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Table des matières
« Editorial » par Jacques Berchtold ; « Editer Rousseau : histoire, problèmes, perspectives » Présentation par Gauthier Ambrus et Erik Leborgne ;
I. – L’atelier éditorial : identification des manuscrits, établissement des textes, édition d’inédits.
La Muse allobroge, 1742, florilège autographe des écrits de jeunesse de Jean-Jacques Rousseau par Jean-Daniel Candaux ; Rousseau secrétaire de Mme Dupin : l’article 2 de l’ Ouvrage sur les femmes : « De la Génération » par Frédéric Marty ; La fabrication posthume des Fragmens pour un dictionnaire des termes d’usage en botanique et son attribution à Rousseau par Alexandra Cook ; Les « Leçons de musique » du fonds Rousseau de la bibliothèque de Genève, manuscrit autographe du traité de composition inédit de J.-Ph. Rameau : « L’Art de la basse fondamentale » par Claude Knepper et Isabelle Rouard ; Un fragment inédit de Rousseau sur l’état de société, texte établi et présent© par Bruno Bernardi ; Une vingt-huitième carte à jouer, texte établi et présenté par Alain Grosrichard et François Jacob ; Le manuscrit des additions de Pierre Prévost aux Fragments d’observations sur l’Alceste de Gluck texte établi et prsenté par Gauthier Ambrus ;
II – Réflexions sur l’histoire des éditions. Fidèles à Rousseau ? Le cas des premiers éditeurs des Confessions par Shojiro Kuwase ; Editer Rousseau sous la Restauration : le grand oeuvre de Musset-Pathay par Philip Stewart ; Le Dictionnaire de musique de J.-J. Rousseau : chronique d’une aventure éditoriale par Claude Dauphin ;Une préface pour les Confessions (1780) texte établi et présenté par Gauthier Ambrus ;
III – Editer Rousseau aujourd’hui. Lire et éditer Rousseau : genèse des textes et invention conceptuelle
par Bruno Bernardi ; Notes philologiques et interprétatives des Confessions : les choix de l’éditeur
par Jacques Berchtold, Erik Leborgne et Yannick Séité ; Plaidoyer pour l’annotation interprétative.
Le cas du personnage de Venture dans les Confessions (l. III et IV) par Jacques Berchtold et Erik Leborgne ; Rétrograder avec Jean-Jacques : une édition des manuscrits de Julie, ou La Nouvelle Héloïse par Nathalie Ferrand ; Eléments de réflexion pour éditer la correspondance de J.-J. Rousseau par Anne-France Grenon ;
VARIA. Rousseau et Gluck : poésie et musique dans Iphigénie en Aulide par Yoshihiro Naito ; La réception de Rousseau à Genève à travers ses raports avec la Bibliothèque de l’Académie par Thierry Dubois ;Une lettre inédite de Rousseau à François-Joseph de Conzié texte établi et présenté par Takuya Koyabashi ; Chronique de la Société J.-J. Rousseau par François Jacob.
Table des matières : « Editorial » par Jacques Berchtold ; « Editer Rousseau : histoire, problèmes, perspectives » Présentation par Gauthier Ambrus et Erik Leborgne ;
