Olivier MILLET
-
Irena BACKUS,
E.M. BRAEKMAN,
Christoph BURGER,
O. CARPI-MAILLY,
Max ENGAMMARE,
Marie-Madeleine FRAGONARD,
Jean-François GILMONT,
Francis HIGMAN,
Frank LESTRINGANT,
P. LIENHARDT,
Viviane MELLINGHOFF-BOURGERIE,
Daniel MÉNAGER,
J.E. OLSON,
A. PETTEGREE,
Michel REULOS,
Bernard ROUSSEL,
Y. TATARENKO,
Mario TURCHETTI,
Frans Pieter VAN STAM
Ce volume présente une grande diversité d'approches sur la personne et l'œuvre du réformateur français. L'histoire religieuse occupe évidemment la première place, mais elle s'enrichit de la philologie, de l'histoire du livre et du droit, ou des rapports de spécialistes plus spécifiquement littéraires. On a voulu que l'attention prêtée à l'homme et à son œuvre, à la genèse et au développement de celle-ci, s'appuie sur l'étude des rencontres biographiques et intellectuelles, des discussions, des collaborations, des influences et des ruptures qui rapprochent, distinguent le réformateur de ses contemporains, ou l'opposent à eux. L'élargissement du cadre historiographique, si sensible dans les études calviniennes de ces dernières décennies, en direction des réseaux sociaux et institutionnels, ou des questions liées aux moyens et aux supports de la communication (écriture, prédication, livre imprimé) va ainsi de pair avec la mise en relief du rôle et de la physionomie individuelle du réformateur. Il en ressort l'image d'un réformateur, certes exclusiviste dans certains de ses choix, mais dont la pensée manifeste aussi une capacité d'adaptation polymorphe.
Avant-propos de Olivier Millet. Articles de O. Carpi-Mailly, F.P. van Stam, M. Turchetti, F. Higman, M. Engammare, E.M. Braekman, J.E. Olson, D. Ménager, J.-F. Gilmont, Y. Tatarenko, Ch. Burger, I. Backus, M.-M. Fragonard, B. Roussel, M. Reulos, P. Lienhardt, V. Mellinghoff-Bourgerie, F. Lestringant et A. Pettegree.
-
François BERRIOT,
Bernard COTTRET,
Philippe DESAN,
Antoine DUFOUR,
K.F. FALTENBACHER,
Marie-Madeleine FRAGONARD,
Hans R. GUGGISBERG,
Ph. LAJARTE,
Marie-Dominique LEGRAND,
Marc LIENHARD,
Jean-Claude MARGOLIN,
Jean-Pierre MASSAUT,
H. MÉCHOULAN,
Olivier MILLET,
G. ROELLENBLECK,
Gilbert SCHRENCK,
E. TROCMÉ,
Mario TURCHETTI,
T. WYRWA
Au temps de la Réforme (A. Dufour, O. Millet, M. Lienhard, Ph. de Lajarte, H.R. Guggisberg). A l'épreuve des Guerres de religion (M.-D. Legrand, G. Roellenbleck, K.F. Faltenbacher, Ph. Desan, M.-M. Fragonard, G. Schrenck). Les limites de la L. de c., judaïsme, Islam (F. Berriot, J.-C. Margolin, H. Méchoulan). En devenir (J.-P. Massaut, T. Wyrwa, B. Cottret, M. Turchetti). Conclusion par E. Trocmé.
-
Sujet très controversé à la Renaissance, que celui de l'astrologie dite judiciaire, c'est-à-dire celle qui prédisait le destin des individus d'après la disposition des astres au moment de leur naissance. Plusieurs humanistes, parmi lesquels Mélanchton, avaient pris sa défense, d'autres l'avaient critiquée, notamment Savoranole. Calvin reprend l'argumentation de Savoranole, contredit Mélanchton sans le nommer, mais son traité de 1549 réfute surtout celui de Mellin de Saint-Gelais (1549). Sans nier aux astres toute influence - ils peuvent par exemple déterminer le meilleur moment de prendre médecine, car les choses physiques influent sur les corps qui sont du domaine matériel - le réformateur nie qu'ils puissent déterminer les destins individuels ou collectifs, qui dépendent de la seule volonté de Dieu.