Renaissance
-
Dans ce volume, deux traités portent sur la querelle qui opposa Caroli, docteur de la Sorbonne, ancien pasteur de Lausanne, alors à Metz, et Farel, venu jusqu’à Strasbourg pour soutenir l’Eglise réformée lorraine. En mai 1543, Caroli, tel un inquisiteur, dans une Lettre de deffiance, dénonce Farel et le provoque en combat singulier. Ayant eu connaissance de ce texte, Farel répond en juin 1543 par une Seconde Epistre, dans laquelle le réformateur rappelle à Caroli tout ce qu’il sait de la foi réformée et qu’il devrait mettre en œuvre pour comprendre son erreur d’être retourné à la foi romaine. Ces Traités messins attestent de la force de conviction de Farel et de son attention au peuple réformé qu’il entend soutenir par tous les moyens possibles. Une importante annexe composée des correspondances spécifiques aux différents aspects de ces tensions confessionnelles permet de mieux comprendre les enjeux de la lutte qui opposa les autorités catholiques de Metz, république impériale, et la communauté réformée de Metz, soutenue par Strasbourg, en lien avec la Ligue de Smalkalde.
-
« Violent et extravagant ». C’est ce que l’historiographie a retenu de Charles IX (1550-1574). Devenu roi alors qu’il n’était qu’un enfant, il disparut avant son quart de siècle. De ses quatorze années de règne, on se souvient de sa passion pour la chasse, de son tempérament colérique et… du sang de la Saint-Barthélemy. Si l’histoire a souvent fait de lui un pantin entre les mains de sa mère Catherine de Médicis, l’histoire de l’art s’est peu attachée à son règne. Et pourtant, entre 1560 et 1574, les arts visuels, les lettres et la musique ont connu un véritable épanouissement en France. « D’un esprit prompt et vif, entre doux et colère » (Ronsard) le jeune roi, mélomane averti, fut écrivain et poète à ses heures. Les superbes portraits de Clouet gardent la mémoire de son visage et permettent de suivre les métamorphoses de ses traits au fil de sa brève existence. En même temps, tout un arsenal symbolique est déployé par les thuriféraires de la cour pour façonner l’image de la royauté qu’il est censé incarner. Ses adversaires en feront autant pour la détruire ou la détourner. Les études réunies dans ce volume mieux qu’esquisser les contours d’un hypothétique Charles IX mécène, ou que dresser un état des lieux des arts au temps du jeune souverain, étudient les nombreuses facettes, parfois contradictoires, de l’image du roi, réelles, symboliques ou imaginaires.
-
L’échange épistolaire occupe une place très importante dans les pratiques sociales, politiques et culturelles de l’époque prémoderne, s'affirmant comme genre littéraire à part entière à la Renaissance. Tout au long du XVIe siècle, l’imprimerie italienne se spécialise, en effet, dans la publication de livres de lettres, et la parution en 1564, à Venise, du traité Del Secretario de Francesco Sansovino inaugure une riche tradition de manuels d’écriture épistolaire pour les professionnels de la plume. Ces tendances éditoriales mettent à l’honneur un savoir humaniste enraciné dans l’enseignement scolaire et universitaire du Quattrocento à l’échelle européenne, dont le socle rhétorique repose sur la correspondance de Cicéron. L’enseignement d’Erasme, mais également celui de l’humaniste vénitien Francesco Negro sont ainsi assurés d’une longue continuité, parfois surprenante, impliquant des démarches de traduction, d’adaptation voire de contournement de la censure.
re.
