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Sommaire/Contents – Des images et des livres. Regards croisés de l’Histoire de l’art et de l’Histoire du livre – C. EVRARD, F. HENRYOT et C. PERROT – L’image dans livre – R. LEROY, « Poèmes figurés entre imprimé et manuscrit, lectures d’un livre de prestige à la Renaissance » ; R. DE MARCO, « Le livre de fête au xviie siècle et les plis du spectaculaire » ; C. JULIE « Un peintre du Grand Siècle auteur d’un livre d’estampes : François VERDIER et l’Histoire des actions extraordinaires de Samson, 1698 » ; M. GUERNET, « Le Nouveau Monde à l’échelle du livre : éditer la flore dans les relations de voyage en Amérique au xviiie siècle » ; C. SOURDIN, « « Tout présentait l’image d’une pauvreté riante ». Réflexions autour d’un choix iconographique de l’illustration de La bergère des Alpes de Marmontel (1765) » ; C. PERROT, « De Charles-Nicolas Cochin à Charles Monnet, de l’image iconologique dans le roman au XVIIIe siècle » ; E. DELCOURT, « Les Fables choisies de La Fontaine (1894), étude d’une rencontre artistique franco-japonaise ». – L’image échappée du livre – C. EVRARD, « Les métamorphoses des paladins de l’Arioste au Cinquecento, de l’espace livresque à l’autonomie visuelle » ; M. CHAUFOUR, « Quand l’artiste bricole le livre d’emblèmes : transferts et migrations » ; N. GALLIAN, « Matteo Botti (1566-1621), bibliophile et amateur d’estampes florentin » ; A. GALLAY, « Lorsque la passion de l’estampe conduit à la destruction du livre : l’évolution des manières de collectionner l’œuvre gravé de Sébastien Le Clerc au cours du XVIIIe siècle » ; I. BAUDINO, « Le dialogue des arts dans les illustrations de livres d’histoire britanniques » ; N. COLLÉ, « Des images du livre aux cartes postales en passant par la sculpture, ou quand l’illustration voyage et se transforme : quelques exemples inspirés du Voyage du pèlerin de John Bunyan (1678 ; 1684) » ; P. CUGY, « « La gravure d’illustration a droit à une place dans l’histoire de l’art » : Jeanne Duportal (1866-1954), l’Étude sur les livres à figures édités en France de 1601 à 1660 et la Contribution au catalogue général des livres à figures du xviie siècle (1601-1633) ». – Études d’histoire du livre – W. KEMP, « The parangon roman [R 128 mm] used by printers in Lyons, Florence, Rome, Madrid, Salamanca, Basel, Strasburg and Frankfurt, 1547-1562 » ; P. DELSAERDT, « Anatomie d’une moisson : les saisies de livres en Belgique, en Hollande et sur la rive gauche du Rhin pendant l’occupation française, 1794-1795 » ; M. COLLART, « L’édition Machuel des Lettres persanes (1760) » ; D. LERCH, « « Songez qu’il y a quelque chose à supporter à tous les artistes de première classe » : le lithographe Engelmann (Mulhouse et Paris) et ses artistes (1825-1838) » ; Y. BRAULT et P. LATOUR, « Pierre Lebrun et l’éditorialisation de l’intime à l’époque romantique ». – Livres, travaux et rencontres – Livres reçus 2023-2024. – Thèses et habilitations à diriger les recherches intéressant l’histoire du livre (soutenues en France, 2022-2024).
