Renaissance
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De la servitude volontaire ou Contr’un, chef-d’œuvre d’Etienne de La Boëtie, est un impitoyable procès de la tyrannie, un procès connu certes, mais qui, sans Malcolm Smith, n’aurait jamais été servi par l’établissement rigoureux d’une édition d’après le manuscrit de Mesmes (BnF, fonds français 839).
Son édition épuisée, il s’agissait de la réimprimer cependant que, dans l’entre-temps, les recherches sur La Boëtie en général et sur le Contr’un en particulier avaient largement évolué et que plusieurs manuscrits avaient émergé. Malcolm Smith disparu, c’est Michel Magnien qui a accepté de compléter cette édition et de nous faire profiter de sa parfaite connaissance du dossier.
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Italique, Poésie italienne de la Renaissance, n°3 (2001).
Andrea COMBONI. Eros e Anteros nella poesia italania del Rinascimento : appunti per una ricerca, pp.7-21
Franz VOELKER. I cinquanta componimenti funebri di Michelangelo per Luigi del Riccio, pp.23-44
Agostino CASU. Sonetti «fratelli». Caro, Venier, Tasso, pp.45-87
Gian Picro MARAGONI. Fisiologia di un tema boschereccio nel sonetto barocco, pp.89-102
Federico SANGUINETI. Tasso in Ottieri., pp.103-110
Imprimés italiens du XVIe siècle appartenant à la fondation Barbier-Mueller., pp.111-126
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L’ouvrage éclaire la manière dont se sont constituées, au XVIe siècle, les poétiques de la Renaissance française. Il fait le point sur les théories qui les fondent, il apprécie la façon dont les auteurs définissent la place de la poésie parmi les autres «disciplines», conçoivent leur nature et leur inspiration, envisagent leur mission au sein de la société et élaborent un langage qui leur est propre, tout en empruntant à leurs devanciers, ainsi qu’au monde des arts, certaines de leurs stratégies. Une équipe internationale et pluridisciplinaire s’est attachée à examiner comment cette nouvelle poétique française s’est développée, non sans débats parfois ardents, à partir d’un double héritage : une tradition nationale, aujourd’hui couramment désignée sous le nom de rhétorique se-conde, et l’humanisme du Quattrocento italien. L’ouvrage fournit à ceux qui étudient la Renaissance, mais aussi, plus largement, à tout chercheur intéressé par des questions de po©tique générale, une sorte de panorama génétique des idées sur la poésie conçues à cette époque-charnière de la «pré-modernité».
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En général, Bèze parle très peu de Genève dans ses lettres ; il admet que tout s’y déroule normalement, comme il sied à une ville-Eglise qui s’offre en modèle aux autres Eglises réformées. Mais le t. XXIII constitue une exception et une confirmation de cette règle, car 1582 est l’année de la " guerre de Raconis ", soit la première tentative du nouveau duc de Savoie, Charles-Emmanuel Ier, pour s’emparer de Genève. Bèze sollicite les Eglises de France, qui envoient des troupes, cependant que les Suisses s’interposent, à la suggestion du roi de France, entre la Savoie et Genève alliée de Berne. Un arbitrage est prévu, qui fera long feu. Année traversée d’angoisses, qui n’ont pas empêché Bèze de publier le t. III de ses oeuvres théologiques (Tractationes) et une nouvelle édition de son Nouveau Testament gréco-latin cum annotationibus majoribus.