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Table des matières
OUVERTURE par M. Bruno RACINE, président de la Bibliothèque nationale de France
INTRODUCTION (bibliographie et table de concordance des noms chinois cités)
Madeleine BERTAUD (Université de Lorraine, ADIREL) et Cheng PEI (BnF)
PREMIÈRE PARTIE: QUAND JE DEVIENT UN AUTRE
ZHANG Hua (Université Fudan, Shanghai), "Quand Je devient un Autre : D’une quête identitaire de François Cheng à travers Le Dit de Tianyi"
CHU Xiaoquan (Université Fudan), "Le langage romanesque de François Cheng dans Le Dit de Tianyi"
QIN Haiying (Université de Pékin), "François Cheng entre le propre et l’étranger"
DEUXIÈME PARTIE: « HABITER POÉTIQUEMENT LA TERRE »
Cheng PEI, "A l’écoute de « l’Orphée sorti d’ailleurs », une lecture de la poésie de François Cheng"
Dominique MILLET-GÉRARD (Université Paris-Sorbonne), "François Cheng et Paul Claudel : formes brèves. Petits poëmes (d’après le) chinois"
"Pierre BRUNEL (Université Paris-Sorbonne), "Vraie lumière née de vraie Nuit"
Luc FRAISSE (Université de Strasbourg), "La poétique du roman dans L’Eternité n’est pas de trop"
Madeleine BERTAUD, "Le féminin selon François Cheng"
TROISIÈME PARTIE: OEIL OUVERT ET COEUR BATTANT
Lise SABOURIN (Université de Lorraine), "Peinture et écriture : la quête de beauté de François Cheng"
Eric LEFEBVRE (Musée Guimet, Paris), "Voix poétique et vérité artistique : les écrits sur la peinture
chinoise de François Cheng"
Eric LEFEBVRE, "Un chapitre de la réception de la peinture chinoise en France au XXe siècle : note sur François Cheng et Shitao"
Dominique MILLET-GÉRARD, "Poésie et peinture : Cheng et Claudel"
Madeleine BERTAUD, "François Cheng à la rencontre de la peinture occidentale, retrouvaille et découvertes (Vinci, Cézanne, Rembrandt)"
QUATRIÈME PARTIE: « D'UN SIGNE À L'AUTRE »
Cheng PEI, "Note sur la traduction en chinois du Dit de Tianyi"
YUAN Li (Université Fudan), "Réflexions sur la traduction à l’horizon d’une « éthique planétaire » : l’exemple de François Cheng, traducteur de poésies chinoises"
ZHU Jing (Université Fudan), "Un dialogue du coeur au coeur (à propos de ma traduction d’A l’orient de tout)"
POSTFACE
Madeleine BERTAUD et Cheng PEI : Une lecture à deux voix
Index des noms d'auteurs et d'artistes occidentaux
Nos auteurs
Le volume François Cheng à la croisée de la Chine et de l'Occident contient une sélection des actes en français du premier colloque franco-chinois consacré à l’œuvre de François Cheng (Paris-BnF et ADIREL, Shanghai-Université Fudan, novembre 2011) et répond à l’édition chinoise qui vient d’être publiée par les Presses de Fudan.
On sait que la vocation littéraire – poétique surtout – de l’écrivain qui siège à l’Académie française depuis 2002 remonte à l’adolescence. Arrivé de Chine à Paris à l’âge de dix-neuf ans, il a choisi d’écrire en français, après un long apprentissage de cette langue et, avec elle, de la culture occidentale. En même temps, l’homme né «à l’orient de tout» n’a rien oublié de son fond natif; il n’a rien rejeté de celle qu’il appelle «sa vieille nourrice»: par l’étude, la méditation et beaucoup de passion, il est parvenu à mettre en symbiose deux univers que tout semble opposer. Ce travail exceptionnel a provoqu© en lui une véritable mutation : «J’étais devenu quelqu’un d’autre». Pénétrer dans sa création, en chercher les secrets – sens et beauté réunis –, et en même temps rendre hommage, à travers lui, aux cultures des deux pays, autant d raisons de susciter, entre lettrés français et chinois, une rencontre – celle qui permet, selon ses mots, le fécond dialogue. De fait, au fil de lectures croisées, c’est bien un dialogue qui s’est déroulé au sujet d’une œuvre nourrie de spiritualité et riche de messages qu’il est important d’éclairer. Car si l’œuvre de François Cheng n’est pas toujours d’un accès facile, son auteur s’est donné la plus haute des missions: aider les hommes à vivre.
Madeleine Bertaud et Cheng Pei ont assemblé seize communications selon une logique qui va de la quête d’identité liée à la perte des premiers repères aux traductions chinoises des livres de Cheng en passant par sa conception de la poésie et ses réflexions sur la peinture. Une introduction et une postface viennent compléter l’ensemble, ainsi qu’un index des noms chinois de personne avec table de concordance de leurs différentes transcriptions.