Sommaire/Contents – Des images et des livres. Regards croisés de l’Histoire de l’art et de l’Histoire du livre – C. EVRARD, F. HENRYOT et C. PERROT – L’image dans livre – R. LEROY, « Poèmes figurés entre imprimé et manuscrit, lectures d’un livre de prestige à la Renaissance » ; R. DE MARCO, « Le livre de fête au XVIIe siècle et les plis du spectaculaire » ; C. JULIE « Un peintre du Grand Siècle auteur d’un livre d’estampes : François VERDIER et l’Histoire des actions extraordinaires de Samson, 1698 » ; M. GUERNET, « Le Nouveau Monde à l’échelle du livre : éditer la flore dans les relations de voyage en Amérique au XVIIIe siècle » ; C. SOURDIN, « “Tout présentait l’image d’une pauvreté riante”. Réflexions autour d’un choix iconographique de l’illustration de La bergère des Alpes de Marmontel (1765) » ; C. PERROT, « De Charles-Nicolas Cochin à Charles Monnet, de l’image iconologique dans le roman au XVIIIe siècle » ; E. DELCOURT, « Les Fables choisies de La Fontaine (1894), étude d’une rencontre artistique franco-japonaise ». – L’image échappée du livre – C. EVRARD, « Les métamorphoses des paladins de l’Arioste au Cinquecento, de l’espace livresque à l’autonomie visuelle » ; M. CHAUFOUR, « Quand l’artiste bricole le livre d’emblèmes : transferts et migrations » ; N. GALLIAN, « Matteo Botti (1566-1621), bibliophile et amateur d’estampes florentin » ; A. GALLAY, « Lorsque la passion de l’estampe conduit à la destruction du livre : l’évolution des manières de collectionner l’œuvre gravé de Sébastien Le Clerc au cours du XVIIIe siècle » ; I. BAUDINO, « Le dialogue des arts dans les illustrations de livres d’histoire britanniques » ; N. COLLÉ, « Des images du livre aux cartes postales en passant par la sculpture, ou quand l’illustration voyage et se transforme : quelques exemples inspirés du Voyage du pèlerin de John Bunyan (1678 ; 1684) » ; P. CUGY, « “La gravure d’illustration a droit à une place dans l’histoire de l’art” : Jeanne Duportal (1866-1954), l’Étude sur les livres à figures édités en France de 1601 à 1660 et la Contribution au catalogue général des livres à figures du XVIIe siècle (1601-1633) ». – Études d’histoire du livre – W. KEMP, « The parangon roman [R 128 mm] used by printers in Lyons, Florence, Rome, Madrid, Salamanca, Basel, Strasburg and Frankfurt, 1547-1562 » ; P. DELSAERDT, « Anatomie d’une moisson : les saisies de livres en Belgique, en Hollande et sur la rive gauche du Rhin pendant l’occupation française, 1794-1795 » ; M. COLLART, « L’édition Machuel des Lettres persanes (1760) » ; D. LERCH, « “Songez qu’il y a quelque chose à supporter à tous les artistes de première classe” : le lithographe Engelmann (Mulhouse et Paris) et ses artistes (1825-1838) » ; Y. BRAULT et P. LATOUR, « Pierre Lebrun et l’éditorialisation de l’intime à l’époque romantique ». – Livres, travaux et rencontres – Livres reçus 2023-2024. – Thèses et habilitations à diriger les recherches intéressant l’histoire du livre (soutenues en France, 2022-2024).
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SOMMAIRE : « Présentation » ; F. MORNATI, « Pareto et le socialisme » ; I. BERTHONNET, « Les destins croisés du maximum d’ophélimité et du maximum d’utilité chez Pareto » ; G. BARUCHELLO, « Pareto and Jung: a conjunction of opposites » ; M. BORLANDI, « Pareto et Durkheim : contre, tout contre ? » ; C. BALDIN & L. RAGNI, « L’éclectisme méthodologique de Pareto. Réinterprétation et enjeux » ; T. KROLL, « The German Paretos. The reception of Vilfredo Parets sociology in Germany in the 20th century » ; F. ALLISSON, « Leonid Naumovich Yurovsky et sa lecture “soviétique” de Pareto » ; N. PIANO, « Squaring the Circle: Pareto at Harvard, 1930-1950 » ; M. McLURE & R. STEVENS, « The spec eator and equilibrium: Pareto and Pigou » ; P. BRIDEL, « Pourquoi le “marchandage” parétien a-t-il été oublié au profit exclusif du “tâtonnement” walrassien ? ».
