OpenDroz
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Introduction
Célébration et prescription
Le Discours du sacre
Le serviteur, le sage et le poète : L'Hospital en quête d'un èthos
Entre réalisme et allégorie
Essence poétique de la pensée de L'Hospital
Carmina, lib. V
V, 1 Sur les noces du très illustre François, Dauphin de France, et de
la sérénissime Marie, reine des Écossais, poème d'un personnage
de très haut rang
V, 2 Au cardinal Charles de Lorraine
V, 3 À Marguerite, soeur du roi
V, 4 Au cardinal Charles de Lorraine, poème sur la paix de Michel de
L'Hospital
V, 5 À Jean de Morvillier
V, 6 À François Olivier, chancelier de France
V, 7 Au très puissant et très illustre Prince Charles, cardinal de
Lorraine, épigramme de Michel de L'Hospital
V, 8 Discours sur le sacre de François II, roi des Gaules, et sur sa
prévoyance dans l'administration de son royaume, écrit par Michel
de L'Hospital
V, 9 À Jacques Du Faur, le voyage à Nice
Annexes
Abréviations
Index des noms de lieux et de personnes
Le livre V des Carmina de Michel de L’Hospital comprend huit épîtres hexamétriques et une brève dédicace en distiques (V, 7), toutes composées entre 1556 et 1561, pour la plupart entre le printemps 1558 et l’automne 1559, peu avant l’accession de leur auteur à la charge de chancelier. À cette densité chronologique s’ajoute une focalisation thématique sur les enjeux politiques et militaires, autour de la paix, de la ruine des royaumes et des devoirs des gouvernants. Entre célébration (V, 1 sur les noces du futur François II et de Marie Stuart) et prescriptions éthiques, la parole poétique s’y exprime avec énergie, dans une rhétorique démonstrative orientée vers des fins didactiques. Si L’Hospital y défend son èthos de serviteur du roi (V, 3) et la pratique du loisir lettré (V, 2), la perspective personnelle s’estompe au profit des défis politiques et publics dans une France en guerre. L’édition fournit le texte latin établi sur les manuscrits et les plaquettes collationnés avec les éditions imprimées de 1558 et 1732, une nouvelle traduction en stiques, une présentation contextuelle, une analyse et un commentaire. Le volume est complété d’une introduction, d’un index des lieux, des personnes et des matières.s.
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INTRODUCTION
Chapitre premier CHOIX DE FORME, CONSÉQUENCES GÉNÉRIQUES
Une théorie des genres pour le Moyen Âge ?
Pertinence de la notion de genre
Témoignages individuels et traités latins
Désignations – Autodésignations
Mises en recueil
Définition du concept de genre
Horizon d’attente
Critères de la généricité médiévale
Genre et forme
Vers et prose
Mètre
Brun de la Montagne
Long ou bref
Historia et fabula
Le merveilleux
Histoire, mythe, fiction
Le travail des sources
Fictions assumées
Genre et narrateur
Registre
Genre et matière
Le roman arthurien en vers
Définition du canon
Voyages génériques du roi Arthur
Le Tournoi de l’Antéchris : Arthur allégorisé
Arthur en Avalon : la Bataille Loquifer
Transfictionnalité et genre
L’errance aventureuse
Blandin de Cornouailles : errer sans Arthur, errer sans quête
Romans en « décadence » : paralittérarité du corpus tardif
Chapitre II LES DERNIERS VERS : ÉCRIRE EN VERS APRÈS LA PROSE
De la prose au vers
Choix de forme, choix de chronotope
Temps linéaire – temps circulaire
Expansion géographique et référentialité de l’espace
Gauvain, emblème du vers
Tristan, Lancelot, Perceval : emblèmes de la prose ?
Le Graal versus la féerie
Choix de forme, choix de style
Destin du vers
Le vers narratif au XIVe siècle
Une spécialisation lyrique du vers : les insertions d’Escanor et Melyador
Lire le roman arthurien à la fin du Moyen Âge
… du vers à la prose : survivance du genre
Les mises en prose arthuriennes
Le Conte du Papegau entre vers et prose
Chapitre III TRAJECTOIRE DU ROMAN TARDIF
Transfictions tardives
Arthur chef de guerre, Arthur errant
Dux bellorum
Arthur facétieux
Égarements de la figure royale : l’univers en perte de maîtrise
Égarements de la figure royale : errance d’Arthur
De l’archétype au personnage
Keu courtois, preux et amant : décalage transfictionnel
Typologie du personnage arthurien tardif
Le héros : problèmes de désignation
Un manichéisme relatif
Structures arthuriennes : imiter la prose
Entrelacer les aventures
Faire court dans un récit long
Prétendre à l’explicite et à l’exhaustivité
Confluences : un mélange des genres ?
