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J.-M. BERTHELOT,
Philippe BESNARD,
Massimo BORLANDI,
Raymond BOUDON,
Giovanni BUSINO,
François CHAZEL,
Mohamed CHERKAOUI,
D. COLAS,
Charles-Henry CUIN,
J.-H. DÉCHAUX,
P. DEMEULENAERE,
M. FOURNIER,
O. GALLAND,
A. GOFMAN,
John L. HEILBRON,
F. HÉRAN,
N. HERPIN,
H. L. KRÄMER,
R. LENOIR,
J.-Ch. MARCEL,
N. MAYER,
P.M. MENGER,
J. MERGY,
D. MERLLIÉ,
L. MUCCHIELLI,
M. ORRÙ,
G. PAOLETTI,
W. S. F. PICKERING,
A. RÉGNIER-LOILIER,
A. RILEY,
Philippe STEINER,
M. TRAUGOTT,
J.-R. TRÉANTON,
L.-A. VALLET,
F. M. ZERILLI
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Que produit la sociologie? Quelle est la valeur cognitive et scientifique de cette production, et à quelle aune doit-on la mesurer? Quels sont les obstacles, de tous ordres, qui l’entravent, les apories qui la stérilisent? Quelles sont les postures, les démarches qui la libèrent, la font progresser et, donc, ouvrent des voies prometteuses? Ces questions, assurément trop ambitieuses pour qu’on ait la prétention de les épuiser, sont cependant celles qui orientent une réflexion dont l’objectif essentiel est de participer au débat qu’elles suscitent. La démarche de cet essai n’est donc pas seulement analytique. Elle est clairement évaluative puisqu’on tente de mesurer la distance existant entre un certain nombre de pratiques sociologiques et une conception assez exigeante de la scientificité. Sa thèse centrale est qu’il n’est pas déraisonnable, si on l’estime utile, d’imaginer que l’on puisse parvenir en sociologie à des connaissances et des savoirs ayant un niveau de validité comparable à celui qui caractérise, dans les meilleurs cas, celui des sciences dites "de la nature".