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Le titre donné à ces douze livres ne doit pas égarer le lecteur, il ne s’agit pas de développements astrologiques, mais d’un long poème indiquant “comment régler de la meilleure manière la vie de l’homme, son orientation et sa moralité” (sous-titre du Zodiacus vitæ). Ce poème est un traité de morale, il décrit une progression intellectuelle, parcourt les étapes d’un itinéraire qui mène du plus bas au plus haut, des bassesses terrestres au ciel éthéré et, par-delà, jusqu’à la lumière infinie. Palingène fut admiré (même si ce fut avec des réserves) jusqu’au XVIIIe siècle (un appendice relève les nombreux jugements formulés sur lui et son Zodiacus vitæ), mais est, depuis lors, tombé dans l’oubli. Cette édition, traduite et annotée de main de maître par Jacques Chomarat, devrait contribuer à ressusciter un poète qui a davantage emprunté au “divin Plotin” qu’à la tradition chrétienne (le Christ n’est d’ailleurs nommé que quatre ou cinq fois, comme un sage).omme un sage).