le fruit de décennies de travail sur Rome et l’histoire romaine, Biondo Flavio fut le premier à tenter de présenter la civilisation romaine dans toute sa complexité. Roma triumphans est un texte clé de l’humanisme italien et constitue la source de « l’antiquarianisme ». Malgré des siècles d’influence, son originalité reconnue et le fait qu’il circula très tôt en Europe, peu d’études approfondies de cette œuvre aux multiples facettes ont été publiées. Dans ce livre, nous présentons un éventail d’explorations ciblées sur la nature, le contenu et les influences de cet ouvrage, le rendant pour la première fois accessible à un large public contemporain et révélant un chapitre fondamental de la perception européenne du rôle exemplaire de Rome et de ses institutions.
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Table des matières : M. JOURDE, « Jacques Peletier et Louise Labé : à propos de quelques hypothèses récentes » ; F. ELSIG, « Un peintre castillan de la Renaissance : le Maître du retable des deux saints Jean » ; O. LABARTHE, « Au printemps 1537, de quelle couleur sera l’Eglise de Lausanne ? » ; E. ATTIA, « Aux origines du Thesaurus Linguæ Sanctæ de Sante Pagnini (Lyon, 1529) » – Notes et documents – J. BALSAMO, « De l’édition aux exemplaires : Les Images, ou Tableaux de Platte Peinture de Philostrate (paris, 1614) » ; P. SÉNÉCHAL, « Deux Silves politiques pour les premiers Bourbons : La statue équestre d’Henri IV vue par Nicolas Bergier et Jan Caspar Gevaerts » ; E. DEL PINO, « La versión latina de Bonaventura Vulcanivs de las Coplas a la muerte de su padre del español Jorge Manrique » ; V. AUCLAIR : « L’interprétation héroïque de la devise de Claude Gouffier dans le décor de la galerie du château d’Oiron » – Comptes rendus.