Olivier MILLET
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À la Renaissance, s’impose progressivement, en Italie d’abord puis en France, une manière nouvelle de concevoir les rapports du présent au passé, en inventant un moyen âge intermédiaire entre une Antiquité idéalisée et les temps présents. Soucieux de capter la bienveillance des élites lettrées, politiques et religieuses, les humanistes développent un discours remarquablement stable et partagé, qui articule mythes (l’âge d’or, la lumière victorieuse des ténèbres, le retour aux sources…), concepts (translatio, renovatio, restitutio, reformatio…) et topiques (le renouveau de l’éducation, la dignitas homini, la dénonciation des envieux hostiles à la diffusion des valeurs humanistes…). Tout un « outillage » (L. Febvre) ou « bricolage » (Cl. Lévi-Strauss) par lequel Érasme, Rabelais, Servet, ou Calvin cherchaient, en un temps où l’idéologie moderne du progrès n’était pas disponible, à caractériser leur époque, et que Montaigne allait déconstruire.
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SOMMAIRE – Articles – Mémoires de la Saint-Barthélemy, Éditorial, S. HELLIN, « Maurevert : étude de l’activité d’un tueur et de son entourage à partir des actes notariés » ; P. ROBERTS, « "Moi estant dedans Troyes". Un témoignage manuscrit du massacre de la Saint-Barthélemy » ; N. SOULAM, « Histoire, mémoire et postérité : La Popelinière et l’écriture de la Saint-Barthélemy » ; M. CARBONNIER-BURKARD, « La "Saint-Barthélemy" dans le calendrier des huguenots, du XVIe au XVIIIe siècle » ; O. MILLET, « Commémorer la Saint-Barthélemy ? Le monument à Coligny de l’Oratoire du Louvre » ; L. ROPP, « Les protestants français et la Saint-Barthélemy (1972-2022). Mémoires contemporaines d’un massacre du XVIe siècle » – Assemblée du Musée du Désert, 4 Septembre 2022 – O. MILLET, « La mémoire protestante de la Saint-Barthélemy en France : du témoignage à l’histoire nationale » ; O. ABEL, « La Saint-Barthélemy : de l’abus de commémoration à la mémoire comme vigie. Une réflexion philosophique sur l’état de notre société » – Comptes rendus.
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TABLE DES MATIÈRES
Avant-propos
Michel Jeanneret : Pilote hauturier
Frank Lestringant : une vie, une œuvre
VOYAGES
Jean-Claude Laborie : Le Brésil de Frank Lestringant
Andrea Daher : L’invention capucine du sauvage
Vincent Masse : Détournement joyeux de l’Indonésie portugaise et des Antilles espagnoles : "les Letres des ysles & terres nouvellement trouvées" (c. 1536)
Myriam Marrache-Gouraud : Le meuble doré de la cosmographie ou comment Thevet sauva ses curiosités
Phillip John Usher : L’intertexte virgilien dans les "Singularités de la France Antarctique"
(1557) d’André Thevet
Nicolas Fornerod : Lisières d’un nouveau monde : l’inscription du littoral américain dans les récits de Colomb et Vespucci ou le choix des échelles
Frédéric Tinguely : Mytho-logiques. Parler des Sept Cités en Nouvelle-Espagne
Jean-Claude Arnould : La rébellion du cacique Enriquillo et sa réinvention par François de Belleforest
Alexandre Tarrête : D’un souvenir à l’autre. Le parcours du chapitre « Des Cannibales »
Réal Ouellet : Le plaisir du voyage. En Nouvelle-France et aux Antilles (XVIIe- XVIIIe siècles)
Marie-Christine Pioffet : Duels de plume et rivalités de pouvoir en Nouvelle-France. Autour des premiers missionnaires récollets et jésuites (1625-1637)
Andreas Motsch : Les images d’Amérindiens dans les Historiæ Canadensis de François Du Creux
André Zysberg : Le corsaire et l’astronome
Marie-Christine Gomez-Géraud : En passant par l’Italie. Reliques, ruines et vides sur la route du Grand voyage Olivier Millet
Poétique et politique d’une étape de voyage : le sonnet 133 sur Venise dans Les Regrets de Joachim Du Bellay
Philippe Desan : Le Journal du voyage de Montaigne est-il un journal de voyage ?
