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TABLE DES MATIÈRES
CHRONOLOGIE SOMMAIRE
INTRODUCTION
NOTE SUR LA PRÉSENTE ÉDITION
REMERCIEMENTS
PIÈCES LIMINAIRES
A Madame Marguerite de France Royne de Navarre
Advertissement aux lecteurs
Syl. Cæsaris Scaligeri a Verona, in Juditham G. Sallustii / De Sylve Scaliger de Vérone sur la Judith de G. Salluste
Aug[ustin] Costé à Guil[laume] De Saluste
Avg. Coste Castrodvnensis In Guil. Salustij Iuditham, Carmen / Ode sur la Judith de Guillaume Salluste
Sonnets et distiques à Guillaume de Saluste
LA JUDIT
L’URANIE, OU MUSE CÉLESTE
LE TRIOMFE DE LA FOY
POEME DRESSÉ POUR L’ACCUEIL DE LA ROYNE DE NAVARRE À NERAC
ANNEXES
I. Poèmes de La Muse chrestie(n)ne (1574) non recueillis en 1579
II. Sonnet gascon (P. de Brach, Poemes, Bordeaux, S. Millanges, 1576)
III. Sonnet « Sur la version d’Athenagore, faite par Arn. du Ferrier » (Bordeaux, S. Millanges, 1577)
IV. Argument de La Judit et Sommaires de S. Goulart des Œuvres (Genève, J. Chouet, 1582)
V. Hymne de la Paix et Les Neuf Muses Pirenées (Anvers [Lyon], G. de La Romaine [B. Rigaud],1582)
GLOSSAIRE
BIBLIOGRAPHIE
INDEX DES NOMS PROPRES DE PERSONNAGES BIBLIQUES, HISTORIQUES ET MYTHOLOGIQUES JUSQU’AU XVIIe SIÈCLE
TABLE DES ILLUSTRATIONS
Guillaume de Saluste Du Bartas (1544-1590) est l'auteur d'un chef-d'œuvre, La Sepmaine, qui connut un succès retentissant en Europe dès sa parution en 1578. Peu avant, il avait réuni ses premiers essais poétiques dans un recueil qu'il intitula La Muse Chrestiene (Bordeaux, Simon Millanges, 1574) et qu'il dédia à Marguerite de Valois, épouse d'Henri de Navarre. Elle contenait La Judit, Le Triomfe de la Foy, L'Uranie et quelques sonnets dédiés à ses amis. Profitant du succès éditorial de La Sepmaine, Du Bartas et/ou ses libraires en firent la « premiere partie » des Œuvres qui parut en 1579. Les Œuvres – reproduites ici d'après l'édition de Barthélemy Gomet à Blois – présentent une jolie diversité littéraire et une grande cohérence thématique. Du Bartas s'y révèle maître de son talent dans l'adaptation de la Bible et la réforme du manifeste poétique de la Pléiade. Il parvient avec bonheur à exploiter quatre formes du lyrisme en autant de genres poétiques (l'épopée, l'hymne, le triomphe et l'entrée), dans les registres religieux et profane. S'il accorde sa préférence au premier, il montre aussi qu'il a su faire siens les procédés rhétoriques du second. Chacun à sa façon, les quatre poèmes du livre proclament l'ambition du poète de se distinguer de ses prédécesseurs, quitte à bousculer les usages et les attentes de son public.