Réécriture d’un topos allogène : l’ekphrasis
Adoption de « patrons génériques exportables » : l’épopée arthurienne
Imitation ponctuelle : Escanor et le miraculeux
L’effet-fabliau
Un récit encadrant : Biaudouz et le didactisme
Conclusion
AUTOPSIE D’UNE FORME
ANNEXES
Annexe A : romans arthuriens en vers tardifs
Annexe B : insertion lyrique dans Escanor
Annexe C : diffusion du roman arthurien en vers après le XIIIe siècle 647
Annexe D : le manuscrit BnF fr. 24301
BIBLIOGRAPHIE
INDEX
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Introduction
Cinq zones et sept climats
Déterminisme climatique ou mésologique
PREMIÈRE PARTIE
LA ZONE TORRIDE : UN DOGME MIS À MAL À LA RENAISSANCE
Chapitre premier. L’expérience contre la théorie
« Franchir les limites établies par nos pères »
« Mon voyage contredit l’opinion de la plupart des philosophes »
Climat paradisiaque et bonne santé des Indiens
Chapitre II. Nuances à la condamnation du modèle antique
Prégnance de l’ancienne théorie
« Quelques-uns eurent une meilleure intuition »
La vérité dans l’erreur
Excuser les Anciens
DEUXIÈME PARTIE
MODÈLE ANCIEN, NOUVELLE TERRE : L’AMÉRIQUE DANS LES THÉORIES DES CLIMATS
Chapitre III. La théorie universelle des climats selon Jean Bodin
Chapitre IV. Juan Huarte : l’Amérique absente
Chapitre V. Nouveau Monde et lieu commun chez Louis Le Roy
Chapitre VI. Ambroise Paré et l’exemple américain
Chapitre VII. Le « cruel Brasil » et l’« Antarctique Peru » de Guillaume Saluste Du Bartas
Chapitre VIII« Différence des hommes » et « diverse assiette du monde » : Pierre Charron
TROISIÈME PARTIE
THÉORIES DES CLIMATS ET COULEUR DE PEAU
Chapitre IX. « Les gens de cette terre sont blancs et non pas noirs »
Tempérance du ciel et du teint aux Indes nouvelles (Christophe Colomb, Bartolomé de Las Casas, Pierre Martyr d’Anghiera)
« Nature et habitude » ou « qualité de l’air et de la terre » (Amerigo Vespucci)
Chapitre X. « Ces couleurs sont esmerveillables pour leur contrariété et différence »
Les Indiens « couleur de chastaigne » (Francisco López de Gómara, André Thevet)
Teint et « tempérament » des pays (Abraham Ortelius, Jean Bodin)
Retour aux Anciens (Ambroise Paré, Juan Huarte, Louis Le Roy, François de Belleforest)
« Province », « artifice » et « semence » (Marc Lescarbot, Claude d’Abbeville, Claude Duret)
La « position naturelle » des régions (Robert Burton, François de La Mothe Le Vayer)
QUATRIÈME PARTIE
DÉTERMINISME CLIMATIQUE ET COSMOPOLITISME
Chapitre XI. Jean Bodin et la « République universelle de ce monde »
Chapitre XII. La « cité mondaine » de Louis Le Roy
Chapitre XIII. Guillaume Saluste Du Bartas et le « trafic » universel
Chapitre XIV. « Prendre nouvelle complexion » (Michel de Montaigne)
Les Essais
Le Journal de voyage
Chapitre XV. Le juste milieu selon Pierre Charron
Chapitre XVI. « Au changement du Climat mes inclinations s’altèrent » (Théophile de Viau)
Chapitre XVII. « Tout païs est très vital, et très bien temperé » (François de La Mothe Le Vayer)
Conclusion
Bibliographie
Oeuvres
Études critiques
Dictionnaires et encyclopédies
Index nominum et locorum
Table des illustrations
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Au XIXe siècle, la caricature connaît un essor sans précédent en France et les écrivains s’intéressent de près à ce phénomène médiatique qui n’est pas sans lien avec le réalisme littéraire. Déformation au service du dévoilement de la v©rité, écart face au discours politique officiel et en porte-à-faux vis-à-vis des canons culturels, la caricature modèle l’imaginaire des écrivains qui s’inspirent de ses codes et mettent au point une caricature textuelle. Art en constant dialoue avec le contexte historique, politique, social et culturel, la caricature est indissociable de ses supports de diffusion : littérature panoramique, presse satirique illustrée, monde du théâtre, albums… ces différentes formes éditoriales sont autant de sources pour les romanciers qui s’en inspirent en même temps qu’ils s’en distancient. De l’étude sémiotique à l’analyse socio-culturelle médiatique, cet essai détaille les implications littéraires des relations entretenues par le roman réaliste et la caricature en s’appuyant sur deux œuvres majeures qui mettent en abyme ce contexte culturel, social et médiatique particulier : les Illusions perdues de Balzac et L’Éducation sentimentale de Flaubert.