SOMMAIRE : « Présentation » ; F. MORNATI, « Pareto et le socialisme » ; I. BERTHONNET, « Les destins croisés du maximum d’ophélimité et du maximum d’utilité chez Pareto » ; G. BARUCHELLO, « Pareto and Jung: a conjunction of opposites » ; M. BORLANDI, « Pareto et Durkheim : contre, tout contre ? » ; C. BALDIN & L. RAGNI, « L’éclectisme méthodologique de Pareto. Réinterprétation et enjeux » ; T. KROLL, « The German Paretos. The reception of Vilfredo Pareto’s sociology in Germany in the 20th century » ; F. ALLISSON, « Leonid Naumovich Yurovsky et sa lecture “soviétique” de Pareto » ; N. PIANO, « Squaring the Circle: Pareto at Harvard, 1930-1950 » ; M. McLURE & R. STEVENS, « The speculator and equilibrium: Pareto and Pigou » ; P. BRIDEL, « Pourquoi le “marchandage” parétien a-t-il été oublié au profit exclusif du “tâtonnement” walrassien ? ».
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TABLE DES MATIÈRES
Avant-propos
Abréviations et conventions
Abréviations
Conventions terminologiques et typographiques
I. Introduction
I.1. Qu’est-ce que le ˹théâtre˺ (antique, romain) ?
I.1.1. Où le ˹théâtre antique˺ se joue-t-il ?
I.2. Le théâtre du Moyen Âge en France et en Italie
I.3. Le ˹théâtre antique˺ et le Moyen Âge : une « mémoire
faite de mots »
I.3.1. La transmission des comédies (Térence, Plaute)
et des tragédies (Sénèque)
I.3.2. Les références au théâtre dans l’oeuvre des auctores
païens
I.3.3. Les références au théâtre dans la tradition chrétienne
I.3.4. Gloses, commentaires et tradition latine savante
I.3.5. La tradition iconographique
I.4. Le ˹théâtre antique˺ et le Moyen Âge vernaculaire en France
et en Italie .
I.4.1. Chercher le ˹théâtre antique˺ dans la culture, les mots
et les textes du Moyen Âge .
I.4.2. Le théâtre antique dans les traditions discursives et
les textes vernaculaires français du Moyen Âge .
I.4.3. Le théâtre antique dans les traditions discursives et les
textes vernaculaires italiens du Moyen Âge .
I.5. Retour(s) au ˹théâtre antique˺ : les affleurements médiévaux,
l’Umanesimo et la Renaissance .
I.6. Une étude lexicologique comparatiste : précis
méthodologique.
I.6.1. Application de la notion de « transferts culturels »
I.6.2. Recours à une onomasiologie « souple »
I.6.3. Attention aux processus de lexicalisation
I.6.4. Aperçu de la méthode : les coordonnées de l’analyse
I.7. Agencement des données et structure de ce livre
II. Le ˹théâtre-genre textuel˺
II.1. Introduction
II.1.1. ˹Fabula˺
II.1.2. La (fabula) Atellana
II.1.3. ˹Drama˺
II.2. Analyse formelle : unités lexicales issues des familles de
comoedia et tragoedia
II.2.1. Les mots issus de comoedia et de sa famille
II.2.2. Les mots issus de tragoedia et de sa famille
II.3. Analyse des concepts de ˹comédie˺ et ˹tragédie˺
II.3.1. Étymologies médiévales
II.3.2. ˹Comédie˺ et ˹tragédie˺ en tant que ˹théâtre-genre
textuel˺ et/ou en tant que ˹style˺
II.3.3. Le rapport à l’Antiquité
II.3.4. Les caractéristiques de la ˹comédie˺ et de la ˹tragédie˺
II.4. Retour sur la lexicalisation
III. Le ˹théâtre-lieu˺
III.1. Introduction
III.2. Analyse formelle : unités lexicales issues des familles et
de theatrum et scaena
III.2.1. Les mots issus de theatrum et de sa famille
III.2.2. Les mots issus de scaena et de sa famille
III.2.3. Autres emprunts verbalisant le ˹théâtre-édifice˺
III.3. Analyse du concept de ˹théâtre-lieu˺
III.3.1. Étymologies médiévales
III.3.2. Le rapport à l’Antiquité : la dimension diatopique
III.3.3. Le rapport à l’Antiquité : la dimension diachronique
III.3.4. Le ˹théâtre-lieu˺ comme ‘lieu public’
III.3.5. Les caractéristiques et les éléments du ˹théâtre-lieu˺
III.3.6. La ˹scène˺
III.4. Retour sur la lexicalisation
IV. Le ˹théâtre-spectacle˺
IV.1. Introduction
IV.2. Le ˹jeu˺, les ˹ludi˺ et le ˹théâtre-spectacle˺ 354
IV.2.1. Le type jeu
IV.2.2. Le type fête
IV.2.3. Le type soulas
IV.2.4. Autres types lexicaux
IV.3. le ˹jeu d’acteur˺ au sein du ˹théâtre-spectacle˺ .
