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Ce volume rassemble quelque cinquante des articles, publiés ou encore inédits, de Michel Simonin, Professeur de Littérature française de la Renaissance au CESR de Tours, prématurément disparu en novembre 2000.
L’itinéraire intellectuel du biographe et éditeur de Ronsard, du spécialiste de Montaigne est ici restitué, qui l’a conduit des conteurs (Boaistuau, Belleforest, Bouchet, Poissenot…) aux Essais et aux problèmes posés par leur édition, en passant par le maître de la Pléiade. Itinéraire et points de vue sont des plus variés, mais les permanences sensibles dans ces travaux: quête des sources, genèse de l’écriture, intérêt pour l’auteur éditeur de son œuvre, politique éditoriale des libraires, diffusion du livre, problèmes de réception, autant de questions capitales pour l’intelligence de l’objet littéraire que Michel Simonin a affrontées avec la passion et l’énergie qu’on lui connaissait.
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Stephen Professeur BAMFORTH,
Guy BEDOUELLE,
C. BOLOGNA,
J.-Cl. CARRON,
Jean CÉARD,
M. CLÉMENT,
Bruna CONCONI,
Richard COOPER,
Philippe DESAN,
Franco GIACONE,
Yves F-A. GIRAUD,
F. M. HIGMAN,
Mireille HUCHON,
Eva KUSHNER,
Claude LA CHARITÉ,
Christiane LAUVERGNAT-GAGNIÈRE,
Frank LESTRINGANT,
Daniel MÉNAGER,
Olivier MILLET,
G. PATRIZI,
Trevor PEACH,
Bruno PETEY-GIRARD,
Bruno PINCHARD,
Gaspare POLIZZI,
Olivier POT,
Roy ROSENSTEIN,
J. ROUDAUT,
Michel SIMONIN,
Paul J. SMITH,
P. TORDJMAN,
A. TOURNON,
Ruxandra I. VULCAN,
Véronique ZAERCHER
Sommaire: Avant-propos de F. Giacone; J. Céard, «Hommage à Michel Simonin». Ouverture: R. Cooper, «Cymbalum Mundi: état de la question»; Y. Giraud, «La lettre et l’esprit. Problèmes textuels et éditoriaux autour du Cymbalum Mundi». Histoire de Livres: M. Simonin, «Vol au dessus d’un nid de corbeaux: le prince, les lettres et le Cymbalum Mundi»; Ph. Desan, «La reliure du livre de Jupiter: lecture bibliologique du Cymbalum Mundi»; R. I. Vulcan, «Une cymbale du Cymbalum Mundi, le colportage»; F. M. Higman, «Le Cymbalum Mundi et la censure»; J. Roudaut, «La réception du Cymbalum Mundi: 1538-1824»; F. Giacone, «Une réception du Cymbalum Mundi en Allemagne au XVIIe siècle»; P. J. Smith, «Prosper Marchand et sa “Lettre critique sur le livre intitulé Cymbalum Mundi”»; G. Bedouelle, «Le Cymbalum Mundi au XIXe siècle»; F. Giacone, «D’un livre à l’autre: échos bibliques et théologiques dans le Cymbalum Mundi». Fables, mythes et symboles: J. Céard, «“Dialogues poétiques” ou la mythologie dans le Cymbalum Mundi»; R. Gorris-Camos, «Le bain de Diane: mythe et transmutation dans le Cymbalum Mundi»; M. Huchon, «Dialogue poétique et littérature mercurienne»; C. Bologna, «Lo spirito del Cymbalum Mundi»; F. Lestringant, «L’espace du Cymbalum Mundi»; B. Pinchard, «Un Pantagruélisme des Antipodes? Lecture comparée du Cymbalum Mundi et des mythologies Pantagruelicques»; B. Conconi, «Lettura di due leggende incrociate: Pietro Aretino e l’autore del Cymbalum Mundi»; J.-Cl. Carron, «L’énigme du Cymbalum Mundi: de l’allégorisation subversive au dialogue comique». Dialogue et théâtralité: O. Millet, «Le Cymbalum Mundi et la tradition lucianique»; Ch. Lauvergnat-Gagnière, «Le déguisement dans le Cymbalum Mundi»; B. Petey-Girard, «De l’usage du dialogue dans le Cymbalum Mundi: théâtralité, enseignement, réflexion»; D. Ménager, «L’ironie et l’humour dans le dialogue des chiens (Cymbalum Mundi IV)»; S. Bamforth, «Aspects théâtraux du Cymbalum Mundi»; E. Kushner, «L’inscription du second dialogue dans l’histoire du dialogue à la Renaissance»; V. Zaercher, «Voix et énonciation dans le Cymbalum Mundi»; Sens et non-sens: la parole en question: A. Tournon, «Exégèse par énigmes: l’épître liminaire du Cymbalum Mundi»; G. Patrizi, «I temi “italiani” del Cymbalum Mundi»; T. Peach, «Curiosité et conquête du vide dans le Cymbalum Mundi»; P. Tordjman, «Pour qui sonne la Cymbale? Quelques problèmes concernant le thème de l’efficacité symbolique dans le Cymbalum Mundi attribué à Des Périers»; O. Pot, «Le livre et la parole dans le Cymbalum Mundi: entre hommes et bêtes»; G. Polizzi, «Parole “vide” et parole ‘pleine’: l’«inquiétante étrangeté» du Cymbalum Mundi»; C. La Charité, «Inter pastorem et impostorem: l’augustinisme rhétorique et le Cymbalum Mundi (1537)»; M. Clément, «Le Cymbalum Mundi, un texte cynique?»; R. Rosenstein, «Cervantès et le Cymbalum Mundi: du loquax canum agmen à la rhétorique du silence»; R. Cooper, Conclusions. Appendices: A.W. Caswell, «Le paradoxe contre les lettres est-il un autre pamphlet de Thomas?»; G. Guilleminot, «Le dernier possesseur du Cymbalum Mundi de 1537»; Ch. Clavel et T. Tran Quoc , «Euge Sophos: synthèse de la devise et de l’image».
