Ouvrage

La France en guerre économique (1914-1919)

69,00€ TTC
Ajouter au panier
55,20€ TTC
Ajouter au panier
82,80€ TTC
Ajouter au panier
(Fichier volumineux transmis sous 48 heures)
(Fichier volumineux transmis sous 48 heures)
Titre : La France en guerre économique (1914-1919) Année : 2018 Pages : 536 Collection : Publications d'histoire économique et sociale internationale ISSN : 1422-7630 Numéro : 39
Support : Livre broché ISBN-13 : 978-2-600-05811-7
Support : PDF ISBN-13 : 978-2-600-15811-4
Support : Livre broché + PDF ISBN-13 : 978-2-600-25811-1
  • Présentation
  • Sommaire
  • Presse et annexes gratuites

Afin de répondre aux demandes de plus en plus importantes et répétées des armées, l’industrie s’érige en vaste front de l’arrière. Des usines se reconvertissent ou sont créées ; les grandes entreprises deviennent des « firmes-pivots » structurant, au sein de chaque branche d’activité, de grands établissements, des pme et des sous-traitants. Des flux d’innovations se répandent dans l’artillerie, l’aéronautique, les chars, les méthodes de fabrication. La pénurie de produits de base, de charbon, de moyens de transport et de main-d’œuvre enraye ces processus ; une économie administrée se cristallise pour les surmonter. Il faut aussi financer les investissements et les besoins courants des entreprises et de la commande publique, d’où le rôle croissant des banques. Un enjeu clé est d’affûter la compétitivité des systèmes productifs nationaux et locaux afin de contrecarrer la puissance industrielle allemande au cœur de la guerre, puis de préparer la nouvelle Europe économique de la paix.

TABLE DES MATIÈRES

Avant-Propos, Lieutenant-colonel Rémy Porte

Introduction générale

  1. De la guerre matérielle ou industrielle aux esprits en guerre
  2. Une rupture avec l’esprit d’ouverture
  3. Des entrecroisements incessants
  4. Tout serait dit ou écrit ?
  5. Un nouveau type de guerre : de la guerre totale à la guerre économique
  6. Des systèmes productifs sectoriels et locaux à l’appareil économique d’Etat ?
  7. Des héros ou de grandes figures de la guerre économique
  8. L’argent, nerf de la guerre

Première partie La guerre industrielle de la Nation

Chapitre premier. Bordeaux, capitale de la mobilisation industrielle (20 septembre 1914)

  1. Bordeaux au coeur des choix stratégiques en septembre 1914?
  2. La mobilisation industrielle classique
  3. Des débats autour de la stratégie militaire française A. Edmond Buat, un témoin clé B. Une inflexion sous la pression des événements
  4. Trois réunions d’industriels à Bordeaux
  5. Le lancement de la guerre industrielle Conclusion

Chapitre II. La montée en puissance de la machine de guerre industrielle : vers une économie mixte (1914-1919)

  1. Une maturation trop lente de l’outil productif (de l’automne 1914 à l’été 1916) A. Les blocages de l’été 1914 B. Les premières réactions après la prise de conscience de l’impasse économique C. La persistance de blocages insidieux D. L’enjeu de la qualité
  2. La mise en place d’une administration de l’économie de guerre
  3. Une économie mixte de guerre, entre politiques et patrons
  4. Une fonction de coordination entre dirigisme et liberté d’entreprendre A. Stimuler les entreprises B. La cristallisation des organismes patronaux
  5. Une puissance industrielle dualiste Conclusion

Chapitre III. La montée en puissance du système productif de guerre articulé autour de l’artillerie

  1. Les premières étapes du déploiement de l’industrie de l’artillerie (1914-1916) A. Le bond des besoins entre 1914 et 1916 B. L’essor de l’artillerie lourde C. La mutation des mortiers D. La définition d’un schéma d’ensemble en juillet 1916 E. L’artillerie n’est pas la panacée : les exemples de la Somme et du Chemin des Dames en juin-juillet 1916 et avril 1917
  2. La guerre du feu intense : la montée en puissance A. Une nouvelle impulsion donnée à l’artillerie en juin-juillet 1917 B. Les ultimes productions d’artillerie en 1918
  3. La double guerre des productions : faire du neuf, entretenir l’ancien
  4. La structuration d’un système productif articulé autour de l’artillerie A. Les arsenaux au coeur de la guerre industrielle B. Des établissements géants en région lyonnaise C. La vallée de la Basse-Seine dans la guerre industrielle D. Thomson-Houston, exemple emblématique de la mobilisation du secteur privé
  5. L’ingénierie industrielle en levier de l’efficacité A. Les aléas de la montée en puissance des chaînes de production B. L’enjeu des machines-outils Conclusion

Chapitre IV. Vers un déluge d’obus

  1. Produire des obus en masse A. Une montée en puissance difficile B. Le système productif des obus de plus en plus structuré
  2. Les arsenaux dans la guerre des obus
  3. Le secteur privé mobilisé pour les obus A. L’essaimage de l’industrie des obus B. Des entreprises reconverties dans les fabrications d’artillerie. C. Un mini-système productif en région parisienne D. L’essaimage au sein de mini-systèmes productifs régionaux..
  4. Un déluge d’obus
  5. Les retombées de la guerre des obus sur des branches latérales A. Les mécaniciens au service de la guerre des obus B. Les emballeurs, rouages modestes mais essentiels