I. – L’atelier éditorial : identification des manuscrits, établissement des textes, édition d’inédits.
La Muse allobroge, 1742, florilège autographe des écrits de jeunesse de Jean-Jacques Rousseau par Jean-Daniel Candaux ; Rousseau secrétaire de Mme Dupin : l’article 2 de l’ Ouvrage sur les femmes : « De la Génération » par Frédéric Marty ; La fabrication posthume des Fragmens pour un dictionnaire des termes d’usage en botanique et son attribution à Rousseau par Alexandra Cook ; Les « Leçons de musique » du fonds Rousseau de la bibliothèque de Genève, manuscrit autographe du traité de composition inédit de J.-Ph. Rameau : « L’Art de la basse fondamentale » par Claude Knepper et Isabelle Rouard ; Un fragment inédit de Rousseau sur l’état de société, texte établi et présent© par Bruno Bernardi ; Une vingt-huitième carte à jouer, texte établi et présenté par Alain Grosrichard et François Jacob ; Le manuscrit des additions de Pierre Prévost aux Fragments d’observations sur l’Alceste de Gluck texte établi et prsenté par Gauthier Ambrus ;
II – Réflexions sur l’histoire des éditions. Fidèles à Rousseau ? Le cas des premiers éditeurs des Confessions par Shojiro Kuwase ; Editer Rousseau sous la Restauration : le grand oeuvre de Musset-Pathay par Philip Stewart ; Le Dictionnaire de musique de J.-J. Rousseau : chronique d’une aventure éditoriale par Claude Dauphin ;Une préface pour les Confessions (1780) texte établi et présenté par Gauthier Ambrus ;
III – Editer Rousseau aujourd’hui. Lire et éditer Rousseau : genèse des textes et invention conceptuelle
par Bruno Bernardi ; Notes philologiques et interprétatives des Confessions : les choix de l’éditeur
par Jacques Berchtold, Erik Leborgne et Yannick Séité ; Plaidoyer pour l’annotation interprétative.
Le cas du personnage de Venture dans les Confessions (l. III et IV) par Jacques Berchtold et Erik Leborgne ; Rétrograder avec Jean-Jacques : une édition des manuscrits de Julie, ou La Nouvelle Héloïse par Nathalie Ferrand ; Eléments de réflexion pour éditer la correspondance de J.-J. Rousseau par Anne-France Grenon ;
VARIA. Rousseau et Gluck : poésie et musique dans Iphigénie en Aulide par Yoshihiro Naito ; La réception de Rousseau à Genève à travers ses raports avec la Bibliothèque de l’Académie par Thierry Dubois ;Une lettre inédite de Rousseau à François-Joseph de Conzié texte établi et présenté par Takuya Koyabashi ; Chronique de la Société J.-J. Rousseau par François Jacob.
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Table des matières: Jacques Berchtold, «Editorial»; Jean-Luc Guichet, «Sensibilité et Nature humaine chez Locke et Rousseau Locke, Condillac, Rousseau et la question de l’instinct »; Pascal Taranto, «Foi, raison et enthousiasme chez Locke et Rousseau»; Catherine Larrère, «Locke et Rousseau : la place des femmes»; Blaise Bachofen, «Le sens du travail dans la théorie pédagogique de Locke et de Rousseau»; Thierry Ménissier, «Nature humaine et auto-institution de l’existence : le dialogue entre Locke et Rousseau par l’intermédiaire du mythe de Robinson»; Rudy Le Menthéour, «Au berceau de l’appropriation. Rousseau, Locke et l’enfance du propriétaire» - Articles variés - Jean Dagen, «La question de la preuve et la logique des Dialogues»; Martin Rueff, «Rousseau juge de Foucault ?»; Blaise Bachofen, «La nation, la patrie, le pays : la question de l’appartenance politique chez Rousseau»; Daniel Neicken, «Reyneau partout. Ou la méthode de résoudre le problème des math©matiques du Contrat social»; Céline Spector, «Vérité et subjectivité, des Essais aux Rêveries»; Frédéric S. Eigeldinger, «Comment Rousseau concevait le recueil de ses oeuvres»; Patrick Hochard, «D’une dédicace qui ne serait pas du complient»; Catriona Seth, «Les cicatrices de Julie. Réflexions sur des marques textuelles»; Jean-Damien Mazaré, «‘‘Hoc erat in votis’’ : une réminiscence de la maison d’Horace dans les Confessions»; Marco Menin, «Rousseau au pays des fées. La Reine fantasque entre coeur et raison»; Serguey Zanin, «Réception de l’oeuvre de J.-J. Rousseau en Russie du XVIIIe au XXIe siècle»; Gauthier Ambrus, «Une cantate inédite de Rousseau sur Samson. Fragment inédit de la Bibliothèque de Genève»; François Jacob, «Actualités et activités de la Société J.-J. Rousseau».