-
Prononcé à l’audience, le plaidoyer constitue un moment essentiel de la procédure judiciaire, le moment où l’on cherche à établir, à qualifier et à juger les faits, celui où se discute le vrai et le faux, le juste et l’injuste. A la Renaissance, véritable âge d’or des plaidoyers, il constitue aussi un texte, volontiers confié à l’imprimerie et donnant lieu à un genre particulier d’ouvrage : le recueil de Plaidoyez. En dépit de perspectives et de finalités variées, révélant les horizons de juristes qui se voulaient tout autant « hommes de lois » qu’« homme de lettres », ces recueils, délaissés par la critique, s’avèrent d’une richesse particulière, non seulement pour les données juridiques qu’ils renferment que par la rhétorique déployée par leurs auteurs. Poursuivant une enquête au long cours sur les formes d’expression du juridique à la Renaissance, fruit d’un colloque pluridisciplinaire organisé à l’université d’Avignon, le présent volume s’est dès lors attaché à mettre en évidence la plasticité et les enjeux révélés par ces œuvres, contribuant à améliorer notre connaissance de ces dernières, comme plus largement celle de l’écriture des juristes à la Renaissance.
-
Le divertissement, la fête, le rire sont des besoins que, pour exorciser les inquiétudes de la vie quotidienne, nous éprouvons tous. Cela est encore plus vrai dans les sociétés soumises à une discipline sévère ou confrontées à des événements douloureux. Les XVIe et XVIIe siècles ont su créer ces espaces d’exception. Ils ont réservé une place aux bouffons et aux farceurs, à l’expression publique de l’exubérance et de la gaieté, ils ont su contourner les interdits pour libérer l’énergie vitale de ses entraves. La littérature tient sa part dans ce grand jeu. Au XVIe siècle, Erasme, Rabelais, Montaigne, quelques autres docteurs en gai savoir affirment la légitimité du plaisir. Lorsque l’ordre moral et la police des idées se resserrent, au XVIIe siècle, des écrivains prennent la relève, remplissant dans la société la même fonction que le fou à la cour. Ce sont des bohèmes, des saltimbanques, des lettrés plus ou moins libertins qui incarnent ou mettent en scène la joie pour la faire advenir. Si Molière joue ce rôle à la perfection, toute une faune littéraire, à ses côtés, s’emploie à créer des mondes où l’homme, en accord avec son désir, peut s’épanouir.
-
Les humanistes ont joué un rôle essentiel dans l’élaboration de la critique littéraire et la constitution de la poétique comme discipline distincte de la grammaire et de la rhétorique. Ils ont conditionné la réception des traités antiques, en particulier la Poétique d’Aristote et l’Art poétique d’Horace, et ont problématisé des concepts appelés à une grande fortune, comme la mimèsis, la catharsis, le decorum ou l’ut pictura poesis. Ils ont apporté des éléments théoriques originaux, élaboré des taxinomies génériques complexes et repensé les systèmes de classification des arts. Cette Anthologie offre une vision synthétique des textes théoriques latins en Europe, du Trecento à la fin du XVIe siècle. Elle présente les principaux penseurs et leur art poétique, analyse les notions clefs et propose un choix de textes emblématiques, édités, traduits et contextualisés. Un bel outil de travail pour penser l’utilité de la poésie, la création, l’histoire littéraire et les normes esthétiques.
-
In memoriam Alain Dufour – M. FUMAROLI, « Hommage à Alain Dufour, aux éditions Droz et à la Genève littéraire » ; J.-P. BABELON, « A la mémoire d’Alain Dufour » ; B. NICOLLIER, « L’éditeur critique de la Correspondance de Théodore de Bèze » ; M. ENGAMMARE, « A l’éditeur et à l’ami » – Articles – R. VILLA, « Jean Poyer et la fortune du Pérugin en France » ; A. MOTHU, « L’érotique épicurienne du Cymbalum mundi » ; I. FRANÇOIS, « The Private and Public Sides of Early Modern Consolation: the Case of Francesco Filelfo’s Consolatio ad Marcellum » ; M. ENGAMMARE, « Ce que Calvin a lu de Luther » – Notes et documents – J. GOEURY, « La piste aux Estoilles. Réflexions sur la genèse dun hymne de Ronsard et le sens de sa réécriture à partir d’une copie manuscrite inédite » ; C. LARRAZ, « Le portrait de Jean de Langeac, évêque de Limoges : une œuvre du Maître de Dinteville ? » ; F. MUECKE, « Biondo at Basel: th1531 Froben edition of Roma Triumphans » – Chronique – L.R.N. ASHLEY, « Recent Publications on Elizabethan England and related Fields » – Comptes rendus Droit de réponse – M. HUCHON, « L’affaire Louise Labé ».