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TABLE DES MATIÈRES
Perrine GALAND-WILLEMEN et Loris PETRIS
Introduction
Abréviations
Richard COOPER
Le nouveau chancelier jugé par les ambassadeurs à la cour de France : les dépêches de Girolamo Della Rovere (1560-1562)
Michel MAGNIEN
Le plomb et les sceaux : les publications poétiques de Michel de L’Hospital chez Fédéric Morel (1558-1560)
David AMHERDT
Les épîtres de Michel de L’Hospital : des sermons laïques ?
Nathalie DAUVOIS
Michel de L’Hospital, les solidarités toulousaines et le modèle du sermo horatien : modèle satirique / modèle philosophique
George Hugo TUCKER
Poétiques et esthétiques de l’humilité chez Michel de L’Hospital et Joachim Du Bellay, imitateurs d’Horace et de Tibulle
Véronique FERRER
Michel de L’Hospital, Carmina, I, 7: quelques réflexions autour de la poésie chrétienne
Laure CHAPPUIS SANDOZ
Des pierres et des mulets : mise en scène narrative dans l’Iter Nicaeum (Carmina, V, 9)
Ruth STAWARZ-LUGINBÜHL
Le « Discours de Monsieur le chancelier de L’Hospital à ses amis » : Nicolas Rapin, traducteur de l’épître Ad amicos (VI, 2)
Rosanna GORRIS CAMOS
Affectus plena: Michel de L’Hospital, « celuy que j’ayme, honore et estime comme mon pere et milieur ami »
Jean VIGNES
Michel de L’Hospital et Jean-Antoine de Baïf
Jean BALSAMO
L’Hospital et Montaigne ou Montaigne contre Michel de L’Hospital ?
Lettres inédites de Michel de L’Hospital éditées par Loris Petris
14bis. [1559], 5 septembre, [Charles de Guise] à Michel de L’Hospital, [Villers-Cotterêts]
14ter. [1559], décembre, François II à Michel de L’Hospital, Chambord
43bis. 1564, 31 juillet, Pierre Séguier et Guy Du Faur à Michel de L’Hospital, Paris
77bis. 1571, 2 juillet, Michel de L’Hospital à Madeleine de L’Hospital, Butte de Chaumont
Tableau synoptique des Carmina
Illustrations
Index
Table des illustrations
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TABLE DES MATIÈRES
PRÉFACE
I. HISTOIRE DES DÉBATS
Statut des arts en 1789
Conjuration de mécontentements
Les débats sur la réforme de l’Académie (septembre 1789 - septembre 1790)
Intervention de l’Assemblée nationale
Rédactions de nouveaux projets de règlements pour les institutions artistiques
Le semestre des projets
L’exposition de 1791
De la Commune des arts à l’Assemblée des Artistes exposants
Débats sur le mode de répartition des encouragements
II. FONCTIONS ET PRINCIPES DE L’ART
Les rapports de l’art et de la liberté
Fonction politique de l’art
Fonction socio-économique des arts du dessin
Où se situent les principes de l’art ?
III. DE L’ACADÉMICIEN AU PEINTRE D’ENSEIGNE :
DOIT-ON DISTINGUER LES TALENTS ET
COMMENT ?
Les organisations d’artistes envisagées après la suppression des organisations professionnelles
Quelle place accorder aux peintres de genres ?
Gravure et miniature
Aux marges de l’art : les femmes
Le nombre des artistes doit-il être limité ?
SECONDE PARTIE
CHAPITRE PREMIER. Du système d’éducation publique
CHAPITRE II. De l’organisation générale de l’école
CHAPITRE III. Du système d’enseignement
CHAPITRE IV. Du système d’encouragements
CHAPITRE V. De la manière d’intéresser la nation entière aux sacrifices qu’exige l’encouragement des arts
TEXTE III. Mémoire et plan relatifs à l’organisation d’une école des Beaux-arts qui ont le dessin pour base, par une société d’artistes, Paris, Laillet et Desenne, [mars ou avril] 1791.
