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Anne-Hélène KLINGER-DOLLÉ
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Henri ESTIENNE
Nundinarum Francofordiensium encomium. Eloge de la foire de Francfort. Ein Lob auf die Frankfurter Messe. Encomium of the Frankfurt Fair
Texte courant
TABLE DES MATIÈRES INHALTVERZEICHNIS TABLE OF CONTENTS Au lecteur (Max Engammare) An den Leser La Foire du Livre, pourquoi ? (Alain Gründ) Die Buchmesse, wozu? Introduction (Elsa Kammerer) Einleitung Introduction Illustrations. Abbildungen. Figures Eloge de la foire de Francfort, autrement dit du marché de Francfort (traduit par Anne- Hélène Klinger-Dollé) Nundinarum Francofordiensium seu Francofordiensis emporii encomium ab Henrico Stephano scriptum (texte transcrit et harmonisé par Anne-H©lène Klinger-Dollé) Ein Lob auf die Frankfurter Messe bzw. auf das Frankfurter Handelszentrum von Henri Estienne (übersetzt von Claudia Wiener und Maria Anna Oberlinner) Encomium of the Frankfurt Fair or Frankfurt Market (translated by Paul White) Elements de bibliographie. Bibliographische Hinweise. Selected references Table des illustrations. Abbildungsverzeichnis. Table of figures
Fruit de l’admiration d’Estienne pour l’excellence des artisans dont le « génie » assurait à la foire de Francfort son rayonnement international, et surtout pour son « Académie foraine des Muses », l’Eloge fut brandi après la Guerre de 1870 comme étendard d’une paix universelle garantie par le commerce international. Il est présenté ici dans trois traductions inédites (française, allemande, anglaise) et rendu à ses premiers lecteurs : outre le Conseil de Francfort, un petit groupe de poètes autour de Melissus et Posthius liés par leur croisade contre l’ivresse, Johann Fischart, le premier traducteur de Rabelais, et Marx Mangold, l’adaptateur méconnu de l’Eloge en vers allemands. Estiennes Lob drückt die Bewunderung für die Kunstfertigkeit der Schausteller auf der Frankfurter Messe aus, die ihr eine internationale Ausstrahlung sicherte, vor allem aber für die „Musen-Akademie » der Buchhändler. Dieses Enkomion auf die Frieden stiftende Kraft des internationalen Austausches wurde nach dem Krieg von 1870 wiederentdeckt. Die Neuausgabe des lateinischen Texts mit drei bisher ungedruckten Übersetzungen (französisch, deutsch, englisch) erinnert auch an die ersten Leser: Neben dem Rat der Stadt Frankfurt waren das die Dichter um Melissus und Posthius, an deren literarischem Feldzug gegen die Trunksucht sich Estienne beteiligte, Johann Fischart als erster Rabelais-Übersetzer und Marx Mangold, der das Lob in einen deutschen Paarreim-Dialog brachte. The fruit of Estienne’s admiration for the excellence of the artisans whose ‘genius’ secured for the Frankfurt Fair its international reputation, and especially for its ‘Academy-Fair of the Muses’, the Encomium was held up after the Franco-Prussian War as a banner for the lasting peace that would be brought about by world economic prosperity. Here it is presented in three new translations (French, German, English) and brought back to its first readers: the Frankfurt Council; a small group of poets close to Melissus and Posthius, united in their crusade against drunkenness; Rabelais’ first translator Johann Fischart; and the little-known author of a German verse adaptation of the Encomium, Marx Mangold.
19,82
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Anne-Hélène KLINGER-DOLLÉ
(ed.)