-
TABLE DES MATIÈRES
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
D’UNE RENAISSANCE À L’AUTRE
Goût et esprit de la Renaissance au XIXe siècle
Renaissance romantique
Actualité de la Renaissance
Instrumentalisations politiques du XVIe siècle
Renaissance révolutionnaire
PREMIÈRE PARTIE
LA FABRIQUE ROMANTIQUE DES TEMPS MODERNES
CHAPITRE PREMIER
MISES EN INTRIGUE DE LA RENAISSANCE ROMANTIQUE
Expansions, transitions, ruptures
L’avènement des Temps modernes ; Périodiser la « zone Renaissance » : trois mises en intrigue ; De la transition à la rupture : Michelet et Quinet
La catholicisation de la Renaissance
Ténèbres de la Renaissance ; Palingénésies et syncrétismes ; « Recatholisation »
Configurations « troubadour » et révolutionnaire : l’exemple
de la chevalerie
Renaissance « troubadour » ; Renaissance romantique ; Renaissance moderniste
CHAPITRE II
LA RÉFORME ET LES TEMPS MODERNES : RÉSISTANCE, RÉVOLUTION, DÉCHÉANCE
L’aurore contestée de la Réforme
A rebours et en avant : la Réforme et ses révolutions ; Modernités de la Réforme : résistance et opposition ; La Réforme, un contre-génie de la modernité
Du libre examen et de l’individualisme
Stendhal et la souveraineté morale de l’individu ; Mérimée et le scepticisme de la liberté individuelle ; Balzac et les enjeux politico-philosophiques de l’esprit d’examen
De la Réforme comme mouvement révolutionnaire
Réforme, résistance, révolution ; Antiprotestantisme et antilibéralisme ; Esprit révolutionnaire et opposition
DEUXIÈME PARTIE
LÉGITIMER LE POUVOIR : INSTRUMENTALISATIONS IDÉOLOGIQUES DES GUERRES DE RELIGION
CHAPITRE III
LE « BON HENRI » DANS TOUS SES ÉTATS
Le siècle d’Henri IV
La légende royaliste d’Henri IV ; Un succès de librairie
Henri IV au théâtre
Henri IV et la réconciliation nationale ; Paternalisme royal ; Le corps collé et cloné d’Henri IV : la restauration des deux corps du roi
Le rétablissement de la statue équestre d’Henri IV
Instrumentalisations politiques ; Odes à Henri IV et à la monarchie restaurée ; Restauration du modèle eucharistique
CHAPITRE IV
LE « SIÈCLE DES GUISE ET DES VALOIS » : MISE EN FICTION DES GUERRES DE RELIGION
Réconciliation nationale et résistance politique
Réconciliation nationale et retour à l’ordre ; Vers une nouvelle Saint-Barthélemy ; Dramatisation romantique de la Renaissance
Les vérités du XVIe siècle
Vérité historique, vérité poétique ; Les limites de la vérité historique ; Les leurres du fac-similé
Conservatisme subversif : masculinités pittoresques et légitimation du pouvoir
Dévirilisation et délégitimation du pouvoir ; Survirilisation : légitimité restauratrice et usurpatrice ; Masculinité féminine et légitimité révolutionnaire ; Alternative et idéal masculin : légitimité de droit
CHAPITRE V
LITTÉRATURE D’OPPOSITION ET GUERRES DE RELIGION
Résistance aux anachronismes politiques
L’apprentissage du constitutionnalisme ; Fanatisme religieux et absolutisme politique
Modération et mobilisation
Les grands hommes et l’appel à la sagesse et à la modération ; Appel à la mobilisation et peur d’une nouvelle anarchie
Oppositions républicaine et légitimiste après 1830
Renforcer la conscience nationale ; Confirmer la conscience catholique ; Encourager la conscience révolutionnaire
TROISIÈME PARTIE
DES RÉVOLTES ET DES LIBERTÉS
CHAPITRE VI
L’ÂGE DE L’ORGIE : PASSIONS EN LIBERTÉ, LIBERTÉ DES MOEURS