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Les réseaux de communication globalisent le monde contemporain. Internet est un réseau de l’esprit. Cette composante culturelle de notre modernité s’enracine certainement dans les Réseaux de l’esprit qui sous l’Ancien Régime unissent les académies, les hommes de lettres, les sociétés littéraires et les savants. Institutions, imprimés, pratiques culturelles : la sociabilité de l’esprit dessine le champ problématique et comparatiste qu’explorent les Actes du Colloque international de Coppet, réunis par Michel Porret et Wladimir Berelowitch et signés par seize spécialistes de l’histoire intellectuelle, littéraire et socio-culturelle.
Entre commerce épistolaire, circulation des imprimés, politique éditoriale, journalisme, voyages et fréquentation des universités, des bibliothèques, des cercles lettrés ou des cabinets de lecture, les réseaux de l’esprit tirent force et légitimité des mailles intellectuelles tissées à travers l’Europe des érudits, des diplomates, des savants, des philosophes, des intellectuels, des littérateurs et des francs-maçons. Les réseaux de l’esprit sont mondains ou discrets. Leur histoire reste celle d’une modernité culturelle et d’un idéal égalitaire. Au temps des Lumières, la fraternité intellectuelle anime - parfois de manière utopique - la République des Lettres comme tribunal de l’opinion éclairée.
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Sommaire/ Table of contents : Jacques Berchtold et Michel Porret, "Editorial"; Bérengère Baucher, "Quand le visage de Glaucos devient statue de Glaucus";Jacques Berchtold, "La musique des murailles : Rousseau visiteur de Vauban"; Bruno Bernardi, "De l'alienatio à l'aliénaton par l'apallotriôsis, Rousseau débiteur d'Aristote"; Barbara Carnevali, "La faute à l'amour-propre. Aliénation et authenticité chez Rousseau"; Carole Dornier, "L'écriture de la citadelle intérieure ou la thérapeutique de l'âme du promeneur solitaire"; Eric Gatefin, "de la difficulté de conclure l'Emile- entre clôture théorique et ouverture romanesque"; Zeina Hakim, "Histoire et fiction dans l'oeuvre théorique de Rousseau"; Christine Hamman, "Ce qu'il faut comprendre des paralogismes de la Préface Dialoguée de la Nouvelle Héloïse (Rousseau incendiaire)"; Françcois Jacob, "Notes contre notes"; Erik Leborgne, "Le portrait clinique de Rousseau dans De la solitude de J,G, Zimmermann"; Christophe Martin, "De la fable d'Agnès au roman d'Emile. Lire Rousseau sous l'éclairage de l'Ecole des femmes"; Jan Miernowski, "Rousseau ou le misanthrope manqué, l'écriture au risque de la haine"; Jean-François Perrin, "César à Bossey : le palimpseste antique au livre I des Confessions"; Yves Vargas, "A propos des "causes insensibles". Politique et philosophie dans les Lettres écrites de la montagne"
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Aggravant aujourd'hui la répression dans les Etats occidentaux au nom de la tolérance zéro et de la défense sociale, la récidive est mal connue sur le plan historique. Entre doctrine pénale et pratique judiciaire du Moyen Age à l'époque contemporaine, chacun des chapitres que renferme ce livre interroge les qualifications de la « récidive » et du « récidiviste », ainsi que les pratiques judiciaires qui en résultent. Si la récidive constitue la hantise sécuritaire du droit pénal contemporain, l'originalité de Récidive et récidiviste du Moyen Age au XXe siècle réside dans la réponse complexe qu'il offre à la problématique de l'échec correctif des institutions pénales. Au-delà du problème judiciaire (« comment qualifier la récidive ? »), l'ouvrage montre que la récidive et les récidivistes illustrent les thèmes actuels de l'historiographie de la justice et du droit de punir dans sa pratique d'hier et d'aujourd'hui. Identification des « criminels d'habitude » selon les « progrès » de l'anthropologie criminelle, traitement judiciaire des délinquants « endurcis dans le crime » selon les normes juridiques, morales sexuelles ou sociales, causalité proche ou lointaine de la récidive, milieu familial, social, politique ou institutionnel favorable à l'endurcissement criminel : dans une perspective comparative d'histoire de la répression pénale en Europe, les objets examinés donnent à lire une page complexe d'histoire de la sensibilité sociale et des seuils de tolérance pénale face à l'homo criminalis.