IV.3.1. Mots relevant du pôle conceptuel de la ˹voix˺
IV.3.2. Mots relevant du pôle conceptuel du ˹mouvement
corporel˺ .
IV.3.3. Mots référant aux pôles conceptuels du ˹donner à
voir˺ et de l’˹imitation˺
IV.3.4. Comment dire le ˹jeu d’acteur˺ ?
IV.4. L’˹acteur˺ au sein du ˹théâtre-spectacle˺
IV.4.1. Lexèmes issus de la terminologie latine
IV.4.2. Solutions lexicales vernaculaires .
IV.4.2.1. Dénominations de l’˹acteur˺ contemporain
IV.4.2.2. L’˹acteur˺ et la ˹marionnette˺ .
IV.4.3. Les accessoires des acteurs
IV.4.4. Qui joue ? L’˹auteur˺ et l’˹acteur˺
IV.5. La musique et le ˹théâtre-spectacle˺
IV.5.1 Instruments et instrumentistes
IV.5.2. Le ˹choeur˺
IV.6. Questions transverses
IV.6.1. Un aspect formel : l’accumulation
IV.6.2. Le ˹théâtre-spectacle˺ et le rapport à l’Antiquité
IV.6.3. Les fonctions du ˹théâtre-spectacle˺ antique et le
point de vue moral
V. Conclusions
V.1. La connaissance du théâtre antique au Moyen Âge
V.2. Construire ou démonter le ˹théâtre˺
VI. Annexes
VI.1. Petite anthologie de sources latines
VI.1.1. Tite-Live
VI.1.2. Ovide
VI.1.3. Valère Maxime
VI.1.4. Evanthius et Donat
VI.1.5. Servius
VI.1.6. Saint Augustin
VI.1.7. Orose
VI.1.8. Boèce
VI.1.9. Isidore de Séville, Étymologies
VI.1.10. Papias, Vocabulista (Elementarium doctrinae
rudimentum)
VI.1.11. Guillaume de Conches, Glosae super Boetium
VI.1.12. Hugues de Saint-Victor
VI.1.13. Uguccione da Pisa, Derivationes
VI.1.14. Vincent de Beauvais
VI.1.15. Giovanni Balbi, Catholicon
VI.1.16. Laurent de Premierfait, Commentum Laurentii
VI.1.17. Firmin Le Ver, Dictionnaire
VI.2. Petite anthologie vernaculaire
VI.2.1. Gloses à la trad. de Valère Maxime (réd. V2, 1-5)
[ca 1346 (tosc.)]
VI.2.2. Gloses à la trad. de l’Ars amandi (réd. B) [xiv1/2 s.
(fior.)]
VI.2.3. Nicole Oresme [ca 1370-1374]
VI.2.4. Giovanni Boccaccio, Esposizioni sopra
la Comedia di Dante [1373-1374]
VI.2.5. Raoul de Presles, trad. de la Cité de Dieu
[1371-1375]
VI.2.6. Simon de Hesdin, trad. de Valère Maxime
[1375-1383]
VI.2.7. Comm. à la trad. de l’Ars amandi (réd. D) [ante 1388
(ven.)]
VI.2.8. Laurent de Premierfait, trad. du Decameron [1414]
VI.2.9. Jean de Rouvroy, Stratagemes [1422-1425]
VI.2.10. Histoire de la seconde destruction de Troie [xv4/4 s.]
VI.2.11. Gilles Sibille ?, trad. de Térence en vers [ex. xve s.]
VI.3. Iconographie du théâtre antique
VII. Bibliographie
VII.1. Lexicographie et bases de données
VII.2. Sources antiques et médiévales
VII.3. Études
VIII. Index
VIII.1. Index des concepts
VIII.2. Index des mots latins
VIII.3. Index des mots grecs
VIII.4. Index des mots français
VIII.5. Index des mots italiens
VIII.6. Index nominum
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Dans l’œuvre aussi diverse que déconcertante de Guillaume Postel, infatigable savant, penseur illuminé dont les historiens des religions, des langues, des voyages et même du genre se servent pour mesurer toutes les audaces de la Renaissance, le Livre de la concorde entre le Coran et les Évangélistes est l’une des pièces les plus curieuses.