Moeurs à l’italienne : passions énergiques, désirs de liberté
Immoralisme et génie ; Immoralisme et énergie : Stendhal ; Christianiser l’immoralisme : Hugo ; Immoralisme et liberté : Musset
L’immoralisme français entre admiration et réaction patriotique
Translation des moeurs : « un pays d’enchantement » ; Admiration de l’immoralisme : Stendhal et Mérimée ; Immoralisme et anti-italianisme
Le charme discret de l’immoralisme
Embourgeoisement et transgressions aristocratiques ; Une sexualité débridée ; Pouvoir féminin et désordre moral
CHAPITRE VII
LES LIBERTÉS DU GÉNIE ARTISTIQUE
Les arts de la Renaissance entre christianisme et paganisme
Hostilités conservatrices ; Querelle sur Raphaël : Chateaubriand ; Paganisme libéral et révolutionnaire : Esquiros et Michelet
La Renaissance des arts entre protestantisme et civilisation moderne
Arts et luxe ; Esthétique catholique et éthique protestante : Staël, Chateaubriand, Guizot ; Modernité de l’art renaissant : Stendhal, Hugo, Musset ; Esthétique et protestantisme : les noces politiques
Nationalisme et légitimité nationale de l’art renaissant
Nationalismes ; Syncrétismes : Chateaubriand, Hugo ; Légitimité nationale : Michelet et Quinet
Renaissance désenchantée : destinées mercantiles et contestataires
Désir de renouveau et éternel artistique ; Professionnalisation du génie ; Désenchantements et échecs ; Révoltes et combats
CHAPITRE VIII
SAVOIRS EN LIBERTÉ : LIBIDO SCIENDI, LIBIDO DOMINANDI
Imprimerie et liberté de pensée
Progrès de l’esprit humain et des libertés : Hugo ; Dangers de la parole dévoilée : Nodier, Nerval ; Renaissance et opinion politique : Vitet, Balzac, Michelet
Les difficultés de la modernité : humanistes, inventeurs, navigateurs
Humanisme « capacitaire » ; Marginalisation et méfiance de l’esprit créateur ; Colonialisme idéologique des découvertes
Pouvoir et savoir des sciences
Epistémologie et sciences occultes ; Politique des sciences occultes ; Sciences occultes et religion
CONCLUSION
VERS UNE RENAISSANCE DU MOI
ANNEXE
LA RENAISSANCE ROMANTIQUE MISE EN FICTION
BIBLIOGRAPHIE
Sources : littérature et histoire
Seizième siècle : historiographie et réception
Etudes critiques : littérature et histoire
INDEX NOMINUM
UM
Le début du XIXe siècle compose une Renaissance qui lui permet de réfléchir à son actualité intellectuelle et politique. Bien avant Michelet, presque tous les auteurs ont diffusé des images d’une époque très controversée : Chateaubriand, Balzac, Dumas, Musset, Mérimée, Stendhal et bien sûr Hugo. Concept métahistorique, « singulier collectif » englobant toutes les expériences fondées sur l’idée du renouveau, la Renaissance romantique est intégralement liée à l’expérience récente de la Révolution française. Que ce soit pour célébrer la restauration de la monarchie des Bourbons, contester un pouvoir irrespectueux des acquis révolutionnaires validés par la Charte, ou encore exprimer les espoirs déçus des Trois Glorieuses, les précédents du XVIe siècle offrent un arsenal d’arguments qui se prêtent à la manipulation à des fins de propagande, de combat politique ou de résistance. Cette somme propose une vision d’ensemble de cette Renaissance romantique, de linstrumentalisation politique à l’usage idéologique, de la construction historiographique aux représentations littéraires.
