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TABLE DES MATIÈRES
Avant-propos
La réception en France du théâtre de Cervantès
La réception en France de la comedia
A propos de la date de Peribáñez y el Comendador de Ocaña
Le duc de Viseu, drame du despotisme
L’énigme de Fuente Ovejuna
La tragédie pathétique du Chevalier d’Olmedo
Défense et illustration de l’Espagne chez Lope de Vega
« D’une mère d’illustre origine et d’un père de sang généreux »
A propos de la date de El vergonzoso en palacio
Le Timide à la Cour : histoire, politique et littérature
Le Timide à la Cour : fantaisie et jeu
Les brunes aux yeux noirs
Deux bons serviteurs de Calderón
Le plus grand monstre qui soit au monde
Variations espagnoles sur le thème des amants de Vérone
Horreur et compassion
Index des pièces espagnoles citées avec, entre parenthèses, leurs adaptations françaises
Index des auteurs, traducteurs, adaptateurs, metteurs en scène, décorateurs, principaux acteurs, critiques dramatiques, essayistes et historiens du théâtre
Ce recueil de travaux est le fruit de longues recherches et d’une enquête persévérante auprès des traducteurs, metteurs en scène, comédiens ou décorateurs qui contribuèrent à faire revivre sur les planches, au siècle dernier, un genre littéraire qui eut son heure de gloire sous les règnes de Philippe II, Philippe III et Philippe IV d’Espagne. Toujours avec le même refus du convenu, il dresse un historique largement inédit de la réception en France de ces comédies et tragi-comédies qui inspirèrent à Corneille, Rotrou, Molière et Marivaux des œuvres aussi applaudies que Le Cid, Le Menteur, Le Véritable saint Genest, Dom Juan, La Surprise de l’amour et Les Fausses confidences. Il découvre les racines secrètes de drames toujours admirés comme Peribáñez, Fuenteovejuna, El caballero de Olmedo ou la plaisante comédie El vergonzoso en Palacio. Il déterre une tragédie politique aussi puissante qu’El duque de Viseo. Il illustre, par des exemples tirés de vingt-deux comédies ou tragi-comédies, la fidélité avec laquelle Lope de Vega s’est plu à refléter les sentiments des Espagnols de son temps. Il révèle les origines familiales de Tirso de Molina et il propose une lecture de El médico de su honra dégagée de toute concession au « prêt-à-penser » identitaire. Il rend un hommage mérité à tous ceux qui, à l’exemple de Charles Dullin, Jean-Louis Barrault, Daniel Leveugle ou Jean Vilar, osèrent rompre avec les facilités du théâtre de boulevard pour faire applaudir, à travers toute la France, quelques-uns des plus beaux drames du théâtre espagnol du Siècle d’or.