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Sommaire: U. Langer, Introduction ; F. Goyet, «Prudence et “panurgie”: Le machiavélisme est-il aristotélicien?»; J. O’Brien, «Aristotle’s Prudence, and Pyrrho’s; F. Rigolot, « Montaigne et Aristote: La conversion à l’Ethique à Nicomaque»; R. E. Goodkin, «“Aristote aussi bien que la Raison”: The Limits of Phronesis in D’Aubignac’s La Pratique du théâtre»; J. Scodel, «Dryden the Critic’s Historicist and Cosmopolitan Mean»; J. Tylus, «Aristotelian Humanism, Women, and Public Space»; K. Eden, «In the Household of the Peripatetics: Aristotle and Renaissance Letters»; I. Maclean, «Aristotle’s Infinities in the Late Renaissance»; M.-L. Demonet, «Scolastique française et mondes possibles à la fin de la Renaissance»..
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L’essai d’Ullrich Langer relie trois domaines fondamentaux de la culture lettrée française au seuil de la modernité: la rhétorique humaniste de l’éloge, la théorie des vertus et le monde mimétique de la littérature. Au fil des pages, le lecteur se familiarise avec le savoir moral de la Renaissance et son rapport aux exemples illustres de l’Antiquité. En relisant, entre autres, les œuvres de Marot, Rabelais, Marguerite de Navarre, Ronsard et Montaigne, il découvre comment la pensée éthique et les stratégies littéraires s’influencent réciproquement. Lier morale et littérature, c’est, en cette fin de millénaire, une des exigences vivifiantes du monde intellectuel. Dès le XVIe siècle, l’exigence éthique, confortée par le pouvoir des mots, s’impose comme une priorité. Elle touche aux questions les plus urgentes de la civilisation: la gestion de la violence, la conduite des échanges humains, la maîtrise des contingences, la modération du corps personnel et du corps politique. Un parcours humaniste neuf et plein d’avenir.
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Yvonne BELLENGER,
Yves BONNEFOY,
Jean BRAYBROOK,
Terence CAVE,
Nerina CLERICI-BALMAS,
Richard COOPER,
Michel DASSONVILLE,
E. DIMCOVSKI,
C. FAISANT,
E. FORSYTH,
Gilbert GADOFFRE,
André GENDRE,
C. GRÈVE,
J.T.D. HALL,
J.N. HANKS,
J. JACQUIOT,
L. JORDANOV,
Eva KUSHNER,
Ullrich LANGER,
A. LORIAN,
C. MARTINEZ,
J.U. NÉMETH,
Raymond ORTALI,
François RIGOLOT,
Michel SIMONIN,
M. SMITH,
E. TAKATA,
I. TAKATA,
W. THEILE
L'ouvrage est composé de trois parties :
I) Ronsard et son oeuvre.
II) Ronsard et son temps.
III) Les études ronsardiennes aujourd'hui.
Introduction d'Y. Bonnefoy. Contributions de : T. Cave, F. Rigolot, J.T.D. Hall, C. Faisant, M. Simonin, Y. Bellenger, U. Langer, M. Smith, E. Kushner, R. Cooper, M. Dassonville, G. Gadoffre, J. Jacquiot, N. Clerici-Balmas, J. Braybrook, A. Gendre, W. Theile, C. Martinez, C. De Grève, E. Dimcovski, L. Jordanov, J.U. Németh, A. Lorian, R. Ortali, J.N. Hanks, I. Takata et E. Forsyth.
La deuxième partie des communications présentées au Grand Colloque Ronsard de Tours-Paris, 1985, paraîtra en 1988 sous le titre "L'art de poésie".
Fondée en 1950 par Eugénie Droz, la collection des Travaux d'Humanisme et Renaissance a réuni, en soixante-cinq ans, plus de 550 titres. Elle s'est imposée comme la collection la plus importante au monde de sources et d’études sur l'Humanisme (Politien, Ficin, Erasme, Budé…), la Réforme francophone (Lefèvre d'Etaples, Calvin, Farel, Bèze…), la Renaissance (littéraire et artistique, Jérôme Bosch ou Rabelais, Ronsard ou le Primatice…), mais aussi la médecine, les sciences, la philosophie, l'histoire du livre et toutes les formes de savoir et d’activité humaine d’un long XVIe siècle, des environs de 1450 jusqu’à la mort du roi Henri IV, seuil de l'âge classique. Les Travaux d'Humanisme et Renaissance sont le navire-amiral des éditions Droz.