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Sommaire : I. Études – La vie intellectuelle en Aquitaine à l'époque de Montaigne – E. CHAYES, V. GIACOMOTTO-CHARRA, X. PRÉVOST, « Avant-propos » ; M.-B. LE HIR, « Un colliege en la forme de celuy de Lisieux à Paris » ; H. PIERRE, « Élie Vinet, “enseignant-chercheur” ? » ; S. ROMMEVAUX-TANI, « Les ouvrages mathématiques d'Élie Vinet » ; C.MAZOUER, « Des tragédies pour le collège » ; M.-L. DEMONET, « Les bibliothèques des professeurs du Collège de Guyenne au temps de Montaigne écolier » ; S. GEONGET, « Jean d'Arrérac, juriste lettré, lecteur de Montaigne ? » ; D. BJAÏ, « Entre Gimone et Garonne, les réseaux aquitano-gascons de Guillaume du Bartas » ; B. MARPEAU, « Comment naît un “ouvrage de référence” ? L'Histoire de la France rurale des Éditions du Seuil (1975-1977) » – II. Variétés – A. LEGROS, « Sur l'exemplaire des Essais dit “de Bordeaux” le cachet des Feuillants » ; F.-R. MARTIN, « Les livres, les paroles et les constellations d'images. L'Atlas Mnémosyne d'Aby Warburg, hier et aujourd'hui » – III. Comptes rendus.
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Avec son appendice constitué par La Critique du Légataire, la grande comédie du Légataire universel est la dernière production que Jean-François Regnard présenta à la Comédie Française, en 1708 ; il mourut vingt mois après la première représentation. Cette pièce, qui est aussi le chef-d’œuvre du dramaturge, récapitule sa carrière dramatique : somme de sa manière, de son talent et de son esprit. Regnard est d’abord un bon observateur des mœurs du temps, comme il l’était déjà dans ses comédies destinées aux Italiens ; des défauts et des perversions d’une société dépravée, il tire des portraits aigus, assez souvent cernés d’un trait caricatural. C’est qu’il est, avant toute chose, un partisan du plaisir comique, du rire et de la joie. L’édition de Charles Mazouer se fonde sur l’originale de 1708 et donne les variantes des éditions suivantes, ainsi que d’importantes notes historiques et littéraires.
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