Le De sensu de Charles de Bovelles (1511)
Conception philosophique des sens et figuration de la pensée. Suivi du texte latin du De sensu, traduit et annoté
Travaux d'Humanisme et Renaissance
TABLE DES MATIÈRES REMERCIEMENTS AVERTISSEMENT INTRODUCTION Bovelles : un champ de recherches bien vivant... mais encore largement en friche La figure, la réflexion sur les sens et sur l’activité pédagogique comme pistes d’investigation d’une oeuvre multiforme L’homme et l’oeuvre ? Une famille noble de Picardie L’entrée dans le cercle fabriste Les premières oeuvres de Bovelles : des manuels fabristes ? 1511 : une année éditoriale exceptionnelle 1512-1515 : des publications régulières et fournies 1516-1520 : les raisons d’un silence éditorial complet Les années 1520-1530, une reprise des publications contrariée par la censure Les années 1540-1550 : des échos très fragmentaires de l’activité intellectuelle de Bovelles PREMIÈRE PARTIE BOVELLES ET LE CERCLE DE LEFÈVRE D’ETAPLES : LA VOCATION PÉDAGOGIQUE DES HUMANISTES PARISIENS CHAPITRE PREMIER : PORTRAITS DE LEFÈVRE, CLICHTOVE ET BOVELLES, TRIADE DE L’HUMANISME PARISIEN Disciple de Lefèvre d’Etaples, mathématicien Les fabristes, des philosophes appréciés pour leur élégance littéraire Excellence de Bovelles dans la contemplation et l’invention spéculative Le portrait d’un ascète socratique CHAPITRE II : AFFINITÉS INTELLECTUELLES ENTRE LEFVRE D’ETAPLES ET CHARLES DE BOVELLES Admiration de Lefèvre pour le jeune inventeur d’un « art des opposés » Une ferveur partagée pour les arts libéraux, propédeutique à la philosophie Maître et disciple, unis par une même passion « conteplative » CHAPITRE III : UNE CORRESPONDANCE AMICALE ET INTELLECTUELLE ENTRE CONDISCIPLES DU COLLÈGE DU CARDINAL LEMOINE Intérêts intellectuels et pédagogiques partagés par Josse Clichtove et Charles de Bovelles L’écriture épistolaire, preuve et nourriture principale de l’amitié entre fabristes L’amitié épistolaire et l’attrait des fabristes pour l’idéal contemplatif Bovelles épistolier : le désir d’une écriture instructive et féconde CHAPITRE IV : LA RÉPUTATION DE BOVELLES CHEZ SES CORRESPONDANTS DE L’HUMANISME PARISIEN ET EUROPÉEN Lettres échangées entre le cardinal Cisneros et Bovelles : désir de réforme et prophétisme Les frères de Ganay et Guillaume Budé, destinataires des spéculations de Bovelles sur la symbolique des nombres et la valeur de l’analogie CHAPITRE V : LES RAISONS ET L’AMPLEUR D’UNE « RUPTURE » AVEC LES FABRISTES : LA MARGINALISATION DE BOVELLES D’APRÈS SA CORRESPONDANCE MANUSCRITE Les accusations de Bovelles contre Lefèvre, dans quelques lettres manuscrites Une « rupture » véritable ? DEUXIÈME PARTIE UNE OEUVRE PÉDAGOGIQUE ? CHAPITRE VI : L’ORGANISATION DES ARTS LIBÉRAUX. DE NOUVEAUX FONDEMENTS POUR UN IDÉAL ANCIEN L’intérêt des fabristes pour la hiérarchisation des disciplines : l’Introductio de artium et scientiarum divisione de Josse Clichtove et le Libellus de constitutione et utilitate artium humanarum de Charles de Bovelles Similitudes entre le Libellus de Bovelles et le Didascalicon d’Hugues de Saint-Victor : l’ambition de fonder philosophiquement un programme pédagogique Des centres d’intérêts pédagogiques, mais une forme qui tient plus de l’oeuvre de pensée que du manuel universitaire CHAPITRE VII : LES OEUVRES PHILOSOPHIQUES MAJEURES DE BOVELLES (1511) A LA LUMIÈRE DE LA PÉDAGOGIE