À l’Assemblée nationale
1. Définition des beaux-arts qui ont le dessin pour base
2. De l’utilité des beaux-arts
3. L’existence des artistes dans un état libre
4. De la protection que la nation doit accorder aux sciences et aux arts
5. Instruction
6. Concours
7. Exposition générale
8. Jugements
9. Récompenses
10. De la propriété des artistes
11. Des moyens de conserver la propriété des artistes
12. De la police des arts
13. Des monuments publics
Plan d’une École nationale des beaux-arts ayant le dessin pour base, et l’imitation de la nature pour but
TEXTE IV. Adresse, mémoire et observations présentées à l’assemblée nationale par la commune des arts qui ont le dessin pour base, Paris, [mai] 1791
Observation préliminaire
Adresse de la commune des arts à l’assemblée nationale
Mémoire de la commune des arts qui ont le dessin pour base
Projet de décret
Observations ultérieures
Réflexions sur le projet de la Société des artistes
TEXTE V. Louis-Pierre Deseine, Considérations sur les académies, et particulièrement sur celles de peinture, sculpture et architecture, présentées à l’Assemblée nationale, Paris, Veuve Hérissant, [juillet] 1791
ANNEXES
ANNEXE 1. Liste des textes publiés dans la base de données
ANNEXE 2. Chronologie
ANNEXE 3. Les protagonistes des débats
BIBLIOGRAPHIE
INDEX
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Le XVIIIe siècle britannique n’a pas été seulement celui des portraitistes, des paysagistes ou des miniaturistes. Les peintres qui se sont consacrés aux sujets religieux, mythologiques, allégoriques, littéraires et historiques ont été également fort nombreux, même si leur rôle dans l’essor des arts en Grande-Bretagne a été singulièrement négligé. Considérée depuis la Renaissance comme la partie la plus prestigieuse de l’art, en raison de son universalité et de sa difficulté, la peinture d’histoire britannique intéresse aussi bien les spécialistes de ce domaine (Benjamin West, Gavin Hamilton) que les artistes plutôt connus aujourd’hui pour leurs portraits (Joshua Reynolds, George Romney, Thomas Lawrence) ou leurs paysages (Richard Wilson, Joseph Mallord William Turner). Pour l’ensemble de ces peintres, il s’agit d’entrer en émulation avec les plus grands maîtres et de marquer ainsi l’histoire de l’art européen. Première synthèse consacrée à la peinture d’histoire britannique entre la fin du XVIIe et le début du XIXe siècle, ce livre propose de reconstituer scrupuleusement le réseau de ses théoriciens, de ses artistes et de ses consommateurs.
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Pindare, l’un des poètes les plus admirés de son temps (Ve siècle avant notre ère), fut vénéré pendant toute l’Antiquité. Par la suite, son œuvre a connu des fortunes diverses : une grande partie a disparu (on n’en a retrouvé que des fragments), mais ses poèmes célébrant des vainqueurs aux jeux des sanctuaires de la Grèce (les « épinicies ») n’ont cessé d’être recopiés, confirmant l’estime dont ils jouissaient. Idole des poètes de la Pléiade au XVIe siècle, quelquefois raillé au XVIIe siècle et jusque chez Voltaire, Pindare est admiré par Hölderlin, Valéry, Saint-John Perse... Sa poésie se présente sous la forme de cantates dansées ou accompagnées de danses. Elle est réputée pour sa difficulté, une difficulté qui tient notamment à sa tonalité portée vers le sublime (« l’homme est le rêve d’une ombre »...).
Ce livre est un recueil d’études publiées sur plus de quarante ans, car jamais Pindare n’a quitté les intérêts d’André Hurst, professeur et ancien recteur de l’Université de Genève. Elles sont accompagnées d’un préambule et de quatre indices. L’auteur s’est attaché à mettre en lumière des démarches de « fabrication » des épinicies pindariques, voire de rechercher des stratégies qui les sous-tendent. Une tentative de pénétrer dans l’« atelier » de Pindare.
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Remerciements
Avant-propos de Philippe Kaenel : la presse satirique en Suisse
Introduction
Première partie
IDENTITÉ ET CHRONIQUE D’UNE REVUE SATIRIQUE ZURICHOISE
1. Genèse et figures
1.1. Décryptage de la fondation et de la vie éditoriale : focus sur Boscovits senior
1.2. La domination Boscovits
1.3. La configuration artistique et sociétale des dessinateurs
1.4. Ambitions voilées et assumées : de la délimitation avec les champs de l’art et de la presse
1.5. Liste et période d’activité des éditeurs et rédacteurs en chef
1.6. Liste et période d’activité des dessinateurs
2. Cycles de vie d’un organe bourgeois à l’identité complexe
2.1. 1875, un premier numéro fixant les choses : maquette, tendance, identité visuelle et commerciale
2.2. 1875-1886 : les années noir et blanc de l’ère Nötzli ou quand la Suisse prime sur le monde
2.2.1. Identité, maquette et technique – On affine
2.2.2. Distribution, politique commerciale et lectorat – Essor
2.2.3. Déclinaisons thématiques d’une tendance stable
2.2.4. Un langage visuel et rhétorique très typé
2.2.5. L’installation d’un appareil allégorique
2.3. 1887-1899 : ouverture, couleur et premier Jugendstil sous l’ère Nötzli
2.3.1. Identité, maquette et technique – Changements techniques et oscillations du titre
2.3.2. Distribution, politique commerciale et lectorat – En avant toute
2.3.3. Thèmes et tendance – Ouverture et modernité
