Pascal BRIDEL
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0. Pascal Bridel et Muriel Dal-Pont Legrand
Introduction
1. Olivier Longchamp
Contribution: « Clément Juglar et l’Académie des Sciences Morales et Politiques :
une introduction à la personnalité et à l’œuvre du « prophète des crises »
2. Daniele Besomi, external scientific collaborator to the Centre Interdisciplinaire Walras Pareto (University of Lausanne)
Contribution: « Clément Juglar and his contemporaries on the causes of commercial crises»
3. Muriel Dal-Pont Legrand, DEMOS-GREDEG/CNRS and University of Nice-Sophia Antipolis.
Harald Hagemann, University of Hohenheim, Stuttgart.
Contribution: « Analyses théorique, historique et statistique des cycles : Juglar et Schumpeter »
4. Cécile Dangel-Hagnauer, DEMOS-GREDEG/CNRS and University of Nice-Sophia Antipolis.
Alain Raybaut, DEMOS-GREDEG/CNRS and University of Nice-Sophia Antipolis.
Contribution: « Clément Juglar et la théorie des cycles en France au premier XXème siècle : quelques éléments d’analyse »
5. Pascal Bridel, Centre Walras Pareto, Université de Lausanne.
Contribution: «Juglar, Walras et Pareto : measurement without theory versus theory with measurement »
6. Ludovic Frobert, TRIANGLE/ CNRS, ENS-LSH, Lyon.
Contribution: « Clément Juglar, l’Algérie et les colonies »
7. François Allisson, Laurie Breban et Pascal Bridel
Bibliographie de Clément Juglar.
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Sommaire: P.BRIDEL, Avant-propos; J.-P. GAUDIN et P. LIVET, «Processus d’évaluation des sciences sociales: acteurs et valeurs»; C. KÖNIG-PRALONG: Evaluations des savoirs d’importation dans l’université médiévale: Henri de Gand en position dexpert »; P. LIVET, «Expertise et évaluation: une révision des rôles »; P. MOOR, «Logique scientifique et logique institutionnelle dans le discours juridique»; J.-P. GAUDIN, «Modalités et enjeux de l’évaluation des SHS: le tournant actuel ; Ch. KOSMOPOULOS et D. PUMAIN, «Révolution numérique et évaluation bibliométrique dans les sciences humaines et sociales»; H. VOLKEN, «Phonons sociaux: entre l’individuel et le collectif »; M. TORTAJADA, «Evaluation, mesure, mouvement: la philosophie contre la science et les concepts du cinéma (Bergson, Marey)».
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Sommaire: P. LIVET, «Les interférences entre les problèmes théoriques de l’évaluation dans les sciences humaine et les usages évaluatifs des acteurs humains» ; J. COENEN-HUTHER, «Classifications, typologies et rapport aux valeurs » ; H. VOLKEN, «Les fondements: mesure pour mesure» ; D. PUMAIN, «Lois d’échelle et mesure des inégalités en géographie» ; G. BERTHOUD, «La comparaison anthropologique: ébauche de la méthode » ; A. FLÜCKIGER: L’évaluation législative, ou comment évaluer les lois» ; G. TIMSIT, «L’évaluation en science juridique : retour sur une querelle théorique à propos de la notion de gouvernement des juges» ; A. PAPAUX, «Comparaison générique vs comparaison prototypique » ; P. BRIDEL, «Le rôle de la mesure dans la construction de l’objet théorique et comment l’objet théorique devient… mesure».
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Comment les savoirs produits par les sciences sociales peuvent-ils s'accumuler, se cumuler, au cours du temps dans une discipline, et entre les différentes disciplines? Les enjeux de la cumulativité des savoirs dans les sociétés modernes ont déjà suscité l'apparition d'une discipline nouvelle, "l'économie des connaissances".
Les contributeurs de ce livre établissent un "état" de la question et essaient de répondre à la question: comment s'effectue pratiquement le travail d'articulation des th©ories et des concepts anciens et nouveaux dans les sciences de l'homme et de la société.
Sommaire / Table of Contents: D. Pumain, «Cumulativité des connaissances»; P. Moor, «Savoirs juridiques et savoirs sur le droit. Brève intervention à proposdu texte introductif de Denise Pumain»; J. Coenen-Huther, «La cumulativité du savoir sociologique entre mythe et réalité»; H. Volken, «Mnémosyne érudite. La théorie comme mémoire»; P. Livet, «Peut-on parvenir à une forme de cumulativité en sciences sociales»; P. Bridel, «Cumulativité des connaissances et science économique»; G. Timsit, «La cumulativité des connaissances dans le domaine de la science juridique»; G. Busino, «Bloc-notes d’un sociologue retraité, mais toujours à la recherche de la cumulativité et de l’interdisciplinarité dans les sciences de l’homme et de la société»; A. Disselkam, «Halbwachs vs Durkheim. Une critique de l’individu pur (et de la sociologie)» J. Coenen-Huther, «Pouvoir, autorité, légitimité. En marge d’un livre récent d’Alain Renaut »
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La Peur de l’impensable freine-t-elle l'innovation scientifique? Dérive-t-elle d’un exercice pusillanime de la pensée et se complait-elle dans le confort intellectuel? Dix auteurs – sociologues, mathématicien, philosophe, juristes, politologues et économistes – explorent les mécanismes de la crainte de l'inconnu, l'attirance pour la multiplication des efforts, la satisfaction de produire, en dépit de changements conceptuels mineurs, une inflation majeure des résultats scientifiques. Ils arrivent à la conclusion que les opérations de l’intellect sont animées par des conduites émotionnelles qui relèvent de l'angoisse, du raidissement dogmatique, de l'incapacité à réformer les systèmes théoriques et à éviter la claustration auto-référentielle. Ils proposent enfin qu'à l'avenir l'épistémologie et l'histoire des sciences sociales traitent ces problèmes à la lumière de la sociologie des sciences et de la psychologie historique.