Le parallèle en vingt-huit axiomes qu’il dresse entre l’islam et le protestantisme, afin d’avertir les chrétiens des calamités qui les menacent, forme un précieux document sur la controverse confessionnelle vers le milieu du XVIe siècle. Il nous renseigne sur ce qu'on sait de la religion musulmane alors que l’humanisme français est dans la fleur de l’âge. Il nous frappe par une certaine qualité d’indignation et nous touche par les maladresses même de son opportunisme.
Souvent à contre-temps, quoique entièrement conçu pour être de son temps, le livre de Postel s’élève sur le fond d’une pensée qui, elle, est en avance d’un temps et qui n’arrive pas à le dissimuler.
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VOLUME I
AVANT-PROPOS par Perrine GALAND-WILLEMEN
INTRODUCTION GÉNÉRALE
JEAN SECOND (1511-1536), POÈTE DE CHARLES QUINT
Les étapes d’une carrière éclair par Perrine GALAND-WILLEMEN et Virginie LEROUX
Les portraits de Jean Second par Perrine GALAND-WILLEMEN
Étude d’ensemble sur la poétique de Jean Second par Virginie LEROUX
Le latin de Jean Second par Werner GOLDERBLOM
Brève histoire des éditions de Jean Second par Perrine GALAND-WILLEMEN
Principes de notre édition par Werner GOLDERBLOM
Répertoire prosopographique par Anne BOUSCHARAIN, Perrine GALAND-WILLEMEN, Virginie LEROUX et Aline SMEETERS
Médailles gravées par Jean Second par Perrine GALAND-WILLEMEN et Virginie LEROUX
« ELEGIAE » / ÉLÉGIES
Introduction par Virginie LEROUX et Émilie SÉRIS
Bibliographie restreinte
LIVRE 1 DES ÉLÉGIES
INTITULÉ JULIE
LIVRE 2
LIVRE 3
Tables des illustrations
Index nominum
VOLUME II
« FUNERA » / TOMBEAUX
Introduction par Nathalie CATELLANI, Catherine LANGLOISPÉZERET,
Virginie LEROUX, Anne ROLET et Stéphane ROLET
Bibliographie restreinte
EPIGRAMMATUM LIBER UNUS / LE LIVRE D'ÉPIGRAMMES
Avertissement
Abréviations bibliographique courantes
Introduction par Anne ROLET et Stéphane ROLET, avec la collaboration
de Werner GELDERBLOM
Annexes
IOANNIS SECUNDI HAGIENSIS EPIGRAMMATUM LIBER UNUS
LE LIVRE D'ÉPIGRAMMES DE JEAN SECOND, DE LA HAYE
Tables des illustrations
Index nominum
VOLUME III
« BASIA » / BAISERS
Introduction par Perrine GALAND-WILLEMEN
Bibliographie restreinte
« EPISTOLAE » / ÉPÎTRES
Introduction description du recueil par Arnaud LAIMÉ et
Astrid QUILLIEN
Bibliographie restreinte
ÉPÎTRES
LIVRE 1
ÉPÎTRES
LIVRE 2
« ODARUM LIBER » / LIVRE DES ODES
Introduction par Suzanne LABURTHE
Bibliographie restreinte
Index nominum
VOLUME IV
« SYLVAE » / SYLVES
Introduction par Colin FRAIGNEAU, Louise KATZ, Olivier PÉDEFLOUS,
Sandra PROVINI et Aline SMEESTERS
Bibliographie restreinte
LETTRES EN PROSE
Introduction par Sylvie LAIGNEAU-FONTAINE
Bibliographie restreinte
Synopsis des lettres en prose de cette édition
« ITINERA TRIA » / TROIS RÉCITS DE VOYAGE
Introduction par Anne BOUSCHARAIN, Karine DESCOINGS et
Aline SMEESTERS
POÈMES CONSACRÉS À LA MORT DE JEAN SECOND
Introduction par Anne BOUSCHARAIN
Index nominum
Jean Second (Janus Secundus, 1511-1536) est l’un des poètes néo-latins de la Renaissance les plus doués et influents sur la littérature européenne. Connu aujourd’hui surtout pour ses Baisers, poèmes érotiques à succès, Second a laissé en réalité, malgré sa courte vie, une œuvre variée et ambitieuse dans un latin éblouissant, élaborée avec un soin tout stratégique pour obtenir une place de choix à la cour de Charles Quint. Nous donnons ici le texte latin du manuscrit préparatoire d’Oxford (le plus fidèle aux choix de Second), en partie autographe, parfois transcrit ou remanié par les frères du poète Marius et Grudius. Nos traductions et nos analyses visent à effacer l'image un peu mièvre d’amoureux souffrant donnée de lui par une critique héritière du romantisme. Second était un jeune bourgeois porté sur le beau sexe (le cynisme de ses lettres contraste avec le néo-platonisme qui saupoudre ses poèmes), plein d’humour, sportif et endurant, mais aussi un artiste merveilleusement sensible au latin ciselé.
