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Œuvre de Jean Froissart, Melyador est le dernier roman arthurien en vers connu du Moyen Âge français. Le manuscrit Paris, BnF, fr. 12557 en donne la seule version quasi complète, probablement remaniée dans les années 1380 avec la collaboration de son commanditaire, Wenceslas de Bohême, auteur présumé des insertions lyriques. En une langue créative, alliant habilement ancien et moderne, et en un style résolument personnel, ce roman complexe mêle histoires amoureuses, aventures armées, fêtes et tournois somptueux dans la grande tradition de la chevalerie courtoise et bretonne, non sans une réflexion amusée sur le genre. Introduite par une présentation philologique, linguistique et littéraire et assortie de nombreuses notes, d’un glossaire et d’index exhaustifs, la nouvelle édition intégrale qui en est proposée vise à livrer un texte respectueux des particularités du manuscrit, à en éclairer la lecture et à rassembler les matériaux utiles à la connaissance du français du XIVe siècle.
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La première, ou prétendue telle, rédaction du Livre III des Chroniques de Jean Froissart s'ouvre par un prologue évoquant les préoccupations d'historien du chroniqueur de Valenciennes. Vient ensuite la relation du célèbre « Voyage en Béarn », p©riple que fit Froissart à la fin de l'année 1388 pour gagner Orthez où il entendait recueillir des témoignages originaux sur les guerres qui venaient de secouer la péninsule ibérique. Suivent les récits d'Espan de Lion, du Bascot de Mauléon et dun vieil écuyer indiscret de la cour de Gaston Fébus, ainsi que l'histoire de la possession de Pierre de Béarn et du démon familier de Fébus. Le livre se clôt sur la bataille d'Aljubarrota.
Peter Ainsworth donne du Livre III une nouvelle édition critique exhaustive, dont voici le premier des trois tomes, précédée d'une introduction historique et littéraire, tandis que Godfried Croenen étudie la tradition manuscrite et présente les résultats de l'examen codicologique du manuscrit de base, provenant de Saint-Vincent de Besançon (Bibliothèque municipale, ms. 865), considérant notamment les scribes et le programme d'illustration.
L'édition est largement dotée de notes, cartes et généalogies, d'un album photographique en couleurs, d'un glossaire et d'un index des noms de personnes et de lieux.
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Ce Lexique comprend la totalité des formes transcrites pour l’édition du manuscrit d’Amiens (TLF Nos 407, 415, 424, 429). Chaque entrée regroupe toutes les formes d’un mot, ainsi que le nombre d’occurrences et une définition des termes disparus du français moderne. Sont également répertoriées des corrections de lecture à apporter au texte de l’édition. Ce travail permet, pour la première fois, d’entreprendre des études quantitatives sur le vocabulaire, sur la morphologie, sur l’orthographe et sur le rendement sémantique du premier Livre des Chroniques, dont l’ensemble, en quatre livres, constitue la plus grande œuvre en moyen français.
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Au sortir de la seconde guerre mondiale, en 1945, Eugénie Droz fondait les Textes Littéraires Français, une collection dévolue à l’édition critique des textes significatifs du patrimoine littéraire de langue française du moyen âge au XXe siècle. Accessibles, dans un petit format maniable, chaque édition est accompagnée d’une introduction, de notes, d’un glossaire, si nécessaire, et d’index. Cet appareil critique exigeant accueille l’érudition des meilleurs spécialistes pour éclairer la genèse des œuvres et, quelle que soit leur époque, livrer au lecteur contemporain les explications les plus minutieuses sur le contexte historique, culturel et linguistique qui les a vues naître. Depuis soixante-dix ans, la collection a accueilli, outre quelques édicules, plus de 600 monuments littéraires français.
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Les dits sont des récits poétiques au contenu très varié: question de casuistique amoureuse, événements historiques, enseignement moral, allégorie, complainte ou même autobiographie. On trouve dans ce recueil, "le Temple d'Honneur", le "joli Mois de Mai", le "Dit de la Margherite", le "Dit du Bleu Chevalier", le "Débat dou Cheval et dou Levrier", et bien da'utres, dans un texte nouvellement établi, datés et étudiés par M. Anthime Fourrier, spécialiste éminent de Froissard.
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