Antiquité
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Table des Matières
Préface par Jean TERRIER
DANIEL ANDERSON, RAFFAELLA CRIBIORE, Introduction
I. DANIEL ANDERSON, Drama in the classroom; classrooms on stage
II. ELEANOR DICKEY, Language learning: inside or outside the classroom?
III. LUCIO DEL CORSO, Oltre la classe: libri e sussidi per insegnamento e apprendimento
IV. DAVID KONSTAN, The space between: Fronto, Marcus, and the correspondence course
V. VÉRONIQUE BOUDON-MILLOT, Les lieux du savoir médical: de la table de dissection au chevet du malade
VI. KONRAD VÖSSING, Soziale Realität in der spätantiken Schulstube im Licht der Hermeneumata
VII. PETER SCHOLZ, Gymnasien, Bibliotheken, Mouseia und Odeia: Überlegungen zu Kontexten und Räumen des Lehrens und Lernens und deren Transformation in den griechischen Städten vom 5. Jh. v. Chr. biszum 2. Jh. n. Chr.
VIII. RAFFAELLA CRIBIORE, Spaces for teaching and their use
TABLE DES ILLUSTRATIONS
ILLUSTRATIONS
INDEX
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Cet ouvrage étudie de manière approfondie les noms et les biographies des habitants de la cité grecque d’Épidaure et de son territoire, du Ve siècle avant J.-C. au IVe siècle après J.-C. L’auteur combine les méthodes de la prosopographie et de l’onomastique pour analyser les sources épigraphiques et littéraires, riches et variées, lesquelles témoignent de la vie sociale, politique et religieuse des Épidauriens. Cette double approche permet, par exemple, d’éclairer le cursus institutionnel des notables épidauriens, ainsi que d’explorer en profondeur les informations historiques, sociales, politiques et religieuses représentées dans la richesse onomastique de la région. L’ouvrage est structuré en trois chapitres fondamentaux, précédés d’une introduction méthodologique. Ainsi, le premier chapitre se penche sur la formation des noms de personne, mettant en lumière les processus linguistiques et culturels qui ont façonné l’identité individuelle des Épidauriens. Le deuxième chapitre examine la transmission du nom, offrant une perspective sur les dynamiques familiales et sociales de cette société antique. Enfin, le troisième chapitre, consacré à la prosopographie des Épidauriens, explore en détail les parcours des individus, en soulignant l’importance du sanctuaire d’Asclépios, célèbre centre de culte et de guérison, dans l’histoire de la cité. Des annexes et index divers complètent le volume.
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Préface par Jean Terrier et Pierre Ducrey
Introduction par Denis Rousset
Denis Rousset, De quelques concepts en usage dans la géographie historique de la Grèce
Discussion
Aude Cohen-Skalli, La conceptualisation de l'espace chez les historiens grecs de Polybe à Diodore
Discussion
Didier Marcotte, Géographie et philologie: la conceptualisation de l'espace d'Apollonios à Strabon
Discussion
William Hutton, Spatial dialogues in Pausanias' Greece
Discussion
Michele Faraguna, Territorio della polis e statuti giuridici e amministrativi della terra: terminologia, concetti e problemi
Discussion
Christof Schuler, Die Strukturierung des Raums in den hellenistischen Königreichen
Discussion
Stephen Mitchell, Space, place, and motion in Asia Minor from Strabo to late Antiquity
Discussion
Isabelle Pernin, La notion de "cadastre" dans la Grèce des cités
Discussion
Index
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En complémentarité avec le volume collectif sur La suffixation des anthroponymes grecs antiques (HEMGR 55, 2017), le dictionnaire dont voici le premier des trois volumes est conçu comme la mise à jour de l’ouvrage fondateur de F. Bechtel, Die historischen Personennamen des Griechischen bis zur Kaiserzeit (HPN 1917) à partir des huit volumes actuellement parus du Lexicon of Greek Personal Names d’Oxford (ca 400 000 individus répertoriés, porteurs d’environ 40 000 noms différents, en principe en alphabet grec). Le corpus des noms de personnes étudiés (environ 36 000 au total) est un peu inférieur à celui du LGPN : certains d’entre eux, en effet, seulement hellénisés par le suffixe, sont en fait d’origine linguistique non grecque (thrace, celtique, iranienne, anatolienne, égyptienne, sémitique, italique ou étrusque). L’accroissement du corpus, de 140 % par rapport aux HPN, s’explique par l’extension géographique et chronologique du domaine d’étude, qui comprend l’essentiel du bassin méditerranéen (Égypte et Syrie non comprises), de la période archaïque au début de l’époque byzantine.
Notre objectif est donc d’offrir l’analyse la plus complète possible du sémantisme de chaque nom grec. D’une manière générale, trois raisons principales fondent le choix de l’idionyme : 1) le sens étymologique ; 2) les représentations idéologiques et culturelles associées – véhiculées notamment par les noms propres des autres champs de l’onomastique exploités –, qui sont elles-mêmes fonction des différents réseaux d’appartenance de l’individu, du plus large, le monde hellénique puis gréco-romain, au plus étroit, le cercle familial ; 3) la transmission patrimoniale, qui relève de ce seul dernier cercle.