ESPACES
Grégoire Holtz : « Cosmopolite » ? La redécouverte d’un concept antique dans la France du XVIe siècle
Jörg Dünne : La ligne et le corps. Passages de l’équateur de Jean de Léry à Miguel de Cervantès
Isabelle Pantin : Une maladie nouvelle au miroir d’un nouveau monde : l’unité du genre humain selon la "Syphilis" de Fracastor
Jean Céard : Les lieux du diable
Thibaut Maus de Rolley : La cosmographie du diable : démonologie et géographie à la Renaissance
Adeline Lionetto : Représenter « l’eau informe et multiforme ». La mer et ses créatures dans quelques fêtes de cour françaises de la seconde moitié du XVIe siècle
Georges Tolias : Seuils de l’espace – seuils de pouvoir : les détroits dans la pensée cosmographique
Richard Cooper : Anton Francesco Doni et Gabriel Chappuys, cosmographes des Enfers, entre Venise et Lyon. "I Mondi"
Bernd Renner : Cartographie satirique : la rhétorique de l’espace dans la guerre picro- choline (Gargantua, chap. 33)
Anne-Pascale Pouey-Mounou : Un insulaire systématique ? Singularités lexicales de l’Île Sonnante
Brenton Hobart : La peste terrestre anthropomorphe à la Renaissance : l’exemple du "Pantagruel" de Rabelais
Loris Petris : Géographie, politique et religion aux portes de Rome : Jean Du Bellay et les Marais pontins (1548-1560)
Marie-Claire Thomine : Du jardin d’Eutrapel au jardin d’Olivier de Serres
Nicolas Kiès : Espace et sociabilité du voisinage chez quelques conteurs français du XVIe siècle
Tom Conley : Banderoles fluviales : « Les Fers » (1615) en vue du "Théâtre François" (1594)
RELIGIONS
Denis Crouzet : Aux premiers temps de la guerre de Smalkalde, une affaire de poison ou les débuts de la fin de Babylone
Guy Demerson : Allégorie satirique et allégorie heuristique. Rabelais et les combats religieux de son temps
Jean-Claude Ternaux : Le jeu des allégories dans L’homme justifié par Foy
Max Engammare : Du Livre des martyrs de Crespin (1554) aux Poemata de Bèze (1597), l’étonnant destin d’une silve de Jean Tagaut
Alessandra Preda : Autour du purgatoire. L’écroulement de la forteresse de Bernardino Ochino à Jean-Baptiste Trento
Marie Madeleine Fontaine : Guerres civiles avec spectateur. Le Printemps d’Yver entre Ronsard et Montaigne
Bruna Conconi : Sancerre en Europe : les traductions de l’Histoire memorable de Jean de Léry
Michele Mastroianni : La tragédie « Valois » entre France et Angleterre. La mise en scène de l’assassinat politique
Wes Williams : « Monstres veuz de nostre temps » : rendre témoignage en situation de guerre (Ronsard, Thevet, Montaigne)
Christophe Bourgeois : L’échafaud de l’Histoire : Les Tragiques d’Agrippa d’Aubigné et le
Théâtre de l’Antéchrist de Nicolas Vignier
Daniel Ménager : Le rire et le tragique dans Les Aventures du baron de Faeneste d’Agrippa d’Aubigné
Amy C. Graves-Monroe : Mort à crédit : être au cachot dans le martyrologe huguenot
Véronique Ferrer : Penser le martyre sous le régime de l’Édit de Nantes. L’exemple du Triomphe de l’Église sous la croix ou la gloire des Martyrs de Charles Drelincourt
Sylvain Ledda : Charles IX, de Chénier à Chéreau : l’homme blessé du romantisme
ÉCRITURES
Michel Jeanneret : Vanitas. Voyages de Folengo et Montaigne vers le vide
Jean-Charles Monferran : « Deuil ou plaisir ». Sur le troisième chapitre de Pantagruel (1532)
George Hugo Tucker : Espaces de l’exil, espace de l’écriture : amour, amitié et desiderium chez Muret expatrié
Mireille Huchon : Images captieuses de l’Hercule Gaulois
Julien Gœury : L’atlas anatomique d’Eustorg de Beaulieu
Rosanna Gorris Camos : « Une Muse perfette » : Jacques Grévin entre poésie, science et religion
Cornelia Klettke : La table ronde des parents spirituels. Au sujet de la Conversation de Lucien, Érasme et Rabelais dans les Champs-Élysées de Voltaire
André Guyaux : Octave de Musset, ou la vengeance en travesti
Antoine Compagnon : D’une plume de fer
Thomas Hunkeler : Lointains échos d’un « barde priapique ». Samuel Beckett se souvient de Ronsard
Ann Blair : Les locutions latines dans Astérix
INDEX NOMINUM
INDEX LOCORUM
TABULA GRATULATORIA
Explorateur curieux et audacieux, Frank Lestringant n’a cessé, dans son œuvre au long cours et à large envergure, d’ouvrir des horizons nouveaux sur la littérature de la Renaissance, quitte à bousculer une critique parfois sédentaire, voire frileuse dans ses sujets et ses méthodes. Affectionnant les espaces de plein vent, où l’Europe du XVIe siècle cherche à étendre sa puissance par-delà les mers, fasciné par les scènes sanglantes de l’histoire, celle qui se joue dans les feux et les fers d’une France déchirée, il nous mène d’île en île, d’un texte à l’autre, sur les traces de ses auteurs de prédilection.