FABRISTE Des similitudes formelles évidentes Un savoir d’accès aisé : tables introductives des notions et frontispices Un recours simplifié – voire simplificateur – aux autorités La valorisation des « disciplines humaines », comme voie d’accès aux « connaissances supérieures » L’art des opposés : une méthode élaborée pour fonder la démarche « anagogique » des fabristes Théorie de l’Ars oppositorum et application souple de la méthode des opposés dans les autres traités de 1511 Une pensée par oppositions, par propositions et démonstrations L’unité du projet intellectuel et pédagogique dans la synthèse philosophique de 1511 : promouvoir l’activité intellectuelle de l’homme, accomplissement de la création CHAPITRE VIII : CONTINUITÉ DE L’INTÉRÊT DE BOVELLES POUR LA PÉDAGOGIE : UN DRUIDE PÉDAGOGUE DANS LE DIALOGUE DE ANIMÆ IMMORTALITATE Le choix du genre du dialogue : raisons circonstancielles, précédents philosophiques et exaltation de la prisca theologia gauloise Proximité avec les dialogues pédagogiques de Lefèvre d’Etaples Les qualités pédagogiques du De Animæ immortalitate : gaîté et exigence du jeu (ludus) Choix de la « raison » et recours aux autorités : la participation implicite de Bovelles au débat sur « l’endéléchie » et la valorisation de l’enthymème A l’exemple des Anciens, un usage transcendant des mathématiques Les figures, couronnement de la démonstration pédagogique Le De Animæ immortalitate, une mise en scène enjouée des ambitions intellectuelles de Bovelles, philosophe-pédagogue TROISIÈME PARTIE UNE PHILOSOPHIE DES MÉDIATIONS SENSIBLES CHAPITRE IX : LE DE SENSU, TRAITÉ FONDATEUR D’UNE OEUVRE ATTENTIVE AUX « MÉDIATIONS SENSIBLES » Le De intellectu et le De sensu : un diptyque inaugural De la connaissance de l’esprit humain dans le De intellectu et le De sensu à l’éthique du sage dans le De sapiente Pensée analogique et écriture admirative dans le De sensu CHAPITRE X : ANALYSE DU DE SENSU : DE LA RÉHABILITATION DES SENS A L’ÉLOGE DE LA PÉDAGOGIE Absence de plan linéaire mais cohérence d’un cheminement La sensibilité, medium (moyen intermédiaire) entre le macrocosme et le microcosme La sensibilité, au plus bas degré de la hiérarchie des puissances de l’âme, mais dotée de la fonction de « signe » Critères physiques, géométriques, métaphysiques et éthiques de la hiérarchisation des sens externes Les sens inférieurs et le phénomène du sommeil : la perfection de la sensibilité humaine dans ses fonctions communes avec la sensibilité animale Les sens supérieurs, ouïe et vue, en compétition Le coeur du De sensu : la pédagogie, finalité des sens Reprise de la généalogie mythique du savoir élaborée dans le Libellus sur les arts libéraux Schématisation de l’accomplissement de l’âme, par la parole et l’écriture Le maître et le disciple : un « couple d’opposés » au service de la perfection de l’homme Places relatives du savoir intellectuel et des intermédiaires sensibles dans la pédagogie Figures conclusives et valeur ambivalente du medium Bovelles « néo-platonicien » ? CHAPITRE XI : UN PROLONGEMENT DU DE SENSU : LE MYTHE DE L’INSPIRATION PHILOSOPHIQUE DANS LA CORRESPONDANCE MANUSCRITE DE BOVELLES (1526-1529) Philosophe-poète, souffrances physiques et excellence d’une vocation Le monde et Dieu pour seuls maîtres Ecrivains-philosophes inspirés contre théologiens de métier QUATRIÈME PARTIE LA FIGURATION : UNE PÉDAGOGIE ET