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René AMACKER,
Charles BALLY,
Ekatarina BULEA,
Robert DE DARDEL,
Emanuele FADDA,
Angela FERRARI,
Stefano GENSINI,
W. T. GORDON,
Olga INKOVA,
Tullio de MAURO,
A. MEILLET,
Carlo MONTALEONE,
A. WIERBICKA
Sommaire: I. Articles: E. Bulea, «La nature dynamique des faits langagiers, ou de la “vie” chez Ferdinand de Saussure»; R. de Dardel, «Une approche du préprotoroman»; T. De Mauro, «Saussure sur le chemin de la linguistique»; A. Ferrari, «La fonction informationnelle d’Appendice. De la dislocation à l’apposition à travers la composante informationnelle»; W. T. Gordon, «Le saussurisme en Angleterre et en Amérique du nord au XXe siècle»; O. Inkova, «La négation expletive: un regard d’ailleurs»; C. Montaleone, «Dance with her: Some notes on the “Panda Principle”, Saussure et Davidson»; A. Wierbicka, «Sens et grammaire universelle: théorie et constats empiriques». II. Documents: A. Meillet et Ch. Bally, «Allocutions prononcées le 14 juillet 1908 (publiées par René Amacker)»; R. Amacker, «Notule III: Saussure et la transcription officielle du sanscrit»; «Notule IV: Une liste des étudiants de F. de Saussure (1913); «L’Ecole genevoise de linguistique dans la tourmente: documents d’archives 1912-1913. III. Souvenirs et Colloques: S. Gensini, «In memoriam Klaus D. Dutz»; E. Fadda, «Relire Saussure».
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La Crise du français consigne les cinq conférences que Charles Bally, professeur de linguistique à l’Université de Genève, a données en 1930. L’ouvrage qui en ressort, court et incisif, encourage le débat sur la langue française et son enseignement. Il explore un des thèmes fondamentaux de la pensée du langage, celui de la " crise " d’une langue telle qu’elle est expérimentée ou imaginée dans la société, à travers la presse, chez les intellectuels et dans les représentations de lhomme ordinaire. Le grand linguiste saisit ce débat pour exposer sa conception de la langue maternelle et des mécanismes de son acquisition par l’enfant ; il développe une critique des opinions dominantes relatives à l’apprentissage et à l’seignement du français, en particulier de la grammaire. Les solutions novatrices qu’il a avancées en 1930 restent intéressantes à discuter et demeurent d’actualité pour la didactique des langues.
L’avant-propos et la postface, par Jean-Louis Chiss et Christian Puech, rétablissent La Crise du français dans le cours de la réflexion linguistique, pédagogique et culturelle depuis la seconde moitié du XIXe siècle.