I. Préface: «J'ai tué». La fiction de la violence guerrière au XXe siècle, Déborah Lévy-Bertherat et Pierre Schoentjes
II. Enjeux éthiques et esthétiques: «J'ai tué». Enjeux de philosophie morale, Monique Canto-Sperber; Guerre juste et littérature: «la façon dont un soldat en tue un autre», Pierre Schoentjes
III. La Grande Guerre: «les hommes bons ne tuent pas». Violence guerrière, éthique et idéologie, Déborah Lévy-Bertherat; L'arme blanche. Les Coloniaux d'Aziz Chouaki: une lecture postcoloniale de la Grande Guerre? Corinne François-Denève
IV. La Seconde Guerre mondiale: Le tueur Delarue. La mise à mort des soldats allemands dans La mort dans l'âme de Jean-Paul Sartre, Yan Hamel; «But war means death». La mise à mort de l'ennemi dans un cinéma sous contraintes: le film de combat américain de la Seconde Guerre mondiale (1942-1945), Alain Kleinberger; «La Guerre, un pays de fées perverti». Violence militaire et personnelle dans Les Bienveillantes de Jonathan Littel, Vicky Colin
V. Guerres de décolonisation: Algérie, Vietnam: L'acte de tuer l'ennemi dans quelques films américains sur la guerre du Vietnam (1960-2000), Laurent Véray; Raconter des histoires de «là-bas». La narration littéraire de la violence directe dans la guerre d'Algérie, Philip Dine; La guerre d'Algérie, ou la violence en miroir, Catherine Milkovitch-Rioux
VI. Rwanda: Le génocidaire parle. Mise en texte et mise en scène chez Hatzfeld et Gatore, Anneleen Spiessens; L'inscription du bourreau dans les récits de témoignage, Jean-Pierre Karegeye; Poétiser l'enfant tueur. Questions sur le passé devant soi de G. Gatore, Catherine Coquio
VII. Rencontre: Guerre et fiction: représenter la violence personnelle. Une rencontre avec François Bernard, Patrick Chauvel, Gilbert Gatore et Laurent Mauvignier, animée par Pierre Schoentjes