2.3.4. Rhétorique – Continuité et variations
2.3.5. Langage visuel – Jugendstil, Belle Époque et caricature
2.3.6. La constellation allégorique du Nebelspalter – Allégorie, femme et un monde à soi
2.3.7. Les couvertures Jugendstil, l’affirmation d’une identité
2.3.8. En voir de toutes les couleurs
2.4. 1900-1906 : Jugendstil versus Heimatstil – Retour aux fondamentaux
2.4.1. Identité, maquette et technique – Menace sur le cadre au trait
2.4.2. Distribution, politique commerciale et lectorat – Statu quo
2.4.3. Tendance et thèmes – Recentrage
2.4.4. Rhétorique – L’empreinte de la politique
2.4.5. Langage visuel – Acculturation du Jugendstil et recyclage de formules anciennes
2.4.6. La femme, le nu et l’allégorie
2.4.7. Du Heimatstil en couverture – Le Jugendstil helvétique
2.4.8. Les aléas de la couleur
2.5. 1907-1912 : remous, hésitations et révisions
2.5.1. Identité, maquette et technique – Le temps de la refonte
2.5.2. Distribution, politique commerciale et lectorat – Recadrage
2.5.3. Durcissement de tendance et primauté à la politique
2.5.4. Rhétorique – On monte le ton
2.5.5. Victoire du Heimatstil et confinement de l’image à l’illustration satirique
2.5.6. Recul de la représentation féminine et désinvestissement de l’allégorie
2.5.7. La valse des couvertures
2.5.8. Passage définitif à la couleur
2.6. 1913-1921 : l’image en perte et la Première Guerre mondiale
2.6.1. Identité, maquette et technique – Recul
2.6.2. Distribution, politique commerciale et lectorat – Sursauts et fuite en avant
2.6.3. Tendance et thèmes – Repli et ambigüité
2.6.4. Une rhétorique clivée
2.6.5. Le chant du cygne de l’image
2.6.6. Divorce de la femme et de l’allégorie
2.6.7. Dilution de la couleur
Deuxième partie
UN CERTAIN REGARD SUR LE MONDE
3. Regard sur un monde aux déclinaisons plurielles
3.1. Une iconographie du monde 107
3.1.1. 1875-1886 : figures et motifs d’une ouverture a minima
3.1.2. 1887-1914 : déclinaisons d’un univers en expansion et d’une Europe impuissante
3.1.3. 1914-1921 : embrasement et no man’s land d’un univers en perdition
3.2. La Suisse versus Zurich : critique et iconographie
3.2.1. Le face-à-face (helvétique) du Nebelspalter avec Helvetia
3.2.2. L’alliance sacrée ou la Suisse du Nebelspalter
3.2.3. Chronique visuelle d’une ville : Zurich
3.3. La Première Guerre mondiale : la « drôle » de guerre d’une revue
3.3.1. Se situer vis-à-vis d’un conflit étrange
3.3.2. Rire en guerre
3.3.3. Montrer la guerre et renoncer au rire
3.3.4. L’après-guerre : ressassements en images
Troisième partie
CULTURE, ART ET POLITIQUE :
DISCOURIR ET PRENDRE SA PLACE
4. Discours sur l’art
4.1. La question de l’art suisse
4.2. Rendre compte des expositions et régler ses comptes via les expositions
4.3. Le salon caricatural du Nebelspalter ou la critique de la modernité
4.4. Le couple Arnold Böcklin et Ferdinand Hodler
4.5. Plaider et batailler pour la pierre à Zurich : le Kunsthaus et le Musée national suisse
4.6. La maigre réception des mouvements contemporains
5. Emprunts, transferts et autoréférentialité
5.1. Le Nebelspalter, la caricature et les revues illustrées européennes
5.2. S’enrichir du « grand art »
5.3. Le statut très particulier de Arnold Böcklin et Ferdinand Hodler
5.4. Transpositions médiales
5.5. Se citer soi-même plus que de mesure
6. Des affaires de réseaux
6.1. La leçon des archives Nötzli : un éditeur et ses réseaux
6.2. Intrigues suisses et influences françaises dans le monde éditorial: Jean Nötzli, John Grand-Carteret et Cäsar Schmidt
6.2.1. Acte un : correspondance entre Jean Nötzli et John Grand-Carteret de 1880 à 1891
6.2.2. Acte deux : 1897, querelle autour de l’« Europe actuelle »
6.3. Quand politique, art et satire se mêlent : Numa Droz et Jean Nötzli
6.4. Passions d’artistes : Richard Kissling, Evert van Muyden, Henri van Muyden et Jean Nötzli
Conclusion
Bibliographie sélective
Travaux académiques sur le Nebelspalter
Travaux académiques s’appuyant sur le Nebelspalter de manière significative
Publications de vulgarisation sur le Nebelspalter en provenance des éditions du Nebelspalter
Publications de vulgarisation sur le Nebelspalter en provenance d’autres maisons d’édition
Index
Table des illustrations
Crédits photographiques
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Esprit original, philologue et musicien chevronné, travailleur infatigable, Samuel Baud-Bovy conjuguait à merveille les qualités de l’érudit aux talents de l’artiste et du pédagogue ; il marqua durablement par ses recherches, ses publications et son enseignement en tant que premier titulaire de la chaire de langue et littérature grecques modernes à l’Université de Genève, aussi bien les études néohelléniques que l’ethnomusicologie. Vouant ses efforts à la transmission du savoir, sensible à l’heureuse diversité de la culture européenne, cette brillante personnalité incarna avec force et distinction, par sa vie et son œuvre, la figure de l’humaniste au service de la cité et du rapprochement des peuples, tissant des liens solides et enrichissants en particulier entre Genève et la Grèce. Les contributions réunies dans ce volume, issues d’un colloque dédié à sa mémoire, éclairent les multiples facettes de ce Genevois d’exception, en renouvelant la recherche dans les champs du savoir et les pratiques culturelles qui lui étaient chers.
