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Sommaire : Contrefaçons dans le livre et l’estampe, XVe-XXIe siècle – Y. SORDET, « La contrefaçon éditoriale : qualification juridique et raison économique » ; R. ADAM, « La contrefaçon dans les anciens Pays-Bas (XVe-XVIIe siècle) » ; A. DURU, « Un geste éditorial : la publication de contrefaçons. L’exemple des recueils du poète Claude de Trellon sous la Ligue et sous Henri IV » ; A. RIFFAUD, « La contrefaçon du théâtre français au XVIIe siècle » ; V. MEYER ave/ la participation d’A. NADEAU, « Le graveur Louis Simonneau et ses plagiaires : Gantrel, Cars, Malbouré, et Limousin » ; « I. TURCAN, « Les contrefaçons du Dictionnaire de l’Académie française au XVIIIe siècle : Nîmes et Avignon » ; D. VARRY, « Un Lyonnais pris en flagrant délit d’impression du Contrat social (1762) » ; D. DROIXHE, « L’origine lyonnaise de la fausse édition Bassompierre du Bélisaire de Marmontel (1777) » ; S. EVRARD, « L’estampillage des contrefaçons en 1777 et l’édition juridique, d’après les archives des chambres syndicales d’Orléans, de Dijon et de Nancy » ; M. COLLART, « Des beaux ornements aux belles bibliothèques. A propos de l’édition clandestine des Œuvres de Brantôme par Jean-Edme Dufour (Maastricht, 1779) » ; H. POMMIER, « Une réponse aux contrefaçons. Le privilège partagé : Le cas d’Antoine Dezallier à Paris et Thomas Amaulry à Lyon » ; G. KAUCHER, « Charles-Antoine Jombert (1712-1784) ou la parade à la contefaçon » ; A. PAGE, « La contrefaçon “légale” dans le livre et l’estampe aux Etats-Unis (1831-1891) » ; H. SEILER-JUILLERET, « Quand les Digital Rights Managment sèment la discorde » – Etudes d’histoire du livre – F. ROUGET, « Michel d’Amboise et l’illustration des Epistres veneriennes » ; M.-C. BOSCQ, « Dans la tourmente révolutionnaire : Les bibliothèques de Strasbourg et leurs catalogues » ; Y. BRAULT, « Devenir illustrateur ornemaniste à âge romantique : l’exemple d’Hercule Catenacci (1814-1884) » ; M.-H. GRIVEL, « La Bibliothèque enfantine francophone d’Hochelaga (1925-1945) » ; C. MAURER, « Les risques du métier : être conservateur de bibliothèque dans une vil annexée par l’Allemagne national-socialiste » – Livres, travaux et rencontres.
Sommaire : Contrefaçons dans le livre et l’estampe, XVe-XXIe siècle – Y. SORDET, « La contrefaçon éditoriale : qualification juridique et raison économique » ; R. ADAM, « La contrefaçon dans les anciens Pays-Bas (XVe-XVIIe siècle) » ; A. DURU, « Un geste éditorial : la publication de contrefaçons. L’exemple des recueils du poète Claude de Trellon sous la Ligue et sous Henri IV » ; A. RIFFAUD, « La contrefaçon du théâtre français au XVIIe siècle » ; V. MEYER ave la participation d’A. NADEAU, « Le graveur Louis Simonneau et ses plagiaires : Gantrel, Cars, Malbouré, et Limousin » ; « I. TURCAN, « Les contrefaçons du Dictionnaire de l’Académie française au XVIIIe siècle : Nîmes et Avignon » ; D. VARRY, « Un Lyonnais pris en flagrant délit d’impression du Contrat social (1762) » ; D. DROIXHE, « L’origine lyonnaise de la fausse édition Bassompierre du Bélisaire de Marmontel (1777) » ; S. EVRARD, « L’estampillage des contrefaçons en 1777 et l’édition juridique, d’après les archives des chambres syndicales d’Orléans, de Dijon et de Nancy » ; M. COLLART, « Des beaux ornements aux belles bibliothèques. A propos de l’édition clandestine des Œuvres de Brantôme par Jean-Edme Dufour (Maastricht, 1779) » ; H. POMMIER, « Une réponse aux contrefaçons. Le privilège partagé : Le cas d’Antoine Dezallier à Paris et Thomas Amaulry à Lyon » ; G. KAUCHER, « Charles-Antoine Jombert (1712-1784) ou la parade à la contefaçon » ; A. PAGE, « La contrefaçon “légale” dans le livre et l’estampe aux Etats-Unis (1831-1891) » ; H. SEILER-JUILLERET, « Quand les Digital Rights Managment sèment la discorde » – Etudes d’histoire du livre – F. ROUGET, « Michel d’Amboise et l’illustration des Epistres veneriennes » ; M.-C. BOSCQ, « Dans la tourmente révolutionnaire : Les bibliothèques de Strasbourg et leurs catalogues » ; Y. BRAULT, « Devenir illustrateur ornemaniste à âge romantique : l’exemple d’Hercule Catenacci (1814-1884) » ; M.-H. GRIVEL, « La Bibliothèque enfantine francophone d’Hochelaga (1925-1945) » ; C. MAURER, « Les risques du métier : être conservateur de bibliothèque dans une vilna annexée par l’Allemagne national-socialiste » – Livres, travaux et rencontres.
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Entre l’oeuvre de Montaigne et celle de Descartes, la poésie spirituelle française cède l’initiative au « je ». Au carrefour d’une poétique historique et de l’éthique, l’étude scrute les paradoxes du « je », locuteur non souverain et non autonome, sur le modèle de saint Paul (« Je vis non point maintenant moi, mais Christ vit en moi ») et de saint Augustin (Dieu étant « plus intime à moi que moi-même »). Avant l’invention du « moi », les poèmes élaborent un rapport pratique à soi. Par le travail maniériste des signes verbaux et des modèles (poèmes d’amour, psaumes, apocryphes augustiniens, traités moraux et spirituels), celui qui dit « je » est modulé comme personne morale et théologique, ainsi que sujet de droit, sujet politique voire dissident. Cette étude d’un moment de la poésie lyrique avant le lyrisme parcourt des poèmes reconnus, de Sponde, Desportes, Chassignet, ou plus méconnus, de Mage de Fiefmelin, de Croix, Hopil, et autres, soit environ cent cinquante recueils publiés entre 1580 et 1641.