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Entre 1751 et 1772, best seller européen, l'Encyclopédie Diderot et d'Alembert illustre l'encyclopédisme selon les Lumières. Confrontant la critique philosophique, l'esprit voltairien, le naturalisme et l'empirisme lockien, elle assemble les « branches infiniment variées » de la connaissance humaine en inventoriant les « sciences, les arts et les métiers ». L'entreprise matérielle et intellectuelle des encyclopédistes est aujourd'hui bien connue. A contrario, l'Encyclopédie méthodique l'est moins. Conçue à Paris par le capitaliste de la librairie Charles-Joseph Panckoucke, puis éditée entre 1782 et 1832 par lui, par son gendre Henri Agasse et finalement par sa fille Pauline Agasse, l'«encyclopédie suprême» est constituée de plus de 200 volumes illustrés d'environ 6500 planches gravées. Mise en vente par souscription sous le règne de Louis XVI, continuée durant la Révolution et l'Empire malgré l'inflation et les troubles politiques, difficilement terminée sous la monarchie de Juillet, l'Encyclopédie méthodique une fois achevée est cinq fois plus volumineuse que les 25000 pages de l'Encyclopédie Diderot et d'Alembert. Penser la complexité épistémologique des cinquante dictionnaires spécialisés qui constituent la Méthodique : tel est l'objectif de cet ouvrage collectif. Il est le premier à être consacré en français à la dernière encyclopédie des Lumières, laquelle, à l'aube du positivisme, oscille entre le savoir encyclopédique et une encyclopédie des savoirs.
Claude BLANCKAERT (Centre Alexandre-Koyré, Directeur de recherches, C.N.R.S.) est un spécialiste de l'histoire de l'épistémologie et de l'anthropologie entre les Lumières et le XIXe siècle. Fabrice BRANDLI (Assistant en histoire moderne au département d'histoire générale de la Faculté des lettres de l'Université de Genève) rédige une thèse sur la diplomatie au temps des Lumières. Michel PORRET (professeur d'histoire au département d'histoire générale de la Faculté des lettres de l'Université de Genève) enseigne l'histoire moderne. Ses recherches portent notamment sur l'histoire intellectuelle et institutionnelle des délits et des peines, du corps, de la médecine judiciaire et de la censure des imprimés au temps des Lumières.
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sommaire
- Jean-Patrice COURTOIS, "Economie politique du spectacle dans la "Lettre à d’Alembert"", p. 13-51
- Yannick SÉITÉ, "Rousseau: penser et faire penser", p. 53-77
- Jean-François PERRIN, ""Sacer estod": Une approche des enjeux politiques et théoriques dans "Rousseau juge de Jean-Jacques"", p. 79-113
- Jean-Luc GUICHET, "Le pratique et l’idéal de l’apprivoisement chez Rousseau", p. 115-138
- Philip KNEE, "Sincérité et théâtralité", p. 139-156
- Laurence MALL, "Lieux de l’absence et demeures de la disparition dans les "Rêveries"", p. 157-186
- Aline THIERY, "Sur l’intertexte des "Confessions": “L’Astrée” et l’épisode de l’idylle des cerises", p. 187-199
- Bruno BERNARDI, Gabriella SILVESTRINI, "Edition du "Principes du droit de la Guerre" de Jean-Jacques Rousseau", p. 201-280