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Pendant un demi-siècle, le couple L’Angelier a régné sans partage sur l’édition parisienne, associant, avec un rare bonheur, la pratique de la « marchandise » aux choix éditoriaux les plus originaux : La Croix du Maine, Vigenère, Montaigne, Du Vair, Pasquier, les traductions de l’italien, les grands livres illustrés, le droit français et l’éloquence parlementaire, la spiritualité gallicane, les traités d’équitation ont constitué les fleurons de la boutique « au premier pilier de la grand’Salle du Palais », offerts à la délectation des robins et des gentilshommes lettrés. Au même titre que les auteurs qu’ils éditaient, Abel L’Angelier et Françoise de Louvain ont contribué à l’illustration de la langue française et à sa consécration comme langue de cour et langue savante. Fondée sur de nombreux documents en grande partie inédits, l’étude qui leur est consacrée retrace la carrière d’un couple d’entrepreneurs avisés, analyse ses affaires et son activité, met en évidence un véritable style éditorial. Elle est suivie du catalogue de leurs éditions, riche de plus de cinq-cent-cinquante titres soigneusement décrits, et qui recense plusieurs milliers d’exemplaires conservés dans les collections publiques et privées, offrant une contribution majeure à l’histoire du livre et des lettres en France.
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Jean BALSAMO,
Hervé BAUDRY,
Bruno BRAUNROT,
Raymond C. LA CHARITÉ,
Richard COOPER,
Lawrence D. KRITZMAN,
Tristan DAGRON,
Nathalie DAUVOIS,
Marcel DE GRÈVE,
Gérard DEFAUX,
Guy DEMERSON,
Philippe DESAN,
Diane DESROSIERS-BONIN,
Edwin M. DUVAL,
Francis GOYET,
Jean GUILLAUME,
Mireille HUCHON,
Michel JEANNERET,
Marion LEATHERS KUNTZ,
Matteo MAJORANO,
G. MALLARY MASTERS,
Pierre MARÉCHAUX,
Jean-Claude MARGOLIN,
Gisèle MATHIEU-CASTELLANI,
Daniel MÉNAGER,
Bruno PINCBARD,
François RIGOLOT,
Bruno ROY,
Paul J. SMITH,
Jean-Charles SOURNIA,
Marcel TETEL
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François BESSIRE,
P. BRUNEL,
Jean-Daniel CANDAUX,
Hubert CARRIER,
Michel DÉCAUDIN,
A. DEZALAY,
R. DUCHÊNE,
Jean-Raymond FANLO,
L. FORESTIER,
Luc FRAISSE,
Cl. GÉLY,
J. GOJARD,
Edouard GUITTON,
Jacob HERMANN,
G. LAURENS,
F. LUSSY,
J. MESNARD,
François MOUREAU,
S. MURPHY,
Claude PICHOIS,
René POMEAU,
Michèle SACQUIN,
Gilbert SCHRENCK,
Michel SIMONIN,
D. VAN DER CRUYSSE,
Françoise VIELLIARD
Les manuscrits d’écrivains ont essentiellement nourri jusqu’ici deux sortes d’études : les inventaires de fonds et les études de genèse. Le présent volume cherche à mettre en lumière et à systématiser une autre approche, celle du manuscrit comme objet littéraire, recevant un certain statut dans l’institution des Lettres. Comment est née la notion de manuscrit d’auteur, quels rapports variables entretiennent les écrivains avec leurs manuscrits, comment ceux-ci sont traités par des tiers, de l’éditeur au collectionneur, des archives familiales aux bibliothèques publiques, - le statut du manuscrit ouvre un vaste éventail d’interrogations sur la littérature, de la solitude du créateur à l’imaginaire du public. Du Moyen Age nos jours se développe ici, à travers vingt-huit contributions, un historique souvent pittoresque qui permet d’apercevoir en surplomb les dates décisives, les phénomènes de générations, et surtout la logique régissant le sort réservé aux mauscrits littéraires. L'occasion est ainsi donnée de saisir comment les faits nourrissent la rêverie, et concourent au sacre de l'écrivain.
