Littérature
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L’opinion selon laquelle la Renaissance a vu la transformation des sociétés européennes en cultures de l’imprimé a eu un immense impact sur les études littéraires, historiques, philosophiques et bibliographiques portant sur cette période. Cependant, le concept de culture de l’imprimé a récemment été discuté, voire ébranlé, par des analyses qui ont souligné la permanence de la culture du manuscrit au-delà du XVe siècle, ont conduit à relativiser la primauté des avancées technologiques sur d’autres dynamiques culturelles et identifié la présence, avant l’ère de l’imprimé, d’innovations qui lui sont habituellement attribuées. Le présent livre s’attache à discuter ces nouveaux aspects de la culture de l’imprimé, c’est-à-dire à affiner et à redéfinir notre compréhension des cultures de l’imprimé, du XVe à la fin du XVIIe siècle. Quel rôle ont joué les nouvelles figures de médiateur dans la définition du processus éditorial ? Comment affirmer l’existence d’une culture de l’imprimé en dépit de la persistance de la circulation des manuscrits, tant dans la sphère privée que commerciale ? Quelle place prend alors l’oralité dans un monde apparemment dominé par les textes imprimés ?
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