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Tenter de communiquer l’incommunicable, c’est se frotter à un paradoxe. Car si le langage est général, le « fond de l’âme » est singulier, et seule est authentique l’expérience vécue dans le silence. Vouloir la dire, c’est se livrer au code des signes quotidiens ; quant à la taire, comme disait Sartre, « ce n’est pas être muet, c’est refuser de parler, donc parler encore ». Si l’on ne sort pas du langage, ne pourrait-on en faire un usage différent, souverain, non assujetti aux normes de l’échange – trouver un langage qui ferait semblant de dire quelque chose mais qui ne communiquerait rien que de l’incommunicable ? Fondé sur de nombreux documents inédits, le présent ouvrage analyse comment, par l’élaboration d’un simulacre de langage ou « pur média », Klossowski parvient à dépasser les tergiversations de Gide, hésitant à dire ou à taire son uranisme, les fureurs de Bataille ou Sade, assimilant destruction et pureté, pour retrouver enfin l’innocence nietzschéenne créatrice de dieux.
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TABLE DES MATIÈRES
Remerciements
Introduction
Chapitre premier. L’Album du point de vue philologique
La codicologie
Les problèmes d’attribution
Les propositions de Barnes
La découverte de Schlink et ses conséquences
L’écriture et l’identit© de Villard
La genèse de l’Album
Les étapes du dessin
Du recueil de modèles au manuel d’ingénierie
Du portefeuille à l’Album
Le projet didactique
Chapitre II. L’art du dessin
Image et imitation de la nature au XIIIe siècle
« Imiter la naure »
« Contrefaire »
« Portraire, portrait, portraiture »
La géométrie naturelle
L’observation directe
La flore
Les animaux
Le lion
La réduction de la tridimensionnalité
Modèles sculptés ou peints ?
L’utilisation du miroir ?
Copie et invention
La construction géométrique de l’image
Images et figures
La migration des figures
La construction anatomique
Le dessin technique
Une précision inégale
Les conventions graphiques
La construction modulaire
Les procédés géométriques
Chapitre III. L’ingénieur médiéval
La charpenterie
La charpente d’une absidiole (fol. 17v, 1)
La charpente en forme de voûte (fol. 17v, 2)
La charpente du toit en appentis (fol. 17v, 3)
Les poutres trop courtes (fol. 23r, 4)
Le pont de bois (fol. 20r, 10)
La mécanique
Le vérin (fol. 22v, 3)
Le pas de vis (fol. 20r, 16)
Le redressement d’une maison (fol. 23r)
La scie à pilots (fol. 23r, 1)
La roue dont l’arbre n’est pas entamé (fol. 23r, 2)
La scie qui scie toute seule (fol. 22v, 1)
Le trébuchet (fol. 30r)
L’arc qui ne faut (fol. 22v, 2)
L’horlogerie
L’ange (fol. 22v, 3)
Le mouvement perpétuel (fol. 5r)
La roue de Fortune (fol. 21v)
La chaufferette (fol. 9r, 4)
La chantepleure (fol. 9r, 3)
L’aigle (fol. 22v, 5)
Chapitre IV. La géométrie pratique
Relever des mesures
Le graphomètre (fol. 20r, 12 et 13)
La mesure de la hauteur d’une tour (fol. 20v, 10)
La poire et l’oeuf (fol. 21r, 2)
Les deux pierres qui ne tombent pas si loin (fol. 20r, 7)
La mesure du diamètre d’une colonne (fol. 20v, 2)
La mesure du diamètre d’une colonne engagée (fol. 20r, 1 et 2)
Les centres de la voussure (fol. 21r, 4)
Etablir un plan
La galerie du cloître (fol. 20r, 11)
Le récipient contenant le double de l’autre (fol. 20r, 17)
Les quatre coins du cloître (fol. 20r, 14)
La tour à cinq arêtes (fol. 21r, 3)
La salle du chapitre (fol. 21r, 1)
Le chevet à douze verrières (fol. 20r, 5)
La stéréotomie
Les deux piles de même hauteur (fol. 20v, 9)
Division d’une pierre en deux moitiés carrées (fol. 20r, 15)
Le pilier carré (fol. 20v, 5)
Les arcs en tiers et en « quint » point (20v, 3 et 4)
La graduation du voussoir (fol. 20v, 6)
La « chute » du voussoir (fol. 21r, 5)
Trois sortes d’arcs (fol. 21r, 8)
Le patron des voussures (fol. 20r, 3)
La pose des voussures, le cintre vers le ciel (fol. 20r, 4)
La taille des voussures pour une tour ronde (fol. 20r, 8)