Il s’agit, dans ce cadre, d’explorer, à partir du lexique, avec lequel l’anthroponymie est en étroite relation d’imbrication – et en s’appuyant sur les collocations phraséologiques pour les noms di- ou tri-bases –, la part plus nettement dénotative de la signification du nom ; et en corrélation avec les données plus proprement individuelles disponibles au-delà du strict champ linguistique, qu’elles soient prosopographiques, relèvent d’autres champs de l’onomastique ou ressortissent plus largement à divers contextes géo-historiques et socio-culturels, la part plus proprement connotative de son sémantisme.
Le fait que les cinq premières lettres de l’alphabet réunissent à elles seules le tiers du corpus des noms est à l’image de la distribution des mots du grec ancien dans le Greek-English Lexicon de Liddell, Scott et Jones.
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Table des matières
Introduction. Participations civiques et appartenances religieuses : termes et conditions de l’enquête, par Nicole Belayche et Anne-Valérie Pont
Citoyenneté et participation civique des juifs et des chrétiens d’après les r¨glements grecs et romains, d’Auguste au ive siècle, par Anne-Valérie Pont
“Jewish inscriptions” and civic participation, par Walter Ameling
Civic participation and Christianity in Asia Minor: The epigraphic evidence, par Sylvain Destephen
Les sources papyrologiques et la participation de juifs et de chrétiens à la vie civique dans l’Égypte romaine, par Katherine Blouin
Rabbinic sources as evidence of Jewish civic participation in the later Roman Empire, par Sacha Stern
Appartenances religieuses et participation civique dans l’Orient romain. L’apport des sources hagiographiques, par Avshalom Laniado
Participations civiques de juifs en contexte dans la « région des nations » (Galilée), iie-ive siècles, par Nicole Belayche
Participation de « non-polythéistes » à la vie civique d’Ostie, par Françoise Van Haeperen
Conclusion. La participation de juifs et de chrétiens : une forme du quotidien civique, par Nicole Belayche et Anne-Valérie Pont
Liste des abréviations
Bibliographie sélective
Index
Sources épigraphiques
Sources littéraires
Noms propres antiques
Lieux et régions antiques
Fonctions
Index rerum
Cet ouvrage examine la participation à la vie civique de citoyens juifs et chrétiens dans l’Orient romain. Dans ces sociétés dans lesquelles la religion civique était omniprésente, la présence de ces concitoyens, dont les affiliations religieuses personnelles présentaient des incompatibilités rituelles avec la vie publique, doit être examinée conjointement par des spécialistes des cités du monde romain et des historiens des religions, à partir du moment où des témoignages existent. En effet, la participation (sous diverses formes) de ces citoyens aux affaires publiques est attestée sans ambiguïté au plus tard à partir du IIIe siècle par des sources littéraires et épigraphiques, « païennes », chrétiennes ou juives (rabbiniques). Poser cette question permet donc de mieux comprendre la cité du Haut-Empire et procure également un paramètre utile pour étudier la transition vers l’époque constantinienne à l’échelon territorial local.
Suivant un principe méthodologique de mise en série exhaustive, cet ouvrage rassemble pour la première fois un répertoire des documents juridiques, épigraphiques, papyrologiques, rabbiniques et hagiographiques disponibles sur le sujet. Il se termine par deux dossiers complexes qui éclairent sur deux terrains – la Galilée et Ostie –, la réalité de ces cohabitations « publiques » et leurs conditions de visibilité dans les sources.
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Avant-propos
Liste des travaux scientifiques d’Alexandru Avram
EN GUISE D'INTRODUCTION : LE MONDE PONTIQUE DES CITÉS
Les cités grecques de la côte ouest du Pont-Euxin
Le rôle des époikoi dans la colonisation grecque en mer Noire. Quelques études de cas
I. Du milieu du VIIe siècle au deuxième quart du VIe siècle
II. Une « migration de la peur » vers le milieu du VIe siècle ?
III. La chute de Milet (494) a-t-elle entraîné
de nouvelles vagues de colons en mer Noire ?
IV. Colons additionnels dans le royaume du Bosphore
à l’époque classique
V. Un exemple de recolonisation à la haute époque
hellénistique : Nikonion
Héraclée du Pont et ses colonies pontiques. Antécédents milésiens (?) et empreinte mégarienne
AFFRONTEMENTS ENTRE LES GRANDS POUVOIRS AUTOUR DE LA MER NOIRE
Les Perses en mer Noire à l’époque de Darius Ier.
