Littérature
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Restée inachevée, au terme d’une longue gestation, après la publication de ses quatre premiers livres et longtemps mal-aimée des ronsardisants, La Franciade est aujourd’hui perçue plus positivement, réévaluée sinon réhabilitée, comme l’atteste depuis une quarantaine d’années le nombre croissant d’études dont elle fait l’objet. On est loin de Sainte-Beuve qui n’en cita pas un seul vers. Non seulement elle recèle des richesses poétiques qui ne se rencontrent pas ailleurs, mais elle apparaît encore comme l’indispensable caisse de résonance des fragments épiques disséminés dans toute l’œuvre.
Notre édition, établie à partir de l’originale de 1572, en donne les nombreuses variantes, manuscrites (y compris celles du livre IV qu’on crut longtemps détruit dans l’incendie de la bibliothèque de Turin) et imprimées (des deux rééditions de l’année suivante aux Œuvres posthumes de 1587), et reproduit en annexe, entre autres textes, l’importante dernière préface « touchant le Poëme Heroïque ». Une invitation à redécouvrir La Franciade d’un œil nouveau.
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