La voussure réglée (fol. 20r, 18)
La taille des pendants réglés (fol. 20v, 1)
La voussure pendante (fol. 20v, 8)
La voussure agenouillée (fol. 21r, 7)
L’équerre et la cerce (fol. 20r, 6)
L’arrachement (fol. 21r, 6)
La flèche du clocher (fol. 20v, 7)
La voûte biaise (fol. 20r, 9)
Chapitre V. Villard de Honnecourt et l’architecture de son temps
Dessins d’après nature, copies de plans, copies de projets ?
Le chevet de Vaucelles
L’église cistercienne
Le chevet de la cathédrale de Cambrai
Le chevet de la cathédrale de Meaux
Villard à Reims
Chapitre VI. L’homme déduit de l’oeuvre
Une évolution stylistique
Où et quand ?
Chartres
Le voyage en Hongrie
Cambrai
Esquisse d’une chronologie
Conclusion
Bibliographie
Liste des illustrations
Index
Crédits photographiques
Reproduction de l’Album
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TABLE DES MATIÈRES
Introduction générale
Première partie : L’entrée dans le champ littéraire français
Chapitre premier : Monique Briod et Rainer Maria Rilke
Monique Briod, une égérie rilkéenne
Rilke et La NRF, une mythologie littéraire
Chapitre II : Les rilkéens
Etapes et acteurs d’une réception
Une communauté interprétative
Monique Saint-Hélier, membre de la communauté rilkéenne
Rilke et Les Cahiers de Malte Laurids Brigge vus par les rilkéens
Chapitre III : Réception de La Cage aux rêves (1932)
Monique Saint-Hélier : une malade, émule de Rilke
La Cage aux rêves vu par les rilkéens
Deuxième partie : Les années du succès
Chapitre IV : Bois-Mort, un roman Grasset
Entrée de Monique Saint-Hélier chez Grasset
Lancement de Bois-Mort
Chapitre V : Chronologie et acteurs de la polémique
Avant les prix
Après les prix
Chapitre VI : Bois-Mort, un roman au carrefour de différents sous-genres
Néo-romantisme et néo-classicisme
Le roman français et le roman anglais
Bois-Mort, un roman français
Bois-Mort, un roman anglais
Le roman poétique
Bois-Mort, un roman poétique
Bois-Mort, un roman d’atmosphère
Bois-Mort, un roman de femme
Bois-Mort, un roman protestant
Chapitre VII : Critères traditionnels et nouvelle esthétique
Composition
Intrigue et ancrage référentiel
Personnages
Temporalité, transcendance
et réalité des personnages
Langue et images
Le Cavalier de paille (1936), une réception moins polémique
Troisième partie : Les années de l’oubli
Chapitre VIII : Difficultés éditoriales
Rupture des contacts
Négociations à répétition
Crise financière
Première refonte du «Martin-pêcheur»
Une extraction difficile
Deuxième refonte
Le Martin-pêcheur et Agar
Chapitre IX : « Le Martin-pêcheur », une nouvelle « arithmétique » romanesque
De Lune d’été au Martin-pêcheur
Questions de méthode
Longueur et unité de l’oeuvre
« Le Martin-pêcheur », un corps vivant
Chapitre X : Réception du Martin-pêcheur (1953) et de L’Arrosoir rouge (1955)
Le Martin-pêcheur, un service de presse difficile
Monique Saint-Hélier, une revenante
Roman anglo-saxon et réalisme
Critères du roman français traditionnel
Le temps et l’illimité
Vision et évaluation de l’oeuvre
Chapitre XI : L’oeuvre de Monique Saint-Hélier en Suisse et en Allemagne
Deux voix suisses originales
Des lecteurs allemands passionnés : Hermann Hesse et Peter Suhrkamp
Conclusion générale
Bibliographie
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Table des matières
Olga Inkova, Pascale Hadermann, « Introduction »
Première partie : De la co-relation à la corrélation
Claude Muller, « Corrélation et complémentation dans les comparatives du français dans une perspective typologique » ;
Gilles Corminboeuf, « Corrélation et rection » ;
Injoo Choi-Jonin, « La multidimensionnalité de la corrélation » ;
Sylvie Mellet, « Proposition pour fonder énonciativement l’unité des phénomènes de corrélation » ;
Deuxième partie : Corrélation morphosyntaxique
Michèle Fruyt, « La corrélation en latin : statut et évolution » ;
Olga Inkova, « Domaines de la corrélation en russe » ;