Nouveaux documents et nouvelles interprétations
I. L’inscription achéménide de Phanagoria et ses enseignements
II. Date et circonstances de la conquête perse de la région du Pont septentrional
III. Données supplémentaires concernant les résultats de la campagne de 519
IV. Quand fut érigée la stèle achéménide à Phanagoria ?
Istros, la Thrace et les Perses à l’époque de Darius
I. Thèse : les données archéologiques
II. Antithèse : l’arrière-plan historique
III. Synthèse : essai d’interprétation événementielle
Antiochos II Théos, Ptolémée II Philadelphe et la mer Noire
Sur la date de la divinisation de Ptolémée II Philadelphe à Byzance
Les premiers peuples germaniques sur le bas Danube. Autour du décret SEG 52, 724
I. De la découverte à la publication : une longue histoire pleine de surprises
II. Méniskos, évergète de la cité d’Istros
III. Les Scires sur le bas Danube à la fin du IIIe siècle et la date du décret en l’honneur de Méniskos
IV. Istros et les Scires
Sur la date du traité entre Pharnace et Chersonèse Taurique
I. Pourquoi le traité ne peut-il pas dater de 155 ?
II. Quelle ère « compte le roi Pharnace » ?
III. Quelle place pour Rome en 179 ?
Les cités grecques du Pont Gauche et les royaumes hellénistiques. Autonomie et dépendance
Sur un possible koinon des cités du Pont Gauche
à l’époque hellénistique
SOCIÉTÉS ET RELIGIONS
La défense des cités en mer Noire à la basse époque hellénistique
Timbres amphoriques et épigraphie lapidaire.
Astynomes et proxènes
I. Astynome de Sinope – proxène à Thermos d’Étolie
II. Astynome de Chersonèse Taurique – proxène à Callatis
III. Astynome de Chersonèse Taurique – proxène à Callatis ?
IV. Astynome de Chersonèse Taurique – proxène à Olbia du Pont
V. Astynome de Chersonèse Taurique – proxène à Delphes
VI. Astynome de Chersonèse Taurique – proxène à Delphes ?
Quelques pensées sur la mer Noire et le commerce des esclaves avant la domination romaine (vie-ier siècles av. J.-C.)
Quelle place pour l’esclavage dans les cités pontiques ?
I. Le témoignage des lettres sur plomb ou fragments céramiques (époques archaïque et classique)
II. Esclaves attestés dans les cités pontiques à la fin de l’époque classique et à l’époque hellénistique
III. Deux cas discutables : esclaves-marchandises
ou dépendants ruraux ?
IV. Quelques repères pour l’esclavage domestique :
threptoi et trophimoi
V. Main-d’oeuvre non servile dans le royaume du Bosphore, dans la chôra asiatique de Byzance et dans le territoire d’Héraclée du Pont
VI. Essai de conclusion
Une question d’identité dans le monde colonial.
« Ethniques » et « faux ethniques » des esclaves en provenance de ou arrivés dans la région de la mer Noire
Épigraphie et histoire religieuse. Le culte de Léto dans les cités de la mer Noire
Le thiase dionysiaque de Callatis. Organisation, représentation, fonction
Tomos, le héros fondateur de Tomis
LA MER NOIRE ROMAINE
Le statut juridique des cités grecques de la côte occidentale de la mer Noire à l’époque d’Auguste
I. Introduction
II. L’intégration romaine des villes du Pont Gauche
III. Les débuts du culte impérial
IV. Conclusion
Aspects de la colonisation des Daces au sud du Danube par les Romains
Titres honorifiques dans les cités grecques des côtes occidentales et septentrionales de la mer Noire à l’époque impériale
LA MER NOIRE ET L'ASIE MINEURE
Cyzique et la mer Noire
Les Bithyniens en Thrace, en Mésie inférieure et dans le Pont à l’époque impériale
Abréviations
Bibliographie
Index
I. Sources
II. Res sacrae
III. Noms de personnes et de dynasties
IV. Noms géographiques et ethniques
V. Unités militaires romaines
VI. Anthroponymes, mots et syntagmes grecs
et latins commentés
LISTE DES FIGURES
Professeur d’histoire grecque à l’université du Maine et directeur des fouilles d’Istros, au bord de la mer Noire, Alexandru Avram (1956-2021) avait réuni vingt-quatre articles consacrés aux antiquités du Pont-Euxin, publiés durant le dernier quart de siècle. Cet échantillon d’une œuvre foisonnante illustre les différents domaines fréquentés et l’évolution de sa pensée, en particulier les progrès et les nuances stimulés par de nouveaux documents épigraphiques. Tour à tour, ce recueil traite du monde pontique des cités à l’époque de la colonisation et de ses phases successives, des confrontations des grands pouvoirs autour de l’espace pontique (les Perses, les rois hellénistiques, les Romains), des sociétés pontiques et de leur histoire religieuse (défense des cités, apports des timbres amphoriques, commerce et emploi d’esclaves, cultes et traditions mythologiques), du statut juridique des cités grecques de la mer Noire sous la domination romaine et de leurs liens économiques et culturels avec l’Asie Mineure.
Associant l’archéologie, l’épigraphie et l’interprétation historique, les études rassemblées ici et enrichies de nombreux compléments constituent la meilleure introduction aux antiquités de la mer Noire.
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