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Focusing on a little studied miscellany by Claude Fauchet (1530-1602), this book reveals the role of the medieval in crafting an image of French modernity during the Renaissance. Designed to confront the Pléiade with the rich legacy of medieval French, the Veilles argued that an illustrious vernacular had to be rooted in native traditions, richer by far than generally credited. From meter in the twelfth-century Roman d’Alexandre to the emendation of Philippe de Commynes’s Mémoires, and from dueling etiquette to the tomb of Jean de Meun, Fauchet’s observations even reach into his present moment, with essays on Lemaire de Belges, Marot, and Ronsard. Here is an echo of a very different French Renaissance, in which the Burghers of Calais are more important than Francion, and a knowledge of Old French more desirable than classical erudition. Furthermore, as a response to rupture and loss, the Veilles are perhaps the earliest snapshot of a primary stage in the reception of medieval French literature.
Abordant un recueil peu étudié de Claude Fauchet (1530-1602), ce livre révèle le rôle du médiéval dans la construction d’une image de la modernité française à la Renaissance. Conçues pour confronter la Pléiade au riche héritage de la France médiévale, les Veilles soutenaient qu’une illustre langue vernaculaire devait être enracinée dans les traditions autochtones, bien plus riches qu’on ne le pense généralement. De la métrique du Roman d’Alexandre à l’émendation des Mémoires de Philippe de Commynes, et des règles du duel à la tombe de Jean de Meun, les observations de Fauchet portent aussi sur son époque, avec des essais sur Lemaire de Belges, Marot et Ronsard. Émerge alors l’écho d’une Renaissance française très différente, dans laquelle les bourgeois de Calais sont plus importants que Francion, et la connaissance de l’ancien français plus souhaitable que l’érudition classique. Comme une réponse à la rupture et à la perte, les Veilles sont peut-être le tout premier instantané d’une étape fondamentale dans la réception de la littérature française médiévale.
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Derrière l’imagerie populaire de l’alchimiste assis au secret de son fourneau, il y eut jadis des êtres de chair. Qui étaient ces hommes? Comment vivaient-ils? Quelle place tinrent-ils dans la société et dans le monde intellectuel d’alors? Cette étude de la réception de l’alchimie et des doctrines de Paracelse en France s’attache à la production du livre alchimique et paracelsien et à l’histoire des nombreuses querelles que ce dernier provoque. On établit chemin faisant la biographie de plusieurs alchimistes, tel Joseph Du Chesne ou Etienne de Clave, et l’on ruine la légende selon laquelle Descartes, de retour d’Allemagne, aurait été suspecté de rosicrucianisme. L’ouvrage s’achève sur la grande crise des années 1620, où une alchimie inclinant tantôt au matérialisme, tantôt au panthéisme, est englobée par les apologètes chrétiens dans leur condamnation du mouvement libertin.
Alchimie et paracelsisme est le premier d’une série de trois volumes, où seront succssivement étudiés les cercles alchimiques français et le mécénat princier qui les favorisa, ainsi que les rapports entre science, religion et littérature dans la France alchimique de la fin de la Renaissance.