UNE DÉMARCHE DE PENSÉE CHAPITRE XII : LES FIGURES CHEZ BOVELLES : UNE PRATIQUE TRADITIONNELLE AUX ENJEUX RENOUVELÉS CHAPITRE XIII : FORMES ET PERMANENCE DES REPRÉSENTATIONS FIGURÉES DANS L’OEUVRE DE BOVELLES Présence exceptionnellement abondante des figures dans les traités philosophiques de 1511 Permanence du recours aux représentations figurées dans l’oeuvre de Bovelles Les figures dans la correspondance imprimée de Bovelles :analogies et assurrections Les oeuvres des années 1520-1530 : des figures moins nombreuses Frontispices et figures conclusives : le rôle de la figure explicité dans les dialogues de 1551-1552 Finesse des figures des Geometries practiques CHAPITRE XIV : FONCTION PÉDAGOGIQUE DES REPRÉSENTATIONS FIGURÉES La figure, « médiation sensible » au même titre que l’écriture La figure, un medium de l’enseignement aussi fiable que l’écriture Ressources complémentaires du texte et de la figure La représentation géométrique de la pédagogie chez Bovelles, source d’inspiration pour l’Alector de Barthélemy Aneau La figure, soutien visuel de la mémoire Quelques indices d’une démarche « combinatoire » Les figures, source d’évidence intellectuelle, d’invention analogique et de plaisir : Bovelles et Geoffroy Tory CHAPITRE XV : LE DE SAPIENTE : FORCE SPÉCULATIVE ET BONHEUR LITTÉRAIRE D’UNE PENSÉE FIGURÉE La Sagesse au miroir : une ouverture monumentale Sagesse philosophique, Sagesse biblique et grâces humanistes Les vers du poète de Ferrare Ludovico Bigi Pittorio, au service d’une Sagesse savoureuse Le De sapiente et l’invention de figures symboliques La figure
Souvent mentionné dans les études sur la Renaissance, Charles de Bovelles a néanmoins fait l’objet de peu d’études fouillées. Le présent ouvrage propose une large investigation dans une œuvre qui court sur toute la première moitié du XVIe siècle. Le prisme choisi est celui de la conception des sens élaborée dans le De sensu, publié en 1511 chez le grand imprimeur parisien Henri Estienne, conjointement avec le De sapiente – ce Livre du sage qui a fait redécouvrir Bovelles depuis les travaux d’Ernst Cassirer. Le De sensu s’avère une porte d’entrée privilégiée : au fil de l’étude, de nombreux échos se font jour entre tel petit traité pédagogique du jeune maître ès arts parisien, tels dialogues enjoués de sa vieillesse, la correspondance imprimée et manuscrite et ce De sensu où sont réhabilitées toutes les réalités sensibles dans l’aide qu’elles procurent à la connaissance et à sa transmission : parole, écriture, figures. A la lumière du De sensu s’©claire en effet l’une des pratiques les plus continues de Charles de Bovelles : la présence, dans toute son œuvre, de gravures, diagrammes, schémas… Cette pensée, qui se soucie toujours des formes par lesquelles elle se donne à saisir, s’avre ainsi présenter maints points de rencontres avec des penseurs, poètes et pédagogues de l’humanisme italien et français, tels Geoffroy Tory ou Barthélemy Aneau. L’étude introduit à la lecture intégrale du texte latin du De sensu et de sa traduction annotée, qui donnent accès à une pièce importante, mais jusque-là peu abordable, d’une pensée de la Renaissance sur l’imagination et les cinq sens.
95,09
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Didier KAHN
(ed.),
Elsa KAMMERER
(ed.),
Anne-Hélène KLINGER-DOLLÉ
(ed.),
Marine MOLINS
(ed.),
Anne-Pascale POUEY-MOUNOU
(ed.)