Chapitre V. Les batailles industrielles en 1916 : enjeux, initiatives et blocages

  1. Les conséquences immédiates de la bataille de Verdun
  2. La bataille de l’industrie des armements
  3. La mise en oeuvre du programme de mai-juin-septembre 1916
  4. Innover au son du canon en 1916 A. L’entrée dans l’ère des véhicules de guerre B. L’importance des armements légers C. Le décollage de l€™équipement aéronautique
  5. Une économie mixte équilibrée ? Conclusion

Chapitre VI. L’élargissement de la diversité des productions d’armements

  1. L’enjeu des armements légers
  2. L’enjeu des cartouches
  3. L’enjeu des grenades à mai4. L’enjeu des mitrailleuses
  4. L’enjeu des chars : une lente maturation stratégique A. Des cuirassés terrestres en appui aux assauts de l’infanterie B. La percée des chars d’assaut C. Le triomphe des chars légers type Renault D. Une usine Berliet pour des chars E. Une esquisse de bilan technique de la guerre mécanique
  5. L’enjeu des innovations en optique Conclusion

Chapitre VII. Schneider en guerre

  1. Déjà un complexe militaro-industriel à la veille de la guerre A. La poursuite des programmes d’artillerie B. La cristallisation d’un bloc amont-aval
  2. La mobilisation industrielle en 1914 A. La mise en place de l’action de guerre B. L’afflux des commandes de guerre
  3. La poussée de l’industrie lourde en 1915-1918 A. Le renforcement du pôle du Creusot B. Schneider glisse plus encore vers la Normandie
  4. Schneider dans la guerre de l’artillerie
  5. Schneider entraînée par la guerre des obus
  6. Schneider face à la crise des transports
  7. La révolution électrique accélérée par la guerre ?
  8. Schneider engagée toujours plus dans l’industrie des transports..
  9. Innover dans la gestion de firme A. Un état-major civil dans la guerre B. L’évolution du mode d’impulsion et de contrôle C. Une gestion plus fine des ressources humaines
  10. Considérations sur la situation bilancielle de Schneider au sortir de la guerre Conclusion Annexe. Discours d’Albert Thomas chez Schneider en avril 1916 197

Chapitre VIII. Une guerre économique discrète, en amont de la production d’armements

  1. Une course à l’acier
  2. Un équilibre délicat entre importations et production nationale.
  3. Une course au charbon
  4. L’énergie électrique dans la guerre industrielle A. Les investissements en hydroélectricité B. Vers une économie mixte de l’électricité
  5. La bataille de l’électrométallurgie
  6. Le bond de la chimie en guerre A. L’émergence d’une chimie de guerre B. La chimie classique mobilisée : la chimie des poudres C. Surmonter la dépendance initiale vis-à-vis des technologies allemandes D. La bataille de la production d’explosifs et de gaz de combat : la percée de la chimie des gaz E. Les investissements en usines électrochimiques F. Saint-Gobain en action
  7. Produire pour la vie quotidienne des soldats Conclusion

Chapitre IX. Une course aux moyens de transport

  1. L’enjeu des camions de guerre
  2. Berliet, fer de lance des camions
  3. La course aux navires de fret

Deuxième partie La guerre de l’air gagnée aussi dans les usines

Chapitre X. La machine de guerre aéronautique en 1914-1919

  1. La conception de programmes aéronautiques A. Une esquisse de système d’aéronautique en 1914-1915 B. Les cafouillages de l’hiver et du printemps 1916 C. Une réelle mutation au tournant de 1917
  2. L’essor de l’industrie aéronautique A. Les ramifications de l’industrie aéronautique B. Les vibrations d’un système productif en décollage au second semestre 1914 C. Une courbe ascendante affirmée en 1915-1916 D. Une belle puissance de vol pour les conventions et contrats en 1917 E. Le boum de la production
  3. Un esprit d’entreprise et d’innovation
  4. Lyon pôle de production aéronautique
  5. La densification et la diversification de la filière amont
  6. Sans cesse innover tout en amplifiant la production Conclusion

Chapitre XI. L’Ouest parisien, coeur de l’aéronautique de guerre

  1. Hanriot, un pionnier mobilisé par l’effort de guerre
  2. Morane-Saulnier à Puteaux, des expérimentations aux séries A. Des marchés de part et d€™autre de la déclaration de guerre B. L’explosion des commandes d’avions
  3. La montée en puissance de Caudron entre Issy-les-Moulineaux et Lyon A. Caudron, régulièrement au coeur des marchés publics B. D’énormes contrats en 1918
  4. Voisin, acteur pluraliste de la guerre aérienne
  5. A Suresnes, la seconde aventure de Louis Blériot
  6. Nieuport, spécialiste des ... Nieuport, à Issy-les-Moulineaux
  7. Le décollage de Breguet à Villacoublay
  8. Une esquisse de bilan de la production des leaders de l’Ouest parisien
  9. Une floraison d’entrepreneurs en aéronautique de guerre A. Une première aventure militaire pour
  • Le Monde Livres, 22 mars 2018.

  • Revue du Nord, t. 100, n°425, avril-juin 2018

  • Le Monde, 20/03/20

  • Le Monde Livres, 22 mars 2018.

  • Revue du Nord, t. 100, n°425, avril-juin 2018

  • Le Monde, 20/03/20

  • Présentation
  • Sommaire
  • Presse et annexes gratuites