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Dans le prolongement de quelques congrès récents consacrés à l'œuvre économique de Walras et à celle - économique et sociologique - de Pareto, le Colloque de Lausanne des 22 et 23 octobre 1998, en réunissant des économistes et des sociologues autour du rôle de la théorie de l’équilibre général chez Walras et Pareto, entendait encourager une comparaison organique des concepts fondamentaux caractérisant les travaux des deux grands scientifiques fondateurs de l'École de Lausanne. Le titre du colloque suggérait de considérer la théorie de l'équilibre général à la fois comme le point d'intersection et le point de bifurcation du parcours scientifique des deux auteurs: Walras élabore d'emblée un modèle théorique (équilibre économique général) sur lequel il fonde une économie appliquée et sociale réformatrice; Pareto développe ses travaux dans la direction d'un équilibre général (économique d'abord, social ensuite) en utilisant comme point de départ des études économiques empiriques destinées à soutenir un objectif politique clairement explicité et à ébaucher une théorie générale des " objets sociaux " complexes. Par l’examen de quelques thèmes de recherche communs aux deux auteurs, les contributions de ce volume proposent ainsi de mettre en perspective l’hétérogeneité des travaux de Walras et Pareto, leur différentes modalités de construction de la théorie de l’équilibre général, leur différentes manières d’invisager les liens entre économie pure, économie appliquée et sociale, divergences qui sous-tendent encore aujourd’hui l’interprétation et l’utilisation que l’on fait de la théorie de l’équilibre général. Ces contributions permettent aussi de voir émerger plus clairement une dualité (voir même opposition) épistémologique entre Walras et Pareto que certaines recherches recentes sur l’école de Lausanne laissaient déjà entrevoir.
SOMMAIRE : P. BRIDEL- E.TATTI: Introduction; *** 1. Walras *** : P. DOCKES: Ce qui est, ce qui devrait être, ce qui sera: Walras’s Economics as He Saw it ; K. NAKAKUBO: Half of Justice, Half of Utopia. Walras’s two Concepts of Justice and the Normative Bias of "Éléments" ; J.-P. POTIER: L’"économie politique appliquée" walrassienne: principe de la libre concurrence et intervention de l’État ; K. MISAKI: Walras on General Equilibrium in A Progressive Economy ; J. VAN DAAL: Léon Walras et le capitalisme. *** 2. Pareto *** : P. STEINER: L’entrepreneur parétien et la théorie de l’action ; A. ZANNI: Pareto in Tuscany. Discontinuities and Premonitory Signs of an Economist and Sociologist ; A. CARDINI: Pareto’s Curve of Wealth Distribution and the 20th Century Events ; L. BRUNI: The Historical School Taken Serously. The Debate on the "Economic Principle" according to De Viti, Pantaleoni and Pareto ; L. PEPE: La formazione matematica di Vilfredo Pareto ; G. POLLINI: The Social System and the Utility of the Collectivity in Vilfredo Pareto’s Sociology ; C. FEDERICI: Pareto e i meccanismi sociali. L’approccio metodologico-scientifico nella sua sociologia ; M.-L. MANISCALCO: Equilibrio e processi sociali in Vilfredo Pareto ; F. AQUECI: Testi, norme, sistema sociale. La problematica dell’equilibrio in Pareto ; A. BOUVIER: La théorie de l’équilibre social chez Pareto: une théorie paralléliste. Versant causal et versant intentionnel de l’équilibre social. *** 3. De Walras à Pareto *** : F. MORNATI: Le début des différends entre Pareto et Walras vus à travers leur correspondance et leurs ouvrages : 1891-1893 ; R. MARCHIONATTI: The Methodological Foundations of Pure and Applied Economics in Pareto. An Anti-Walrasian Programme ; E. LENDJEL: Tâtonnement walrassien et marchandage parétien: une approche comparative ; V. TARASCIO: The Problem of Scope: Walras and Pareto ; A. LEGRIS - L. RAGNI: Recouvrement du champ de l’économie dans l’œuvre de Vilfredo Pareto:une mise en perspective du désaccord avec Léon Walras. ; C. SCHMIDT: Le concept d’optimalité parétienne: à l’origine d’un nouveau programme de recherche social ; G. BUSINO: L’actualité des travaux de Vilfredo Pareto.