L. Fraisse, F. Vielliard, G. Gros, M. Simonin, G. Schrenck, J.-R. Fanlo, J. Mesnard, D. Van der Cruysse, H. Carrier, R. Duchêne, F. Moureau, J. Herman, R. Pomeau, F. Bessire, M. Sacquin, É. Guitton, Cl. Gély, Cl. Pichois, S. Murphy, L. Forestier, A. Dezalay, J. Gojard, M. Décaudin, G. Laurens, J.-D. Candaux, F. de Lussy, P. Brunel.
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K. ANTKOWIAK,
Jean BRAYBROOK,
Jean CÉARD,
François CORNILLIAT,
N. DAUVOIS,
Georges DOTTIN,
Claude-Gilbert DUBOIS,
Doranne FENOALTEA,
Philip FORD,
André GENDRE,
M. GLATIGNY,
Michel JEANNERET,
Françoise JOUKOVSKY,
Daniel MÉNAGER,
H. MOREAU,
Ann MOSS,
Olivier POT,
Albert PY,
M. QUAINTON,
G. ROELLENBLECK,
Marcel TETEL,
Arnaud TRIPET,
H. WEBER
Trois parties :
I) Formes poétiques.
II) L'écriture poétique.
III) Lassus et çàbas.
Contributions de F. Cornillat, A. Gendre, G. Roellenbleck, G. Dottin, N. Dauvois, K. Antkowiak, M. Quainton, A. Py, M. Jeanneret, Ph. Ford, D. Fenoaltea, J. Braybrook, H. Weber, A. Moss, M. Tetel, O. Pot, A. Tripet, C.-G. Dubois, Fr. Joukovsky, H. Moreau, M. Glatigny, D. Ménager et J. Céard.
Fondée en 1950 par Eugénie Droz, la collection des Travaux d'Humanisme et Renaissance a réuni, en soixante-cinq ans, plus de 550 titres. Elle s'est imposée comme la collection la plus importante au monde de sources et d’études sur l'Humanisme (Politien, Ficin, Erasme, Budé…), la Réforme francophone (Lefèvre d'Etaples, Calvin, Farel, Bèze…), la Renaissance (littéraire et artistique, Jérôme Bosch ou Rabelais, Ronsard ou le Primatice…), mais aussi la médecine, les sciences, la philosophie, l'histoire du livre et toutes les formes de savoir et d’activité humaine d’un long XVIe siècle, des environs de 1450 jusqu’à la mort du roi Henri IV, seuil de l'âge classique. Les Travaux d'Humanisme et Renaissance sont le navire-amiral des éditions Droz.
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Yvonne BELLENGER,
Yves BONNEFOY,
Jean BRAYBROOK,
Terence CAVE,
Nerina CLERICI-BALMAS,
Richard COOPER,
Michel DASSONVILLE,
E. DIMCOVSKI,
C. FAISANT,
E. FORSYTH,
Gilbert GADOFFRE,
André GENDRE,
C. GRÈVE,
J.T.D. HALL,
J.N. HANKS,
J. JACQUIOT,
L. JORDANOV,
Eva KUSHNER,
Ullrich LANGER,
A. LORIAN,
C. MARTINEZ,
J.U. NÉMETH,
Raymond ORTALI,
François RIGOLOT,
Michel SIMONIN,
M. SMITH,
E. TAKATA,
I. TAKATA,
W. THEILE
L'ouvrage est composé de trois parties :
I) Ronsard et son oeuvre.
II) Ronsard et son temps.
III) Les études ronsardiennes aujourd'hui.
Introduction d'Y. Bonnefoy. Contributions de : T. Cave, F. Rigolot, J.T.D. Hall, C. Faisant, M. Simonin, Y. Bellenger, U. Langer, M. Smith, E. Kushner, R. Cooper, M. Dassonville, G. Gadoffre, J. Jacquiot, N. Clerici-Balmas, J. Braybrook, A. Gendre, W. Theile, C. Martinez, C. De Grève, E. Dimcovski, L. Jordanov, J.U. Németh, A. Lorian, R. Ortali, J.N. Hanks, I. Takata et E. Forsyth.
La deuxième partie des communications présentées au Grand Colloque Ronsard de Tours-Paris, 1985, paraîtra en 1988 sous le titre "L'art de poésie".
Fondée en 1950 par Eugénie Droz, la collection des Travaux d'Humanisme et Renaissance a réuni, en soixante-cinq ans, plus de 550 titres. Elle s'est imposée comme la collection la plus importante au monde de sources et d’études sur l'Humanisme (Politien, Ficin, Erasme, Budé…), la Réforme francophone (Lefèvre d'Etaples, Calvin, Farel, Bèze…), la Renaissance (littéraire et artistique, Jérôme Bosch ou Rabelais, Ronsard ou le Primatice…), mais aussi la médecine, les sciences, la philosophie, l'histoire du livre et toutes les formes de savoir et d’activité humaine d’un long XVIe siècle, des environs de 1450 jusqu’à la mort du roi Henri IV, seuil de l'âge classique. Les Travaux d'Humanisme et Renaissance sont le navire-amiral des éditions Droz.
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