Annie Montaut, « De l’anaphore à la corrélation, en passant par lasubordination en hindi moderne » ;
Troisième partie : Structures isomorphes
François Mouret, « Sur la notion de ‘corrélateur’ » ;
Pascale Hadermann, Michel Pierrard, Audrey Roig, Dan Van Raemdonck, « Les structures corrélatives en plus … plus : le point de vue des marqueurs de liaison » ;
Bert Cappelle, « Le liage et la corrélative en the… the…, construction que plus on l’étudie, plus on se pose des questions » ;
Quatrième partie : Au seuil de la corrélation
Emilio Manzotti, « Come … così …, … così come … De quelques cas de comparaison corrélative (et non corrélative) en italien » ;
Martine Dalmas, « Les corrélats de l’allemand et leur rôle dans la structure informationelle de l’énoncé » ;
Frédéric Gachet, « Constructions à télescopage temporel » ;
Laura Baranzini, « La structure (per) Vx inf, Vx fin en italien » ;
Bibliographie
Index
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TABLE DES MATIÈRES
Introduction
Philippe Borgeaud et Doralice Fabiano
PREMIÈRE PARTIELES DIEUX ET LEURS STATUES
Anne Dubourdieu , Voir les dieux à Rome
Corinne Bonnet et Adeline Grand-Clément , «Quand les statues divines se meuvent et (s’) émeuvententre» ; Hélène Collard , «Grecs et Barbares Montrer l’invisible. Les dieux et leurs statues dans la céramique grecque» ; Anne-Catherine Gillis , «Des démons dans l’atelier. Iconographie et piété des artisans en Grèce ancienne» ;
DEUXIÈME PARTIESCÈNES D’UNE ÉPIPHANIE
Sophie Montel , «Scénographies sculptées et présence divine» ;
Lorenz E. Baumer, «Où le dieu touche. Réflexions archéologiques sur les sanctuaires d’Asclépios» ;
Doralice Fabiano, «La nympholepsie entre possession et paysage» ;
Anne-Caroline Rendu Loisel , «Voix divines en Mésopotamie ancienne» ;
Magicae Athanassia Zografou , «Rencontrer les dieux en rêve dans l’antiquité tardive : la ‘‘programmation’’ des rêves dans les Papyri Graecae» ;
TROISIÈME PARTIELA POLITIQUE DES ÉMOTIONS
Stéphanie Paul , «Manifestation du divin et reconfiguration des panthéons à la période hellénistique. L’exemple des Artémis d’Asie Mineure» ;
Marie-Christine Villanueva Puig, «Un cas de possession ritualisée : le ménadisme» ;
Anne-Françoise Jaccottet, «Du corps humain au corps divin : l’apothéose dans l’imaginaire et les représentations figurées».
Comment percevoir les émotions qui furent celles des Anciens dans leur commerce avec les dieux ? Les apparitions divines, les phénomènes de possession, les guérisons miraculeuses, autant d’expériences qui ne relèvent pas uniquement de la sphère privée, mais qui concernent la cité tout entière, appelée à trouver des signes et des images qui expriment les réactions affectives qui en découlent, tout autant que les moyens appropriés pour les maîtriser. Ces mêmes émotions – peur, révérence, joie – constituent un médium important de la représentation qu’on se faisait des dieux : la mise en place des statues de culte, des images divines, la construction des espaces rituels, ou encore la mise en scène nécessaire à l’évocation des dieux dans le cadre de pratiques magiques, tout cela a pour effet de provoquer chez celui qui cherche un contact avec les dieux un bouleversement émotif signifié par la création d’une atmosphère « sacralisante », d’un « théâtre » approprié à la manifestation de la « présence ». Les émotions apparaissent donc comme l’élément essentiel où se désigne et se construit le contact entre l’humain et le divin : elles sont à la fois indice sûr d’une présence, et matière à partir de laquelle mettre en scène cette présence.
Ce livre fait dialoguer d’excellents spécialistes des mondes grecs, romains et mésopotamiens, archéologues pour la plupart mais aussi historiens des religions, dans le but d’approcher
de manière rigoureuse, mais aussi dans un langage accessible, les représentations divines de l’Antiquité sous l’angle des rapports entre religion et émotions.