-
Pendant soixante-dix ans, Jean Paul Barbier-Mueller a aimé la poésie et les livres. En quarante ans, il a publié le catalogue de la plus importante collection de livres de poésie de la Renaissance jamais constituée, Ma bibliothèque poétique, dont le huitième volume (II-2, complément à Ronsard) a paru au printemps. Ce catalogue est devenu un usuel dans de très nombreuses bibliothèques. Aux descriptions bibliographiques précises, Jean Paul Barbier-Mueller a toujours ajouté des éléments biographiques et historiques à ses notices, et il a souhaité développer dans un dictionnaire une masse de renseignements tirés de documents rares, de pièces liminaires, d’épîtres dédicatoires… Avec le concours de Nicolas Ducimetière et de Marine Molins, il a donc rédigé un Dictionnaire des poètes français de la seconde moitié du XVIe siècle, qui comptera plus de cinq mille pages en sept ou huit volumes, à raison de deux parutions annuelles. Il a ainsi sorti de l’ombre un grand nombre de poètes peu connus du XVIe siècle, plus de cinq cents, tout en donnant une quarantaine de grandes notices sur des poètes majeurs. Sa contribution sur Louise Labé, remarquable, nourrie de toute la recherche contemporaine et livrant une interprétation personnelle, risque de s’imposer parmi les seiziémistes. Chaque auteur est replacé dans le contexte historique de sa vie d’adulte et de sa région (situation politique, guerres de religion, etc.). Des généalogies et des notes biographiques de personnages influents, français et étrangers, ou de chefs militaires, chantés par « ses » poètes, sont données. Il s’agit du complément naturel et indispensable à Ma bibliothèque poétique.
-
Table des matières
Anne CAYUELA, Marc VUILLERMOZ
Avant-propos
Chapitre premier – L’auteur dramatique
Sandrine BLONDET
De la sueur, du temps et des armes. Les Mots du travail dramatique
Philippe MEUNIER
Du texte au paratexte : histoire de quelques métaphores animales du poète et de ses plagiaires
Emmanuelle HENIN
La métaphore picturale dans le paratexte théâtral : l’exemple de Scudéry
Marine SOUCHIER
De « l’excellent poète » au « rimailleur » : enquête sur la charge axiologique des diverses dénominations de l’auteur dramatique
Juan Carlos GARROT
La perspective du poète : lecture et représentation dans les préliminaires caldéroniens
Chapitre II – Esthétique et dramaturgie
Enrica ZANIN
Les choses du théâtre dans les premiers dictionnaires italiens,français et espagnols
Fausta ANTONUCCI
Escena, cena, paso : las particiones internas al acto o jornada en textos teatrales y teóricos del Siglo de Oro
Marc DOUGUET
L’horreur du vide. Analyse terminologique de la notion de « liaison des scènes » dans la théorie dramatique française
Chapitre III – Les genres dramatiques
Christophe COUDERC
Paratexte et taxinomie. Sur quelques désignations génériques du théâtre espagnol
Coline PIOT
« Farce » ou « petite comédie » ? Les enjeux du processus d’identification d’un nouveau genre (1660-1670)
Emmanuele DE LUCA
Lazzo : enjeux poétiques et esthétiques d’un intraduisible italien au XVIIe siècle français
Chapitre IV – L’acteur et le personnage
Véronique LOCHERT, Bénédicte LOUVAT
Jouer, réciter, déclamer : les mots du jeu en France, en Espagne et en Italie
Teresa JAROSZEWSKA
Un capitan italien en costume espagnol sur la scène française. Les dénominations de soldats fanfarons aux XVIe et XVIIe siècles
Chapitre V – Réception
Céline FOURNIAL
Lope de Vega à la lettre : la réception de l’Arte nuevo de hacer comedias en France
Patrizia De CAPITANI
Le langage figuré dans les prologues des comédies italiennes et françaises du XVIe siècle : un enjeu de réception
Hélène TROPÉ
Les mots et les choses du rire dans les théâtres français et espagnols des XVIe et XVIIe siècles
Stéphane MIGLIERINA
Rire et suavité, entre traités religieux et textes liminaires théâtraux
Index des noms
Index des pièces