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Sommaire / Contents : Où va l’histoire du livre ? Bilans et chantiers dans le sillage d’Henri-Jean Martin (1924-2007) – J.-D. MELLOT, « Introduction » – Défrichements et découvertes – C. RIDEAU-KIKUCHI, « Henri-Jean Martin, l’histoire du livre et les archives » ; P. SAENGER, « Henri-Jean Martin and the Birth of the History of Reading: A Memoir » ; O. DESGRANGES, « Histoire du livre et philosophie : quelques remarques sur l’épistémologie et sur les références aux philosophes dans l’œuvre d’Henri-Jean Martin » – Réceptions européennes d’H.-J. Martin – L. BRAIDA, « La réception d’Henri-Jean Martin en Italie. La médiation d’Armando Petrucci » ; R. MOUREN, « De la bibliographie à l’histoire du livre, la réception des travaux d’Henri-Jean Martin en Grande-Bretagne » ; C. KEMPF, « Différences partagées. Buchwissenschaft et histoire du livre en Allemagne et en France » – Mise en page, mise en livre – I. PANTIN, « L’espace visuel du livre : bilan et perspectives » ; S. KUSUKAWA, « Images in Early Modern Scientific Books » ; M. ENGAMMARE, « L’histoire de la Bible comme livre : la question de la livraison » – Chantiers – A. LEVY, « Une production hors normes à Paris au début du XVIe siècle : les livres mathématiques (1480-1550) » ; Virginie CERDEIRA, « Le Mercure françois au miroir de l’histoire du livre » ; O. GRELLETY BOSVIEL, « Henri-Jean Martin et l’histoire du livre de musique » ; E. CHAPRON, « Une enquête appuyée sur les travaux d’Henri-Jean Martin : le livre d’éducation au XVIIIe siècle » ; N. SCHAPIRA, « Histoire de la censure et histoire du livre. Les usages de la censure dans la France d’Ancien Régime » ; R.CHARTIER, « Paradoxes d’un historien : Henri-Jean Martin » – Études d’histoire du livre – L. GUILLO, « L’importation des livres de musique en Espagne (1530-1604) » ; G. HOLTZ, « “Puisque c’est son art” : Melchior Tavernier graveur de tailles douces contre la corporation des marchands libraires (Paris, 1620) » ; A. RIFFAUD, « Quelle confiance accorder aux privilèges imprimés dans les livres parisiens du XVIIe siècle ? » ; A. BOYER et F. FREUNDLICH, « Colporteurs “sous le manteau”, compagnons imprimeurs et interm©diaires du livre clandestin dans les papiers du commissaire Philippe-Aignan Miché de Rochebrune (1701-1774) » ; C. VOLPILHAC-AUGER, « “La critique idiote de M Dupin” : Réflexions et Observations sur l’esprit des lois de Claude Dupin » ; D. COPER-RICHET, « The House of Galignani : une institution parisienne du XIXe siècle, au cœur de la sphère médiatique transnationale et de la République mondiale des lettres » – Livres, travaux et rencontres.
Sommaire / Contents : Où va l’histoire du livre ? Bilans et chantiers dans le sillage d’Henri-Jean Martin (1924-2007) – J.-D. MELLOT, « Introduction » – Défrichements et découvertes – C. RIDEAU-KIKUCHI, « Henri-Jean Martin, l’histoire du livre et les archives » ; P. SAENGER, « Henri-Jean Martin and the Birth of the History of Reading: A Memoir » ; O. DESGRANGES, « Histoire du livre et philosophie : quelques remarques sur l’épistémologie et sur les références aux philosophes dans l’œuvre d’Henri-Jean Martin » – Réceptions européennes d’H.-J. Martin – L. BRAIDA, « La réception d’Henri-Jean Martin en Italie. La médiation d’Armando Petrucci » ; R. MOUREN, « De la bibliographie à l’histoire du livre, la réception des travaux d’Henri-Jean Martin en Grande-Bretagne » ; C. KEMPF, « Différences partagées. Buchwissenschaft et histoire du livre en Allemagne et en France » – Mise en page, mise en livre – I. PANTIN, « L’espace visuel du livre : bilan et perspectives » ; S. KUSUKAWA, « Images in Early Modern Scientific Books » ; M. ENGAMMARE, « L’histoire de la Bible comme livre : la question de la livraison » – Chantiers – A. LEVY, « Une production hors normes à Paris au début du XVIe siècle : les livres mathématiques (1480-1550) » ; Virginie CERDEIRA, « Le Mercure françois au miroir de l’histoire du livre » ; O. GRELLETY BOSVIEL, « Henri-Jean Martin et l’histoire du livre de musique » ; E. CHAPRON, « Une enquête appuyée sur les travaux d’Henri-Jean Martin : le livre d’éducation au XVIIIe siècle » ; N. SCHAPIRA, « Histoire de la censure et histoire du livre. Les usages de la censure dans la France d’Ancien Régime » ; R.CHARTIER, « Paradoxes d’un historien : Henri-Jean Martin » – Études d’histoire du livre – L. GUILLO, « L’importation des livres de musique en Espagne (1530-1604) » ; G. HOLTZ, « “Puisque c’est son art” : Melchior Tavernier graveur de tailles douces contre la corporation des marchands libraires (Paris, 1620) » ; A. RIFFAUD, « Quelle confiance accorder aux privilèges imprimés dans les livres parisiens du XVIIe siècle ? » ; A. BOYER et F. FREUNDLICH, « Colporteurs “sous le manteau”, compagnons imprimeurs et interm©diaires du livre clandestin dans les papiers du commissaire Philippe-Aignan Miché de Rochebrune (1701-1774) » ; C. VOLPILHAC-AUGER, « “La critique idiote de M Dupin” : Réflexions et Observations sur l’esprit des lois de Claude Dupin » ; D. COPER-RICHET, « The House of Galignani : une institution parisienne du XIXe siècle, au cœur de la sphère médiatique transnationale et de la République mondiale des lettres » – Livres, travaux et rencontres.
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L’opinion selon laquelle la Renaissance a vu la transformation des sociétés européennes en cultures de l’imprimé a eu un immense impact sur les études littéraires, historiques, philosophiques et bibliographiques portant sur cette période. Cependant, le concept de culture de l’imprimé a récemment été discuté, voire ébranlé, par des analyses qui ont souligné la permanence de la culture du manuscrit au-delà du XVe siècle, ont conduit à relativiser la primauté des avancées technologiques sur d’autres dynamiques culturelles et identifié la présence, avant l’ère de l’imprimé, d’innovations qui lui sont habituellement attribuées. Le présent livre s’attache à discuter ces nouveaux aspects de la culture de l’imprimé, c’est-à-dire à affiner et à redéfinir notre compréhension des cultures de l’imprimé, du XVe à la fin du XVIIe siècle. Quel rôle ont joué les nouvelles figures de médiateur dans la définition du processus éditorial ? Comment affirmer l’existence d’une culture de l’imprimé en dépit de la persistance de la circulation des manuscrits, tant dans la sphère privée que commerciale ? Quelle place prend alors l’oralité dans un monde apparemment dominé par les textes imprimés ?
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