Le volume que lui offrent ses collègues, ses élèves et ses amis, spécialistes de littérature française ou comparée, d’histoire ou de géographie, entend rendre hommage à la richesse et à la diversité de son œuvre critique, ainsi qu’à son énergie sans pareille au service des études seiziémistes. Rassemblés autour des quatre centres d’intérêt majeurs de la recherche de Frank Lestringant – les récits de voyage, la cosmographie, la littérature des religions, les pratiques d’écriture –, ces mélanges sont autant de témoignages d’amitié, d’admiration et de reconnaissance.
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La traduction française, donnée par l’auteur en 1541, de son Institution de la religion chrétienne est un événement majeur pour l’histoire religieuse de l’Occident moderne et de la prose d'idées française. Pour la première fois, les matières de la philosophie, de la théologie, de l’exégèse et de la morale étaient traitées en français systématiquement et au plus haut niveau. L’édition, établie par Olivier Millet, corrige le texte de 1541 là où il est fautif ou problématique la lumière des versions françaises suivantes et surtout de la source latine de 1539. L’annotation fournit des explications de nature philologique, historique, théologique, philosophique et rhétorico-littéraire, sans s’enfermer dans un seul regstre. Elle signale des sources humanistes négligées jusque-là, notamment Erasme et Melanchthon, et elle suggère la diversité des approches critiques que peut susciter l’œuvre de Jean Calvin. Elle met en valeur la composition de l’ensemble, ainsi que la manière dont l’auteur utilise ses sources, et elle fait ressortir la dimension littéraire du chef-d’œuvre du réformateur.
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Du Moyen Âge à nos jours, la notion de spiritualité se transforme, et ajoute à ses significations objectives traditionnelles, en philosophie ou en religion, l’idée des principes profonds ou authentiques qui inspirent une vie ou une entreprise. La littérature illustre ce changement de paradigme, auquel elle contribue elle-même de manière éminente, notamment quand elle devient, au tournant du XVIIIe et du XIXe siècle, représentation ou expression de la subjectivité. Etudier la spiritualité des écrivains, c’est donc dégager, dans des productions littéraires chaque fois singulières, ces principes. Ils peuvent concorder avec des doctrines ou des traditions, mais aussi les contester (y compris dans des spiritualités de l’incroyance), ou encore les combiner de manière inattendue.