Textes au corps
Promenades et musardises sur les terres de Marie Madeleine Fontaine
Travaux d'Humanisme et Renaissance
TABLE Préface CHAPITRE PREMIER Des parties du corps, des humeurs et des sens Richard Cooper « Ad formam nasi cognoscitur ad te levavi » (Gargantua, chap. XL). Rabelais à la Foire des Nez Elsa Kammerer Toute de miel. La Gargamelle de Johann Fischart (1575-1590) Danielle Jacquart Médecine ou/et alchimie : l’étrange régime d’Angelo de Aquila (1415) Max Engammare « Avoir les oreilles dressées à la Parole de Dieu ». L’ouïe chez Jean Calvin Anne-Hélène Klinger-Dollé Le corps du sage et la notion d’art (ars) dans la philosophie de Charles de Bovelles (1479-1567) Sylvie Deswarte-Rosa L’Adam mélancolique de Francisco de Holanda Anne-Pascale Pouey-Mounou Brocards, pastiches et mélanges : bas morceaux choisis des Epithetes de La Porte CHAPITRE II Des exercices physiques, de la guerre et des jeux Jean-Louis Fournel Le corps du soldat chez Machiavel François Cornilliat Le corps intermittent : Louis de La Trémoille entrevu par Jean Bouchet Guy Bonhomme La géométrie des chasses contre l’arithmétique des points dans le Trattato del giuoco della palla d’Antonio Scaino (1555) Ginette Vagenheim La représentation dissidente du corps à l’époque de la Contre-Réforme : un dessin inédit de saint Jérôme par Pirro Ligorio (1512-1583) CHAPITRE III Des promenades, voyages et terres pérégrines Jean Céard De Budé à Aneau : lectures de l’Utopie de Thomas More Nada Grujić A la recherche de l’Arcadie ragusaine Rosanna Gorris Camos « Je và et vien par volontaire fuite » : La Savoye en bleu, en vert, en noir Frank Lestringant Faut-il expier la Renaissance ? L’ouverture anthropologique du XVIe siècle Hope Glidden La Renaissance de Gustave Flaubert CHAPITRE IV Des bêtes volatiles, marines et fabuleuses Michel Jourde Alectryomancie dans la basse-cour : une page du Discours oeconomique de Prudent Le Choyselat (1569) Stephen Bamforth Monstre, mer et merveille à la Renaissance Didier Kahn Les lectures alchimiques du roman de Perceforest et de la « beste glatissante» CHAPITRE V De la redécouverte des livres Catherine Magnien-Simonin Le dernier voyage de Jeanne d’Albret en 1572 (Jean de La Gessée, Recueil des Letres missives, Discours et Harangues familiaires, Paris, Jean de Lastre, 1579) Jean Balsamo Le frontispice des Essais (1588) : Montaigne et ses décors CHAPITRE VI Chansons et facéties Henri Vanhulst Comment, d’après une chanson anonyme de 1529, confondre une femme adultère Marie-Alexis Colin Ung hu, deux hu, troix hurons de villaige : jeux de corps, jeux de mots et jeux musicaux dans une chanson de Benedictus Appenzeller (1544) Annie Coeurdevey Janequin vs Fresneau : double attribution, double version du « joly jeu » Frank Dobbins † Notes sur Rémy Belleau et ses musiciens CHAPITRE VII Poètes et poésies François Rigolot Nomen, numen : jeux d’enfants dans quelques épitaphes joyeuses de Marot Marine Molins La traduction à bras-le-corps : fragments de l’Enéide par Du Bellay Sylvie Thorel Baudelaire « chétif » Bibliographie des travaux de Marie Madeleine Fontaine Index
Le volume Textes au corps se veut entièrement tourné vers une littérature aimée avant tout pour elle-même, dans sa densité vivante, et vers l’empoignade qui en résulte avec les mots, les lieux, les hommes de la Renaissance et leur existence concrète. Composé à l'initiative d'élèves, d'amis et d'admirateurs de Marie Madeleine Fontaine, il vise à illustrer, souligner et célébrer une recherche et un enseignement qui se sont très tôt attachés aux traces les plus humaines et contingentes des enthousiasmes et des embarras de nos auteurs, à travers le parti-pris omniprésent du plaisir, du corps, des sens, et donc aussi de la gaieté, du rire. Le fait d'envisager sans solution de continuité l’art de rimer et composer et l’art du saut, de la voltige ou de la chasse, par exemple, a permis de repousser les bornes de la littérature, érigeant celle-ci en art total, et la circulation des savoirs en une réalité harmonieuse et vivante que ce volume reflète, tant dans ses jeux de miroirs que dans ses lignes de fuite.
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