Les humanistes et les poètes de la Renaissance s’approprient le discours érotique de l’Antiquité pour le transformer en une érotologie littéraire et artistique dont l’empreinte sur la civilisation européenne a laissé des traces profondes. Fruits du colloque “Eros and the Erotic in neo-Latin Literature” tenu à Clare College, Cambridge, en septembre 1995 les essais rassemblés ici cherchent à relancer le débat sur le traitement de l’érotisme, de ses images et de ses lieux communs, de l’admiration quasi platonicienne à l’obscénité. Le champ couvert est celui de la littérature néo-latine, d’Enea Silvio Piccolomin jusqu’aux expériments poétiques latins d’Arthur Rimbaud. I.A.R De Smet & Ph. J. Ford, Préambule - J.-L.Charlet, Eros et érotisme dans la Cinthia d’Enea Silvio Piccolomini - B. Mesdjian, Eros dans l’Eroticon de T. V. Strozzi - A.Stewart, The Singing Boy and the Scholar: the Various Deaths of Politian - P. J. Ford, Jean Salmon Epithalamiorum Liber and the Delights of Conjugal Love - I. A. R De Smet, Innocence Lost, or the Implications of Reading and Writting (Neo-) Latin Prose Fiction - G. Berger, Dialogue-éros-libertinisme, ou comment l’esprit vient aux filles - R. De Smet, Hadrian Beverland’s De fornicatione cavenda: an adhortatio ad pudicitiam or ad impudicitiam - G.H.Tucker, Rimbaud’s (un)Holy Family? Metrics and Obscenity in Tempus erat ... re-visited.