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Irena BACKUS,
Matteo CAMPAGNOLO,
Emidio CAMPI,
Marianne CARBONNIER-BURKARD,
Charles-Antoine CHAMAY,
Christophe CHAZALON,
Alain DUFOUR,
DUNCUMB,
Max ENGAMMARE,
Olivier FATIO,
Véronique FERRER,
Hervé GENTON,
Jean-François GILMONT,
Marie-Christine GOMEZ-GÉRAUD,
Christian GROSSE,
Luka ILIC,
Robert M. KINGDON,
Karin MAAG,
Scott MANETSCH,
Tadataka MARUYAMA,
Paul-Alexis MELLET,
Daniel MÉNAGER,
Olivier MILLET,
Béatrice NICOLLIER-DE WECK,
Béatrice NICOLLIER-DE WECK,
Peter OPITZ,
Béatrice PERIGOT,
Pierre PETITMANGIN,
Olivier POT,
Jill RAITT,
Bernard ROUSSEL,
Catherine SANTSCHI,
Don SINNEMA,
Daniela SOLFAROLI CAMILLOCCI,
Ruth STAWARZ-LUGINBÜHL,
Christoph STROHM,
Kirk M. SUMMERS
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Les trois libelles rassemblés ici - le troisième, Response à un plaidoyer, était resté inconnu jusqu'à présent - doivent être attribués à Calvin. Ils manifestent son grand talent littéraire et sa maîtrise de la langue française. Journaliste pamphlétaire, réactif aux événements du moment, autant que théologien réformateur, Jean Calvin y déploie une verve improvisée, directement liée à l'actualité, mais qu'il marque des constantes de son style, immédiatement identifiable. Francis Higman et Olivier Millet, parmi les meilleurs spécialistes actuels de Calvin, ont établi de manière définitive la paternité du Réformateur sur ces textes. Ils en donnent une édition critique en tout point exemplaire.
Francis Higman est l'ancien directeur de l'Institut d'Histoire de la Réformation de Genève. Olivier Millet est professeur de littérature française de la Renaissance (Paris 12).
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Laurent AVEZOU,
Jean BALSAMO,
Claire BOMPAIRE-EVESQUE,
Dominique BOUTET,
Catherine DOUVIER,
Béatrice GUION,
Edouard GUITTON,
Jean-Marc HOVASSE,
Volker KAPP,
Edith KARAGIANNIS-MAZEAUD,
Robert KOPP,
Alain LARCAN,
Jean-Claude LARRAT,
Marie-Josette LE HAN,
Sylvain MENANT,
Patricia MICHON,
Olivier MILLET,
Loris PETRIS,
Laurence RICHER,
François ROUGET,
Lise SABOURIN,
Pierre SERVET,
Raymond TROUSSON,
Jean TULARD,
Laurent VERSINI
Sommaire / Table od Contents: Pierre-Jean DUFIEF : Introduction; Dominique BOUTET, «Charlemagne dans la littérature des XIIe et XIIIe siècles»; Patricia MICHON, «La vision du roi idéal : les « fictions de l'Aigle et du Lyon » d'Eustache Deschamps»; Loris PETRIS, «Le piédestal et la fange : la construction du « grand homme » Michel de L'Hospital»; Edith KARAGIANNIS-MAZEAUD, « Images d'un homme illustre : Charles de Guise, cardinal de Lorraine (1524-1574)»; François ROUGET, «Ronsard, l'érivain et le grand homme»; Olivier MILLET, «Exposition au malheur et politique-spectacle : les "grands hommes" dans la tragédie de la Renaissance»; Pierre SERVET, «"Ésope, ce grand homme… ". Rénovation et subversion de la notion de grand homme chez Montaigne»; Jean BALSAMO, «"Ma fortune ne m'en a fait voir nul" : Montaigne et les grands hommes de son temps»;
Catherine DOUVIER, «Henri IV vu par Bassompierre, note»; Laurent AVEZOU, «Richelieu vu par Mathieu de Morgues et Paul Hay du Chastelet. Le double miroir de Janus»; Volker KAPP, «Un jésuite à la recherche du « grand homme » : La Cour sainte de Nicolas Caussin»; Béatrice GUION , «L'aigle de Meaux, le cygne de Cambrai et Louis le Grand : Louis XIV devant Bossuet et Fénelon»; Edouard GUITTON, «Grand Dieu, grand roi, grand homme»; Sylvain MENANT, «"Ce lot de la nature" (Voltaire)»; Raymond TROUSSON, «Le Panthéon de Jean-Jacques»; Laurent VERSINI, «Montesquieu et le grand homme»; Robert KOPP, «" Vivant il a manqué le monde, mort il le possède" : Chateaubriand face à Napoléon»; Jean TULARD, « Le mythe de Napoléon»; Marie-Josette LE HAN, «Léon Bloy et l'âme de Napoléon»; Lise SABOURIN, «Le grand homme selon Alfred de Vigny : de la célébrité au rayonnement de la pensée»; Jean-Marc HOVASSE, «La Couronne poétique de Victor Hugo»; Laurence RICHER, «Jeanne d'Arc, un « grand homme » du XIXe siècle»; Claire BOMPAIRE-EVESQUE, «Barrès à la recherche du grand homme»; Jean-Claude LARRAT, «Malraux : le grand homme en question»; Alain LARCAN, «L'écrivain Charles de Gaulle et ses grands hommes». Index des noms de héros et grands hommes (personnages historiques), Index des noms d'auteurs.