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Table des matières
Christophe BLANQUIE et Myriam TSIMBIDY, Introduction
Bernard RIBEMONT, Écriture carcérale, jeux de masques, coloration et message politiques : l’exemple de Jean Regnier, bourguignon convaincu
Nadine KUPERTY-TSUR, Jeu de masques et clés de lecture dans les « Mémoires » de Jeanne d’Albret
Jean-Pierre DUPOUY, Le « Politique » sous le masque du panégyriste : la « Congratulation » d’Étienne Pasquier au roi Charles IX
Bruno TRIBOUT, Brienne aux Affaires étrangères : mise en scène d’un échec, fabrication d’un auteur
Christophe BLANQUIE, Lettres d’un gouverneur : La Rochefoucauld
Myriam TSIMBIDY, Le cardinal de Retz en politique ou la galerie des masques
Olivier LEPLASTRE, Fénelon, « ce Mentor ». Politique et poétique de la figure auctoriale dans les « Aventures de Télémaques »
Zineb AMERMOUCH, La genèse de l’« ethos » politique de Mirabeau à travers ses romans
François RAVIEZ, « Organt » : Saint-Just avant et déjà S int-Just
Juliette DELOYE, Les masques littéraires des agents diplomatiques français : autour de Chateaubriand à Rome en 1803
Fedi EL HAGE, Défendre et consolider son image politique avec un masque littéraire : L’« Extrait de mon Journal du mois de mars 1815 » de Louis-Philippe d’Orléans (1816)
Christophe BLANQUIE, Un lettré politique : Reinhold Dezeimeris
Denis PERNOT, « Les Plus Forts » (1898) de George Clemenceau : un roman de Défense républicaine
Anna KRYKUN, La présidentialisation du régime politique passe par… la littérature ? La production littéraire des présidents de la Troisième République
Aude CATTEAU-SAINFEL, Jean Giraudoux, un écrivain-diplomate engagé : l’art du masque et de la plume
Christophe PREMAT, Léopold Sédar Senghor, Le Président poète et essayiste
Laurent ROBERT, Entre indifférence et affinités électives : les politiciens belges et la littérature
Nos auteurs
Table des illustrations
Index nominum
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« Ah ! si le genre humain tout entier pouvait ne parler que deux langues ! », à savoir le grec et le latin, soupirent les deux interlocuteurs du De recta pronuntiatione, un lion et un ours particulièrement érudits. Sous couvert d’un dialogue animalier, Érasme aborde des enjeux cruciaux aussi bien en son temps qu’aujourd’hui : comment faire du latin et du grec des langues toujours vivantes, des langues qui permettraient à tous les hommes de bonne volonté de communiquer ensemble, quelle que soit leur origine ? Il faut pour ce faire restaurer une prononciation correcte – celle que l’on qualifie, encore aujourd’hui, d’« érasmienne ». Le dialogue entre Leo, désireux que son lionceau ait « l’air d’un véritable petit d’homme », et Ursus est un prétexte à une réflexion plus vaste sur l’éducation, mais aussi à un panorama amplement informé des prononciations nationales contemporaines. Sous des dehors techniques, se révèlent des enjeux profondément éthiques, mais aussi un témoignage exceptionnel sur les pratiques orales de la Renaissance.
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À la fin du XVe siècle, l’Europe voit surgir une maladie nouvelle, la vérole, et avec elle son lot de questions. Mal français, italien ou américain, comment nommer un fléau mondial qui fait fi des frontières géographiques ? Comment traiter une affection inconnue des Anciens ? Comment prendre en charge des malades honteux et rebutants ? Si la vérole a suscité la panique et la condamnation morale, la confrontation des discours littéraires et médicaux produits entre 1495 et 1633 fait apparaître des réactions affectives complexes voire contradictoires à l’égard des victimes de la première épidémie vénérienne de l’âge moderne. À côté des plaintes et des admonitions sur les dangers du coït, bien des textes font résonner un rire servant tour à tour d’outil parodique, d’arme polémique et d’étendard obscène à opposer au bon goût. Illustrant la plasticité du stigmate vénérien, les auteurs interrogent les fonctions de l’écriture lorsque la sexualité, notamment masculine, se trouve mise en péril.