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Stephen Professeur BAMFORTH,
Guy BEDOUELLE,
C. BOLOGNA,
J.-Cl. CARRON,
Jean CÉARD,
M. CLÉMENT,
Bruna CONCONI,
Richard COOPER,
Philippe DESAN,
Franco GIACONE,
Yves F-A. GIRAUD,
F. M. HIGMAN,
Mireille HUCHON,
Eva KUSHNER,
Claude LA CHARITÉ,
Christiane LAUVERGNAT-GAGNIÈRE,
Frank LESTRINGANT,
Daniel MÉNAGER,
Olivier MILLET,
G. PATRIZI,
Trevor PEACH,
Bruno PETEY-GIRARD,
Bruno PINCHARD,
Gaspare POLIZZI,
Olivier POT,
Roy ROSENSTEIN,
J. ROUDAUT,
Michel SIMONIN,
Paul J. SMITH,
P. TORDJMAN,
A. TOURNON,
Ruxandra I. VULCAN,
Véronique ZAERCHER
Sommaire: Avant-propos de F. Giacone; J. Céard, «Hommage à Michel Simonin». Ouverture: R. Cooper, «Cymbalum Mundi: état de la question»; Y. Giraud, «La lettre et l’esprit. Problèmes textuels et éditoriaux autour du Cymbalum Mundi». Histoire de Livres: M. Simonin, «Vol au dessus d’un nid de corbeaux: le prince, les lettres et le Cymbalum Mundi»; Ph. Desan, «La reliure du livre de Jupiter: lecture bibliologique du Cymbalum Mundi»; R. I. Vulcan, «Une cymbale du Cymbalum Mundi, le colportage»; F. M. Higman, «Le Cymbalum Mundi et la censure»; J. Roudaut, «La réception du Cymbalum Mundi: 1538-1824»; F. Giacone, «Une réception du Cymbalum Mundi en Allemagne au XVIIe siècle»; P. J. Smith, «Prosper Marchand et sa “Lettre critique sur le livre intitulé Cymbalum Mundi”»; G. Bedouelle, «Le Cymbalum Mundi au XIXe siècle»; F. Giacone, «D’un livre à l’autre: échos bibliques et théologiques dans le Cymbalum Mundi». Fables, mythes et symboles: J. Céard, «“Dialogues poétiques” ou la mythologie dans le Cymbalum Mundi»; R. Gorris-Camos, «Le bain de Diane: mythe et transmutation dans le Cymbalum Mundi»; M. Huchon, «Dialogue poétique et littérature mercurienne»; C. Bologna, «Lo spirito del Cymbalum Mundi»; F. Lestringant, «L’espace du Cymbalum Mundi»; B. Pinchard, «Un Pantagruélisme des Antipodes? Lecture comparée du Cymbalum Mundi et des mythologies Pantagruelicques»; B. Conconi, «Lettura di due leggende incrociate: Pietro Aretino e l’autore del Cymbalum Mundi»; J.-Cl. Carron, «L’énigme du Cymbalum Mundi: de l’allégorisation subversive au dialogue comique». Dialogue et théâtralité: O. Millet, «Le Cymbalum Mundi et la tradition lucianique»; Ch. Lauvergnat-Gagnière, «Le déguisement dans le Cymbalum Mundi»; B. Petey-Girard, «De l’usage du dialogue dans le Cymbalum Mundi: théâtralité, enseignement, réflexion»; D. Ménager, «L’ironie et l’humour dans le dialogue des chiens (Cymbalum Mundi IV)»; S. Bamforth, «Aspects théâtraux du Cymbalum Mundi»; E. Kushner, «L’inscription du second dialogue dans l’histoire du dialogue à la Renaissance»; V. Zaercher, «Voix et énonciation dans le Cymbalum Mundi»; Sens et non-sens: la parole en question: A. Tournon, «Exégèse par énigmes: l’épître liminaire du Cymbalum Mundi»; G. Patrizi, «I temi “italiani” del Cymbalum Mundi»; T. Peach, «Curiosité et conquête du vide dans le Cymbalum Mundi»; P. Tordjman, «Pour qui sonne la Cymbale? Quelques problèmes concernant le thème de l’efficacité symbolique dans le Cymbalum Mundi attribué à Des Périers»; O. Pot, «Le livre et la parole dans le Cymbalum Mundi: entre hommes et bêtes»; G. Polizzi, «Parole “vide” et parole ‘pleine’: l’«inquiétante étrangeté» du Cymbalum Mundi»; C. La Charité, «Inter pastorem et impostorem: l’augustinisme rhétorique et le Cymbalum Mundi (1537)»; M. Clément, «Le Cymbalum Mundi, un texte cynique?»; R. Rosenstein, «Cervantès et le Cymbalum Mundi: du loquax canum agmen à la rhétorique du silence»; R. Cooper, Conclusions. Appendices: A.W. Caswell, «Le paradoxe contre les lettres est-il un autre pamphlet de Thomas?»; G. Guilleminot, «Le dernier possesseur du Cymbalum Mundi de 1537»; Ch. Clavel et T. Tran Quoc , «Euge Sophos: synthèse de la devise et de l’image».
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Yvonne BELLENGER,
Michel BIDEAUX,
Raymond BOUDON,
Nicole CAZAURAN,
Hélène CAZES,
Jean CÉARD,
F. CHARPENTIER,
Pascale CHIRON,
François CORNILLIAT,
P. DEBAILLY,
Gérard DEFAUX,
Guy DEMERSON,
F. DOBBY-POIRSON,
Claude-Gilbert DUBOIS,
Alain DUFOUR,
Jean DUPÈBE,
Max ENGAMMARE,
Philip FORD,
Marie-Madeleine FRAGONARD,
André GENDRE,
Franco GIACONE,
André GODIN,
Marie-Christine GOMEZ-GÉRAUD,
F. GREINER,
Mireille HUCHON,
Edith KARAGIANNIS-MAZEAUD,
Nadine KUPERTY-TSUR,
Paul LARIVAILLE,
François LECERCLE,
Marie-Dominique LEGRAND,
Frank LESTRINGANT,
P. LOJKINE,
Catherine MAGNIEN-SIMONIN,
Michel MAGNIEN,
Jean-Claude MARGOLIN,
Arielle MEYER,
Jan MIERNOWSKI,
Gérard MILHE-POUTINGON,
Olivier MILLET,
Nuccio ORDINE,
Isabelle PANTIN,
Anne-Pascale POUEY-MOUNOU,
François RIGOLOT,
François ROUGET,
Gilbert SCHRENCK,
A. TOURNON,
Marc VENARD,
Jean VIGNES,
M. YARDENI
Table of Content : Bibliographie des travaux de Daniel Ménager. A. Meyer, «Daniel Ménager à Nanterre»
I - La pensée politique et ses représentations à la Renaissance: P. Larivaille, «Le dernier pari de Machiavel»; M Bideaux, «Sur la trahison: le connétable de Bourbon entre Judas et les renégats objectifs»; M.-D. Legrand, «La figure du roi dans le Traité de la reformation de la justice attribué à M. de L’Hospital»; C. Magnien, «Au service du roi: Jacques Faye d’Espeisses (1544-1590), l’homme qui ne voulait pas écrire»; N. Kuperty-Tsur, «La notion de serviteur de l’Etat entre éthos et pratique à la fin du XVIe siècle en France»; P. Lojkine, «Meurtre à Jérusalem. Boissard et la question du régicide»; A. Dufour, «Bèze historien»; M. Yardeni, «La pensée politique de la première historiographie huguenote: Pierre de La Place et Louis Régnier de La Planche»; A. Tournon, «“Singuliers en leurs fantasies”»; M. Magnien, « Pour une attribution définitive du Memoire à La Boétie»; François Rigolot, «Dialogue et pensée politique à la Renaissance: Bruni, Erasme, Montaigne»; F. Charpentier, «Tragédie et monarchie»; C.-G. Dubois, «David, poète et prince. Sa représentation dans la dramaturgie française de la seconde moitié du XVIe s.»; François Lecercle, «Ne’er seen but wonder’d at. La mise en scène politique dans Henry IV de Shakespeare»
II - Poésie et politique à la Renaissance
N. Dauvois, «Morale, politique et eschatologie dans Les Regnars traversans les perilleuses voyes des folles fiances du monde de Jean Bouchet. Limites et modalités du discours critique»; J. Dupèbe, « Un ami de Clément Marot, le médecin Michel Amy»; G. Defaux, «“Moy ton Poëte, ayant premier osé…”: Du Bellay, Ronsard et l’Envie»; J. Vignes, « Le Poète et la guerre (autour de la prise de Calais, 1558)»; E. Karagiannis, «Images d’Achille dans la poésie de la Pléiade»; A.-P. Pouey-Mounou, «Ronsard et le roi de gloire»; Ph. Ford, «Hercule et le thème solaire à Fontainebleau: la Porte dorée et Le Satyre de Ronsard»; F. Cornilliat, «“Je suis Ronsard…”: paradoxes de l’inconstance dans le Recueil
des nouvelles poésies»; F. Rouget, «Sur des vers retrouvés de Ronsard: J. D. Cécier, dit Colony, et les Preceptes de P. de Ronsard à un Prince»
F. Dobby-Poirson, «Autour des Hymnes: la postérité de Ronsard dans l’Hymne de la monarchie de Robert Garnier»; Y. Bellenger, « Les sonnets satiriques de J. Grevin»; F. Lestringant, «Une Satyre Ménippée au service de la Contre-Réforme: La Cabale
des Reformez attribuée à Guillaume Reboul»; P. Debailly, «Satire et peur du féminin».
III - Poésie et théologie à la Renaissance
J.-C. Margolin, «Victoire chrétienne sur la mort. A propos d’un poème de Ch. de Bovelles (De immortalitate animae, Paris, 1550; N. Cazauran, «Marguerite de Navarre: le deuil en dialogues»; M. Huchon, «François Ier en enfer»; O. Millet, «Poésie et musique: l’œuvre de Louis Des Masures et ses “cantiques”»; J. Céard, «Christianisme et paganisme: les Hymnes ecclesiastiques de Guy Le Fevre de La Boderie»; F. Giacone, «Bible et esthétique: les Hymnes ecclesiastiques de Guy Le Fevre de La Boderie»; G. Schrenck, «“La voici l’heureuse journée”: variation sur le Ps. CXVIII dans l’œuvre d’A. d’Aubigné»; A. Gendre, «Quête de Dieu et séduction du monde dans les Sonnets spirituels de Gabrielle de Coignard»; H. Cazes, «Des voyages à cheval et de l’immortalité: le testament français d’Henri Estienne, 1594»; N. Ordine, «I Furori di Giordano Bruno».
IV - Spiritualité et théologie à la Renaissance
M. Venard, «Réciter sa patenostre ou comment traduire en français l’Oraison dominicale»; A. Godin, «L’Exomologesis d’Erasme, exercice d’humanisme pastoral»; M.-Ch. Gomez-Géraud, «Sur un souvenir de l’Ecclésiaste: un visage de Thomas More en ses derniers écrits»; G. Demerson, «Apollonios de Tyane chez Rabelais: Christ dans un miroir déformant?»; Gérard Milhe-Poutingon, «La décontextualisation: un stylème rabelaisien pour “emplir l’ame de toute verité”»; B. Boudou , «Henri Estienne et la traduction par S. Castellion de la Bible en français»; M. Engammare , «David côté jardin. Bethsabée modèle et anti-modèle littéraire à la Renaissance»; M.-M. Fragonard, « La prédication, le théâtre, Hérode et la folie du monde»; F. Greiner, «Martyrs d’amour du roman baroque: images et enjeux»; I. Pantin, «Fidelissima immortalis Dei nuncia: astronomie et théologie de Regiomontanus à Tycho Brahe»; J. Miernowski, «Le mouvement virtuel des anges»; P. Chiron, «Mouvement et repos dans la cité de Dieu»